Rennes. Rixes et violences sur fond d’alcool

11/05/2016 – 07H55 Rennes (Breizh-info.com) – Rennes ne défraye pas la chronique seulement à cause de ses manifestations accompagnées de pillages comme au cinéma Gaumont dernièrement. Elle connaît aussi la délinquance ordinaire, en progression alors que les jours embellissent et rallongent.

Dans la nuit du 8 au 9 mai, deux jeunes de 21 et 22 ans se sont livrés à des agressions dans le centre-ville de Rennes, après trois heures du matin. Pendant que l’un filmait, l’autre tapait. Quatre victimes en ont fait les frais. Une a eu la mâchoire fracturée tandis que sa compagne, qui s’était interposée, a été jetée à terre avec violence. Deux autres passants choisis au hasard par les deux jeunes ont eu respectivement trois et dix jours d’ITT.

Interpellés peu après par les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité), ils se sont révélés complètement ivres. Placés en cellule de dégrisement, puis en garde à vue, les deux jeunes, inconnus des forces de l’ordre et natifs de la périphérie rurale de Rennes, ont été auditionnés. Ils ont été finalement remis en liberté sous contrôle judiciaire et seront jugés le 27 juin prochain pour violences en réunion et en état d’ivresse.

Toujours sur fond d’alcool, les policiers rennais sont intervenus le 7 mai tard le soir pour une rixe sur la place de la République. Au cours de celle-ci, une personne a été griévement blessée par des tessons de bouteille. La victime a été transportée à l’hôpital tandis que l’auteur des violences a été interpellé. Domicilié à Rennes, il est déjà défavorablement connu de la police pour des faits de violence et traîne dans le quartier République. Il a été libéré sous contrôle judiciaire et sera jugé ultérieurement en correctionnelle.

Le même jour, samedi 7 mai, les policiers rennais interpellaient un jeune ivre qui errait en ville, un katana (sabre japonais) à la main. Originaire de la région parisienne, ce jeune de 24 ans, SDF depuis 2012 et connu de la justice, n’a pipé mot à l’audience de comparution immédiate du 9 mai, où il passait pour port d’arme prohibé en récidive. Son procès a été reporté au 14 juin, mais il a été maintenu en détention d’ici là. Une expertise psychologique a aussi été ordonnée, dans l’espoir d’éclairer les juges sur la personnalité du prévenu.

Crédit photo : DR
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