10/05/2016 – 17h00 Rennes (Breizh-info.com) – Deuxième agression en quelques mois pour les responsables de l’UNI (syndicat étudiant de droite) à Rennes. La scène s’est cette fois-ci déroulée ce mardi 10 mai 2016. Après avoir quitté la manifestation organisée par La Manif pour Tous contre la GPA (Gestation pour Autrui), Michel Nézard et Brieuc Quil, tous deux responsables du syndicat étudiant, rentrent chez eux en passant par la Place Sainte-Anne. Ils tombent alors nez à nez avec un cortège de manifestants d’extrême-gauche, qui occupent la place ainsi que la salle de la Cité depuis que Nathalie Appéré leur en a donné les clés, la semaine passée.
Voyant ces derniers saccager du mobilier urbain et taguer une caméra de vidéo-surveillance, Brieuc Quil prend une photo des délinquants. Aussitôt repéré, ils lui tombent dessus, lui demandent d’effacer immédiatement sa photo. Mais ils ont été reconnus par des manifestants en leur qualité de militants de droite ; les deux hommes sont alors roués de coup par plusieurs manifestants, qui leur diront notamment « ici, vous n’êtes pas chez vous. Ici c’est Rennes, vous n’avez rien à faire ici, dégagez », tout en leur affirmant : « vous n’avez pas le droit de traverser la place Sainte-Anne, on est chez nous ici ! ».
Une plainte devrait être déposée dans les prochaines heures, et les deux victimes feront constater leurs blessures (à la mâchoire et au coccyx notamment). Mais c’est l’énervement qui prime pour l’heure : « la place Sainte-Anne est devenue, comme la salle de la Cité voisine, une zone de non droit entièrement gérée par l’extrême gauche. Les policiers restent en retrait » nous explique Michel Nézard. Les jeunes rennais de droite attendent également un peu plus de soutien de la part des élus Républicains.
Au sein des commerçants rennais, et notamment du Carré Rennais, qui regroupe plusieurs commerçants du centre-ville, c’est la colère qui monte depuis plusieurs jours. Certains nous confient craindre à chaque manifestation pour leurs boutiques, et perdre beaucoup d’argent. « Je ne suis que commerçant, je ne suis pas millionaire » nous confie, furieux, l’un d’entre eux. « Certains collègues envisagent de s’armer , au cas où. Est ce qu’on doit en arriver là pour que la municipalité et l’État fassent leur travail et nous laissent faire le nôtre en paix ?».
La tension est palpable dans les conversations que nous avons pu avoir. La peur d’être récupéré politiquement également. « Si on manifeste on va nous taxer d’extrémistes, alors que ce sont ces petits cons les extrémistes . Si on ne bouge pas, on va finir par fermer boutique ».
Malgré les violences récurrentes, malgré l’alcoolisation massive dont sont témoins des riverains, l’occupation de la salle de la Cité vient même d’être prolongée jusqu’au 16 mai par Nathalie Appéré (PS), sur exigence expresse des quelques dizaines de manifestants qui l’occupent et « pour ne pas ajouter de la tension à la tension » (sic).
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3 réponses à “Rennes. Les responsables de l’UNI tabassés place Sainte-Anne par l’extrême-gauche”
#Rennes est devenu une enclave d’extrême gauche en totale autonomie avec la complicité de la mairie et la préfecture.
C’est aberrant que cela se passe dans notre pays. Les casseurs seront-ils toujours les plus forts? Et les policiers dans tout cela, ne sont-ils pas là pour éviter le lynchage? Comment peuvent-ils encore faire leur métier et en être fier?
Les casseurs sont des gauchistes purs et durs et le gouvernement actuel ne veut pas qu’on y touche !! C’est leur électorat !! Ce qui prouve que la gauche au gouvernement est la plus dangereuse de tous les partis politiques !!