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Strasbourg. Andréa Didelot (FN) : « Nul besoin d’être autonomiste pour défendre l’identité locale » [interview]

12/05/2016 – 07H00 Strasbourg (Breizh-info.com) – A Strasbourg, une élection législative partielle se tiendra les 22 et 29 mai prochain et se déroulera dans la première circonscription du Bas-Rhin, en raison de la démission pour raison de santé du député (PS) Armand Jung. Parmi les candidats actuellement en campagne deux d’entre eux , Jean Faivre (Unser Land) et André Didelot (FN) s’attirent les sympathies de certains régionalistes alsaciens, bien que le Front national soit marqué comme souverainiste.

Andréa Didelot, 23 ans, est conseiller régional en Alsace, mais également secrétaire départemental adjoint du Front National 67 en charge de l’Eurométropole de Strasbourg. Il sera le candidat du FN pour la quatrième fois après les élections municipales, départementales et régionales.

Nous l’avons interrogé pour comprendre les enjeux de cette élection avant de recevoir prochainement les réponses de Jean Faivre

Breizh-info.com : Comment est il possible d’être autonomiste alsacien tout en étant candidat FN ?

Andréa Didelot : Nul besoin d’être autonomiste pour défendre l’identité locale. Au contraire même puisqu’en Alsace comme ailleurs en France, ce combat s’est vu quelque peu accaparé ces dernières années par des mouvements gauchisants (membres du réseau Régions et Peuples Solidaires). Nous nous démarquons clairement de ces formations immigrationistes, sectaires et anti-républicaines qui utilisent les questions régionales comme un fonds de commerce, sans vision d’ensemble pérenne et surtout sans la volonté réelle de rassembler les Français.

Breizh-info.com : Comment se passe votre campagne législative ?

Andréa Didelot : La campagne, bien qu’inattendue et singulière, se passe très bien. La circonscription concernée, tenue par des socialistes depuis un quart de siècle, est une illustration à elle seule des éléments que nous dénonçons depuis plusieurs années : décrépitude des quartiers périphériques, insécurité et chômage grandissants, fermeture des petites entreprises et risque terroriste accru dans des quartiers qui étaient jusqu’alors plus préservés (centre ville de Strasbourg et abords du Parlement européen). La réalité nous donnant malheureusement raison sur tous ces sujets importants, nous ne pouvons qu’espérer que les Strasbourgeois se tourneront de plus en plus vers une alternative réelle et clairvoyante.

Breizh-info.com : Vous avez reçu le soutien des Alsaciens réunis et vous êtes opposé au candidat d’Unser Land. Quelle est la situation en Alsace ? 

Andréa Didelot : Le président des Alsaciens Réunis est effectivement membre de mon comité de soutien, avec plusieurs autres personnes aux parcours politiques très divers (des élus FN-RBM, mais aussi un ancien adjoint au maire de Strasbourg UMP et un ancien conseiller départemental UDI). Ce comité s’inscrit dans la volonté affichée par Marine le Pen de rassembler tous les patriotes dans un grand mouvement national, seul à même de l’emporter face aux mondialistes coalisés LR et PS. J’ai appliqué cette logique à Strasbourg dès mon entrée en campagne, en choisissant pour suppléant un ancien colistier de Fabienne Keller, vacciné des partis du système.

Breizh-info.com : Quelles sont vos revendications pour l’Alsace ?

Andréa Didelot : Mes revendications pour l’Alsace sont aujourd’hui celles du Front National : défense de l’identité locale, du dialecte, du Concordat tel qu’il est, du droit local et surtout le retour à nos régions historiques. Une fronde importante est née en Alsace de la fusion aberrante avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne. Cette opposition a eu une traduction politique non négligeable au regard du score d’Unser Land, mais repose essentiellement sur une duperie : peu d’Alsaciens savent que ce mouvement se revendique de centre-gauche et partage l’immigrationisme désastreux de nos élites. C’est donc à nous de mettre la lumière sur les faussaires de l’identité et d’incarner la seule véritable opposition en Alsace.

Breizh-info.com : L’idéologie du FN, et notamment la « ligne Florian Philippot », n’est-elle pas incompatible avec le régionalisme ?

Andréa Didelot : Florian Philippot, qui préside notre groupe au Conseil Régional, a dénoncé la fusion des régions et la lourde responsabilité de Philippe Richert dans ce processus pendant toute la campagne électorale. Il s’est engagé à faire renaître l’Alsace en défendant son identité, son dialecte, son droit local et son Concordat.

Partageant ces objectifs et ayant la conviction qu’une large majorité des Alsaciens pouvaient nous rejoindre sur ceux-ci, j’ai évidemment milité à ses côtés. Si sous le terme « régionalisme » vous regroupez ces différents points, je n’y vois aucune incompatibilité. Il en serait évidemment autrement si vous y fourriez le fédéralisme européiste de Bruxelles. La position équilibrée du Front National sur cette question, préservant l’intégrité et la souveraineté nationale, me paraît parfaitement en phase avec celle de nos citoyens.

Breizh-info.com : Quels sont les grands axes que vous défendez ? 

Andréa Didelot : Les grands axes de ma campagne s’articulent autour de la souveraineté, de l’identité et des libertés. La souveraineté comme vecteur d’une construction européenne nouvelle, replaçant en son centre les nations et les peuples, aux antipodes de la bureaucratie bruxelloise – L’identité à travers la préservation de notre patrimoine culturel, national et local couplée à la lutte contre la submersion migratoire. Enfin les libertés sous de multiples aspects parmi lesquels la liberté d’entreprendre et la sécurité.

Breizh-info.com : Vouloir être député lorsque l’on est déjà conseiller régional, n’est ce pas vouloir cumuler les mandats ?

Andréa Didelot : Concernant le cumul des mandats, bien que concèdant une certaine complémentarité entre certains mandats locaux et un mandat de parlementaire, j’ai pris l’engagement de ne conserver que le second en cas d’élection. Cet engagement répond à une demande importante de nos concitoyens et aussi à un impératif d’efficacité qui s’imposerait alors à moi, afin d’œuvrer au mieux à la victoire de Marine en 2017.

Breizh-info.com : pouvez vous présenter les candidats qui s’opposent à vous ?

Andréa Didelot : Nous sommes 14 candidats en tout et mes adversaires les plus « sérieux » sont Eric Elkouby (PS) et Jean-Emmanuel Robert (LR), que j’avais déjà trouvés en face de moi lors des élections departementales de 2015 dans le canton de Strasbourg-2.

Le premier, adjoint au maire et conseiller départemental, s’était notamment distingué en mettant le feu à une poubelle en état d’ébriété il y a de cela plusieurs années.

Le second, membre de l’équipe de Fabienne Keller, s’était positionné en faveur du premier pour faire barrage à l’alternative que nous représentions, après avoir été éliminé au premier tour. Cela ne nous avait d’ailleurs pas empêché de grimper à 32%, le plus haut score que notre formation ait réalisé à Strasbourg, toutes élections confondues.

Face à ces candidats interchangeables et à leurs parcours révélateurs, nous gardons bon espoir que les Strasbourgeois se tournent en nombre vers l’alternative authentique des patriotes.

Propos recueillis par Yann Vallerie

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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27 réponses à “Strasbourg. Andréa Didelot (FN) : « Nul besoin d’être autonomiste pour défendre l’identité locale » [interview]”

  1. Feñch dit :

    Ur « rannyezh » eo an Elsaseg, eta ? (L’Alsacien est donc un « dialecte » ?)

    • PL44 dit :

      L’alsacien est un dialecte, c’est une variété régionale d’une langue, l’allemand. Comme le vannetais est un dialecte breton.
      Pour le reste, voilà que des personnalités du FN défendent les « dialectes » (Marion Maréchal Le Pen en Provence et Pays Nissart alors qu’elle était beaucoup plus jacobine en Bretagne mais il y a plus de joie dans le Ciel pour une pécheresse repentie que pour 99 justes) alors que d’autres sont folles (sans équivoque) en entendant parler en dialecte lorrain ou catalan (une langue dans le dernier cas).

      • Alain dit :

        Exact. D’ailleurs, les Allemands qui habitent de l’autre coté du Rhin et qui parlent exactement le même dialecte que l’Alsacien disent bien qu’il s’agit d’un dialecte (ils sont d’ailleurs très fiers quand les autres Allemands ne comprennent pas tout).

        D’ailleurs, une langue est avant tout l’élément englobant un ensemble de dialectes unis par une base commune…!

        Faire croire que l’Alsacien serait une langue consiste surtout à minimiser l’appartenance des Alsaciens au monde germanique allemand (d’une certaine manière à les rendre plus « Français » qu’ils ne le sont), ce qui est une absurdité.

      • Romain Cas dit :

        Tous les germanophones comprennent tous les dialectes de l’allemand.

        Le Rhin n’est pas une frontière pour le dialecte par contre il diffère beaucoup sur un axe nord-sud (en Alsace comme de l’autre coté).

        Les dialectes alsaciens et badois appartiennent à l' »alémanique du Rhin supérieur » qui forme un ensemble linguistique continu.
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Al%C3%A9manique#/media/File:Alemannic-Dialects-Map-French.png

      • Alain dit :

        Je ne parlais pas d’axe nord-sud mais est-ouest. Et mieux que wiki, je tiens cela d’un ami allemand habitant juste en face et fier comme pas possible de son dialecte et qui un jour m’a dit qu’il venait de découvrir qu’en Alsace les gens parlaient exactement comme lui.

        Bien sûr que tous les germanophones comprennent les dialectes allemands, c’est pour cela qu’on évoque une langue. Mais cela se fait plus ou moins facilement, et demander à répéter du fait d’une prononciation voir demander la définition d’un mot ou d’une expression non connu est tout a fait courant, mais ne gène en rien la compréhension globale. Les dialectes allemands ne sont plus vraiment parlé car l’Allemand a été unifié, néanmoins certaines régions ont conservé une pratique relativement importante sans même évoquer la Suisse dont son allemand n’a pas été unifié avec l’allemand d’Allemagne.

        Pour terminer, il faut savoir que les dialectes font un vrai retour en force en Allemagne, à l’école, à la TV (qui est principalement régionale) et il n’est pas rare de voir une émission ou les intervenants ou acteurs parlent à 100% en dialecte, sans avoir à demander quoi que ce soit à Berlin.

      • Romain Cas dit :

        Je travaille « juste en face » et je peux vous dire que presque personne ne parle autre chose que le dialecte badois :)

      • Alain dit :

        Ben oui, cela confirme ce que m’a dit mon ami.
        C’est là qu’on voit que la Bretagne est bien dans l’esprit européen, à l’opposé de la vision uniformisante de la France.
        Car dans mon cours de breton, nous apprenons le Breton unifié mais aussi et surtout la forme dialectale.
        A galon deoc’h,

      • Antoine dit :

        Le mot germanophone est un concept artificiel.

        Il n’y pas que les dialectes Alsacien des 2 cotes du Rhin.

        Il faut raisonner germanique. J’ai rencontré une flamande du Limbourg qui ne parle pas l’allemand officiel à Aix et qui s’est rendu compte qu’en dialecte ils se comprenaient. Je ne pense pas qu’un type de Vienne comprenne le Luxembourgeois ou le dialecte d’Aix.

        Il y a une grande ligne germanique est Ouest-Est (avec un ilot) qui ignore les frontieres officielles. Les pays germanique : Allemagne, Pays-Bas/Flandre ont unifié leurs dialectes en une langue artificielle. ( ex « St » à Hambourg se prononce comme en Néerlandais – le Sud est « Scht » )

      • Els dit :

        Militaire à Berlin, j’y avais des amis allemands et autrichiens. Nous avions coutume de mener de grandes discussions dans nos dialectes respectifs. Il y avait régulièrement un Badois, un Autrichien du Vorarlberg, une Bavaroise, des Berlinois, un Hessois et moi, Alsacien. Naturellement la compréhension de certains mots, de certaines phrases ou expressions n’était pas simple d’emblée, certaines tournures différaient et la valeur des mots n’était pas toujours la même pour tous, mais nous nous comprenions et de plus en plus facilement au fil du temps. Mais plus que la langue, nous partagions des valeurs et nous trouvions une identité entre nous, que je ne ressentais pas avec mes camarades militaires, même si j’y avais beaucoup d’amis également. C’est la même chose avec nos voisins badois, nous partageons une culture et une identité.

      • Romain Cas dit :

        Effectivement l’alsacien est un dialecte de l’allemand. Tout comme l’allemand est un dialecte de l’alsacien.

        Les deux étant des langues. Tout conclusion contraire est un jugement de valeur.

        L’ alsacien a plus de 10 siècles, la langue allemande date des années 1800.

        Un lien très intéressant à ce sujet :

        https://www.youtube.com/watch?v=jA0wzl-E6Go

      • Antoine dit :

        Le mot dialecte inclut la racine di-division.
        En fait c’est l’inverse, les vrais langues historiques sont les dits dialectes. Les langues officielles sont des unifications récentes, des compromis intellectuels.

  2. Sacy357 dit :

    On pourrait donner de la nation la définition suivante : Un ou plusieurs peuples liés par une histoire et une civilisation commune sur un territoire bien défini.. Ce qui est le cas de la France , les peuples alsaciens , provençaux , bretons … sont unis par des siècles d’histoire commune et appartiennnet à la même civilisation helléno-chrétienne et à la culture française née à la Renaissance ; Je suis nationaliste français et Provençal ; Aucune ambiguïté !

    • Romain Cas dit :

      Sauf que tous les nationalistes (même ceux qui ne s’assument pas et se disent « républicains ») affirment qu’il n’existe qu’un seul peuple en France. Que ce peuple doit avoir une culture et une histoire commune. Et surtout parler français.

    • Antoine dit :

      On peut. La définition internationale est plus ambigue. En langue anglaise on distingue pays et nation. En France on les confond pour des raisons politiques.

      La Savoie n’est inclue que depuis 1860 donc pas des siècles. L’Alsace a beaucoup changé.

      Le mot nation vient du latin natio/naissance. En Belgique les flamands autonomistes sont nommés « nationalistes ». Un normand, breton est capable de dessiner sa région, ses routes, les villes, mais la Provence ? Personnellement je suis incapable de dessiner la Provence, incapable de situer les villes. La Bretagne je peux la dessiner avec toute les villes, 20% de la Normandie à l’Ouest. A mon avis le concept de nation est le territoire et l’appartenance qu’on memorise depuis l’enfance.

    • A dit :

      Si votre définition est exacte, votre application est grotesque bien que typiquement française (Républicaine).

      Certes un Breton a un lien avec la France, comme il a un lien avec nombre de peuples et pays en Europe, mais il ne forme en rien une nation avec la France pas plus qu’avec ces autres pays, à l’exception des Gallois (qui sont également des Bretons, d’où l’hymne national commun).

      Le problème des Français, c’est qu’ils n’ont plus la connaissance de leur propre identité, alors ils agglutinent pour compenser…
      (Il y a 50 ans, ils pensaient même les Algériens comme des Français, c’est dire si c’est grave…!)

      Je m’amuse souvent à poser la question aux Français : C’est quoi un Français…?
      Bonjour la panique face à cette question…!

      Alors que si vous posez la question à un Breton : C’est quoi un Breton…?
      Vous obtenez spontanément une réponse construite (même si généralement le reflex de l’auto-censure apparaît…).

      Que les Français ouvrent les livres et se réapproprie leur identité, ça fera des vacances pour les autres nations…!

  3. Romain Cas dit :

    Ainsi donc M. Didelot avoue d’emblée qu’il n’est pas favorable à l’autonomie des régions et donc que sa présence était une belle imposture.

    « Défendre le dialecte », c’est l’hopital qui se fout de la charité. Aucun parti politique n’est plus hostile aux langues régionales que le FN.

    Intéressant de voir que pour l’extrème droite, tout le monde est gauchiste et immigrationiste (ca veut dire quoi ça, va falloir m’expliquer ?).

    Florian Philippot interdit de parler en dialecte en sa présence.

  4. Romain Cas dit :

    « Nul besoin d’être autonomiste pour défendre l’identité locale.[…],
    ce combat s’est vu accaparé […] par des mouvements gauchisants (membres de RPS).
    Nous nous démarquons de ces formations immigrationistes, sectaires et anti-républicaines […]. »

    – Gauchisants ? RPS est ouvert à tous sauf aux extrèmes, donc forcément par rapport au FN, c’est à gauche oui (comme tout le monde d’ailleurs à part peut être le candidat Kornmann).
    – Que veux dire « immigrationiste » ? Un terme inventé par l’extrème droite déçu de l’absence de motivations xénophobes chez Unser Land ?
    – Si la république c’est le FN, OUI, je me trouve plutot anti-républicain.
    – Le FN quant à lui est bien républicain : langue unique, peuple unique, une et indivisible, ne reconnait aucune communauté qui le dérange, etc …

    « Revendications du Front National : défense de l’identité locale, du dialecte, du Concordat tel qu’il est, du droit local, le retour à nos régions historiques. »

    – Identité locale : Comment un parti qui promet plus d’identité française pourrait stopper le gommage des identités régionales ?
    – Dialecte : Le FN, comme tout parti jacobin, se réjouis de la disparition des langues régionales (l’alsacien encore plus car il nous ouvre au voisin allemand que le FN déteste).
    – Concordat « tel qu’il est » (= sans l’islam) : Seule raison pour laquelle le FN aime finalement le concordat (alors qu’il n’est ni « républicain » ni compatible avec ses idées nationalistes).
    – départementales 2015 Virginie Joron disait : « soit on revient à la laïcité comme dans le reste de la France, soit on garde le droit local et on intègre l’islam » pas d’accord entre eux au FN ?
    – le programme officiel du FN parle d' »appliquer la loi de 1905 sur l’ensemble du territoire français » : donc ciao le concordat.

    Quelques liens :
    http://www.frontnational.com/2014/01/langues-regionales-ou-minoritaires-une-dangereuse-breche-dans-la-republique
    http://loractu.fr/moselle-est/6320-a-forbach-la-polemique-autour-de-florian-philippot-n-en-finit-plus.html
    http://francique.eklablog.com/masseret-philippot-meme-combat-a118629844
    http://www.liberation.fr/france/2015/03/27/au-fn-une-laicite-a-geometrie-variable_1229895

    « le score d’Unser Land, repose essentiellement sur une duperie : peu d’Alsaciens savent qu’il se revendique de centre-gauche et partage l’immigrationisme désastreux de nos élites. »

    – Tiens en un paragraphe on est passé de gauchisant à centre-gauche.
    – Encore un petit effort et il arrivera à la réalité : centre-droit.
    – J’attends de voir comment le FN prévoit de stopper l’immigration, tout en laissant travailler quotidiennement 352 000 frontaliers hors de France.
    – Je considère que l’immigration n’est pas un thème régional, pour moi ça doit être décidé au niveau UE. Il est normal qu’Unser Land ne l’aborde tout simplement pas.

    « faire renaître l’Alsace en défendant son identité, son dialecte, son droit local et son Concordat. […]
    Si sous « régionalisme » vous regroupez ces points, aucune incompatibilité.
    Il en serait évidemment autrement si vous y fourriez le fédéralisme européiste de Bruxelles. »

    – Oui donc seul l’indentitaire l’interesse, pas une démarche régionaliste de partage des pouvoirs en France.

    Autres thèmes typiquements régionalistes aux quels le FN est fermement opposé:

    – Charte européenne des langues régionales
    – Enseignement bilingue (Franco/Allemand) proposé à tous
    – Autonomie fiscale pour les impots locaux
    – Histoire locale dans les programmes scolaires
    – Supression des départements

    • Mort de rire dit :

      LOL bonjour l’hysterie… Nous vous devons la moitié des commentaires, il va falloir vous soigner sinon vous risquez la crise cardiaque.

      Mais sinon on parle là d’élection législative partielle et donc d’une élection « nationale » et non régionale, mais décidément vous ne semblez être au courant de rien alors je ne vous en veux pas de tout confondre. Ensuite pour l’immigration il s’agit d’un thème purement régalien qui n’a rien a voir avec l’UE, dans ce domaine l’UE est une nuisance les pays de l’Est vous le confirmeront.

      De plus il est drôle de vous voir dénoncer l’identitaire tout en vous disant régionaliste, parce qu’aux dernières nouvelles les identitaires sont régionalistes et européiste et que la defense des identités locales est un thème identitaire par nature…

      Bref vous ne savez même pas de quoi vous parlez, en fait vous ne démontrez rien mit à part votre haine pathologique envers les défenseurs des intérêts des européens.

      • Romain Cas dit :

        Je ne fais que mettre en lumière la supercherie de M. Didelot.

        Non on peut très bien être régionaliste/autonomiste, sans être identitaire, et surtout sans être d’extrême droite.

      • Romain Cas dit :

        « LOL bonjour l’hysterie… Nous vous devons la moitié des commentaires, […] vous risquez la crise cardiaque. »

        Ne vous inquietez pour ma santé, je suis en pleine forme.
        Je ne pense pas que mes apports sur le dialecte alsacien constituent des prises de positions, ils cherchent juste à apporter des précisions aux autres commentateurs ;)
        Il reste donc 2 commentaires :
        – Un court, que j’ai écrit à chaud, que je viens de supprimer
        – Un long, qui répond point par point à l’article, où vous trouverez toutes les raisons qui me poussent à croire à une imposture de la part de M. Didelot.
        – Votre point de vue à vous, me confirme également l’imposture, puisque vous remettez ce candidat à sa place « nationale », anti-UE, etc …

        Vous n’aimez pas l’UE, soit, mais moi je pense que la crise migratoire ne peut se résoudre qu’au niveau de l’UE (Schengen tout ça vous connaissez ?). Et j’ose pas imaginer le coût des solutions FN à cette crise. De plus je ne vois pas comment la France pourrait fermer ses frontières sans impacter les 352 000 frontaliers qui y habitent.

        « aux dernières nouvelles les identitaires sont régionalistes et européiste et la défense des identités locales est un thème identitaire par nature… »

        – Je ne défends pas « l’identité locale », pour moi c’est une formule creuse, qui ne veut rien dire.
        – Je défend une langue et une décentralisation de l’état français.
        – Je m’oppose à l’identitarisme français, qui pour moi est responsable de l’appauvrissement et de l’acculturation de l’Alsace.

      • Mort de rire dit :

        C’est normal que je remette ce candidat à sa place « nationale » étant donné que les élections législatives sont tout sauf des élections locales ou régionales… Un député siège à Paris et décide de la politique nationale et non pas de la politique régionale. Si vous pensez qu’un député possède une fonction locale alors vous n’avez rien compris au fonctionnement de nos institutions.

        Ensuite pour l’immigration je pense au contraire que l’UE est la cause de tout cela, Schengen est la pire arnaque en ce domaine, en effet n’importe qui peut passer toutes les frontières d’Europe sans le moindre problème, je pourrais transporter des armes dans mes bagages et passer tranquillement une dizaine de frontières sans être inquiété… De plus c’est bien à cause de la stupidité des commissaires européens que nous avons vu du déferlement migratoire d’une telle ampleur l’année dernière, vous ne vous souvenez pas de la manière dont ces imbéciles ont littéralement invité tout le moyen orient en Europe ? Ces ânes bâtés ont expliqué à tout le monde que les clandestins ne seraient pas renvoyés vers le point de départ et en plus ils nous ont sorti leurs foutaises à propos de la sous disant richesse que l’immigration apportait.

        Non dans ce domaine l’UE est une imposture, ce n’est pas l’UE qui a arrêté le flux de clandestins mais c’est l’action coordonnées des pays de l’Est sous l’impulsion de Victor Orban et du gouvernement autrichien, l’UE elle est restée passive et a même osé dénoncer leurs efforts.

        Ensuite le démantèlement de l’espace Schengen ne couterait quasiment rien, à peine 0.47% du PIB européen… Bien moins que le cout de l’accueil des illégaux dont vos amis les journalistes nous bassinent à longueurs de journée…

        http://www.timesofmalta.com/articles/view/20160419/business-news/Schengen-controls-would-cost-up-to-130-per-capita.609362

        De toute manière vous faites un bien piètre régionaliste si vous considérez que l’argent est plus important que de lutter contre la dilution de votre identité… Les intérêts de la patrie n’ont pas de prix.

      • Romain Cas dit :

        J’habite a 1 km de la frontière allemande et je peux vous dire qu’on pouvait faire passer n’importe quoi par cette frontière, bien avant Schengen.

        Et pourtant … tous ceux qui traversent cette frontière sont obligé de passer par un pont. Alors je ne vous raconte pas pour les frontières terrestres. Votre idéal de frontière fermée n’est qu’une utopie d’extrême droite impossible à réaliser.

        Je vous conseille d’ailleurs d’aller voir si la frontière avec la Suisse est étanche, elle qui ne fait pas parti de Schengen.

        « La patrie » est le pire ennemi du régionalisme. C’est en son nom qu’on toujours été commis les pires abominations.

        Si on veut une France décentralisée, ça a un sens d’envoyer des régionalistes à l’assemblée nationale. Si, si, je vous promets.

      • Mort de rire dit :

        « J’habite a 1 km de la frontière allemande et je peux vous dire qu’on
        « pouvait faire passer n’importe quoi par cette frontière, bien avant
        Schengen.

        Et pourtant … tous ceux qui traversent cette frontière
        sont obligé de passer par un pont. Alors je ne vous raconte pas pour
        les frontières terrestres. Votre idéal de frontière fermée n’est qu’une
        utopie d’extrême droite impossible à réaliser. »

        Peut être bien, mais auparavant les trafiquants devaient faire preuve de plus de créativité pour faire passer leurs marchandises. De nos jours il suffit de prendre un car et on passe toutes les frontières sans problème il n’y a aucune fouille, avant Schengen il était fréquent que les douaniers fouillent les bagages de certains passagers ce qui limitait les tentatives de faire passer des contrefaçons ou des armes ne manière classique.

        Ensuite pour la sous disant Utopie d’extrême droite… Je pense que vous devriez arrêter de répéter des leçon bêtement apprise dans des médias douteux et d’utiliser la logique élémentaire, si la fermeture des frontières était une chose impossible la RDA n’aurait pas réussi a stopper tout flux de population et de marchandise entre l’Est et l’Ouest pendant des décennies… Il faut être un minimum sérieux.
        Et puis je n’ai jamais parlé d’Utopie, contrairement à vous je ne suis pas un rêveur mais un pragmatique pur et dur, je soutiens ce que j’ai interêt à soutenir.

        « Je vous conseille d’ailleurs d’aller voir si la frontière avec la Suisse est étanche, elle qui ne fait pas parti de Schengen. »

        La Suisse fait partie de Schengen… tout comme l’Islande ou la Norvège. Ceci doit expliquer cela ;-)

        « La patrie » est le pire ennemi du régionalisme. C’est en son nom qu’on toujours été commis les pires abominations. »

        La patrie c’est la terre des ancêtres, vous êtes alsacien je suppose que votre patrie c’est l’Alsace à moins que vous ne soyez un apatride sans aucune attache. Une région c’est bien un terre ancestrale je crois…

        Quant aux pires abominations elles ont été commise au noms du progrès, la colonisation et les crimes de Staline ce n’était pas au nom de la patrie que cela a été fait mais bien au nom de l’idéologie progressiste à la mode en ce temps. Vous devriez méditer à ce sujet plutôt que de répéter bêtement des slogan une fois encore… La culture historique n’est pas votre fort on dirait.

      • Romain Cas dit :

        Il y a 350 000 français qui sortent et rerentrent quotidiennement de France tous les jours pour travailler.
        Sans doute qu’une partie du nombre total de passages.

        Alors les contrôles douaniers ne seront que symboliques. Pour un trafiquant intercepté des milliers ne le seront pas. Ça promet juste de grosses hausses d’impôts (que vous justifierez évidemment par la sortie de l’UE).

        Mais l’efficacité, sera très faible, il faudra la simuler à coups de propagande.

        Je ne répète jamais de leçon, j’observe que ce genre d’idée impossible à réaliser émerge toujours des milieux d’extreme-droite.

        RFA/RDA : c’est de centaines de milliards qu’il va falloir parler si vous aimeriez un rideau de fer. En tout cas force est de constater que ça n’a pas marché ;). Je connais d’ailleurs personnellement des allemands de l’Est qui ont fuit la RDA sans grosses difficultés.

        Tiens OUI, la Suisse est dans Schengen depuis 2008, ben c’est pareil que pour la frontière franco-allemande, j’ai presque jamais vu de contrôles avant Schengen, la preuve j’ai pas remarqué de changement, c’est exactement pareil qu’avant.
        D’ailleurs je n’ai jamais vu aucun contrôle dans le sens Suisse -> France.

        Je n’ai pas de patrie, je laisse ce terme au nationalistes. Çà ne m’intéresse pas.
        Ma culture historique est suffisante pour savoir que le patriotisme français et le patriotisme allemand, ont tous les deux fait énormément de mal à mon peuple ;). Je ne sais pas tout, mais je sais que quand Didelot se montre régionaliste, c’est une fumisterie.

        Je n’ai pas plus d’attirance pour l’extrême gauche que pour l’extrême droite, rassurez-vous. Pas besoin de me parler de Staline qui était un nationaliste comme un autre.

      • Sual dit :

        « si la fermeture des frontières était une chose impossible la RDA n’aurait pas réussi a stopper tout flux de population et de marchandise entre l’Est et l’Ouest pendant des décennies… Il faut être un minimum sérieux. »

        L’exemple est plutôt mal choisi, la RDA ayant fortifier sa frontière dans le cadre de la guerre froide et dans une moindre mesure pour stopper la fuite de sa population… jusqu’à la « chute du mur ». Il faudrait plutôt parler de la frontière mexicano-américaine, avec l’érection de son « mur » qui n’a pas vraiment eu d’impact sur les flux de clandestins, de drogues et autre.

  5. An dit :

    breizh-info, vous voyez bien dans les commentaires que vous ne misez pas sur le bon cheval. Le FN de Philippot n’est que dans une com’ folklorisante des « régions ». Sa tendance identitaire va créer son parti après 2017, affaiblissant la frange jacobine majoritaire. Entre temps, la gauche aura un candidat rassembleur avec nouvelle étiquette, et rebelote en 2022, la gauche élue, après la droite en 17, face au FN au 2nd tour.
    Bon sauf, crise à la grecque. Dans ce cas, ticket Mélenchon-Philippot ?
    Mieux vaut être chef de son village que premier à Paris. Paris est une aberration démographique intenable.

  6. jpallenbach dit :

     » Mes revendications pour l’Alsace sont aujourd’hui celles du Front National : défense de l’identité locale, du dialecte, du Concordat tel qu’il est, du droit local et surtout le retour à nos régions historiques »…Un peu fort de café !!! Si l’on regarde le programme national du FN il est pour la suppression des assemblées régionales (hantise du modèle fédéraliste allemand et crainte des régions fortes type Laënder) et il base sa réforme de l’état sur le triptyque communes.départements-Etat. Le FN est un parti fondamentalement anti-régions, anti-décentralisation et donc purement jacobin…sans doute le plus de tous d’ailleurs !

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