10/05/2016 – 08H10 Nantes (Breizh-info.com) – Le 8 mai est le jour de la fête nationale civile de Jeanne d’Arc – même si la loi de 1920 la fixe au 2e dimanche de mai et l’Eglise au jour où elle fut brûlée vive sur le bucher de Rouen, le 30 mai. La plus grande célébration se tient à Orléans. Cette année, les fêtes johanniques – présidées par le ministre de l’économie Emmanuel Macron – ont rassemblé encore plusieurs dizaines de milliers de personnes. D’autres hommages sont organisés dans de nombreuses villes de France.
C’est le cas de Nantes, où une statue de Jeanne d’Arc fait face à l’église Saint-Donatien, toujours en travaux suite à l’incendie qui en a ravagé les toitures en juin dernier. L’église-basilique actuelle est dédiée aux saints Donatien et Rogatien, premiers chrétiens nantais martyrisés à la fin du IIIe siècle (289). Mais elle est un peu le sanctuaire patriotique nantais. Elle fut en effet érigée suite au vœu de l’évêque Mgr Félix Fournier. Celui-ci avait fait le voeu de reconstruire l’église des saints Enfants nantais si le diocèse de Nantes était préservé de l’invasion prussienne. L’église, devenue basilique en 1889, fut commencée en 1872 et achevée en 1901.
Ce 8 mai 2016, à 11h30, une manifestation était organisée par les royalistes nantais – notamment l’Action Française et l’Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire – au pied de la statue de Jeanne d’Arc. Plusieurs dizaines de personnes étaient présentes afin d’honorer la sainte vierge combattante. Par sa détermination, la France a renversé le cours de la guerre de Cent Ans et a pu gagner contre les anglais. Plusieurs gerbes ont été posées au pied de la statue, avec une banderole « par Jeanne d’Arc la France royale unie, souveraine, catholique ».
« Sainte Jeanne d’Arc a combattu pour virer les envahisseurs hors de France, elle était déterminée, confiante et fervente alors que tout semblait perdu, elle a su rassembler autour d’elle, elle qui n’était qu’une bergère, elle a tenu tête aux plus grands du Royaume et a gagné. Elle s’est aussi sacrifiée pour la France , et après sa mort, d’autres ont continué son œuvre et achevé la libération du pays », nous confie avec émotion Michel, un nantais présent à la cérémonie. « Aujourd’hui aussi la France est divisée, envahie, tout le monde se querelle au lieu de s’unir pour la Patrie. Il nous faudrait une nouvelle Jeanne d’Arc ».
Crédit photo : Christophe Bertin (DR)
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4 réponses à “Nantes. Hommage à Jeanne d’Arc”
Exemple de la tartuferie !
Commémorer Jeanne d’Arc à Nantes alors qu’à cette époque la Bretagne n’est pas encore française et que Jeanne d’Arc n’avait rien à voir avec la Bretagne, c’est comme si on commémorait la naissance à Brest de Clovis et de son empire franc ou de St Louis sous son chêne dans le jardin du Thabor à Rennes !
Qu’est-ce qu’il faut pas faire pour secouer des drapeaux tricolores qui on ne pas peut pas dire ont apporté la paix en Bretagne..
Pour continuer mon commentaire :
Je propose même de remplacer cette statue par une héroine bretonne comme Jeanne de Flandre ou alors un des nombreux compagnons bretons qui se sont venus épauler Jeanne d’Arc dans son combat en France…
Pitié… Une malade mentale, avec du panache néanmoins, mais une statue pour elle à Nantes quand pas une de Nominoë et d’Alain Barbe-Torte dans l’espace public ? Ces Chrétiens devraient mille fois plus rendre hommage à celui qui a chassé les Vikings païens qu’à celle qui osait imposer la volonté de Dieu dans un vulgaire conflit géopolitique, en le prolongeant d’ailleurs, et renvoyant encore plus d’âme au ciel.
Et quel lien direct avec Nantes, cette Lorraine, vedette d’Orléans ? La France ? Ah… Ça… Et ben. Que l’Occident n’aurait été encore plus puissant, encore fougueuse en ce début de siècle, et l’Europe une âme plus évidente, si l’histoire avait connue un Royaume-Uni d’Angleterre et de France. La Bretagne en particulier aurait pu y gagner. Alors on ne refait pas l’Histoire, bien trop complexe pour ça, mais on peut savourer l’ironie de voir les BBR comprenant avec un train de retard, et bien trop tard, que leur culture pourrait bien disparaître de leur vivant.
Et ceux qui savaient sont rancuniers.
« Mais elle est un peu le sanctuaire patriotique nantais. »
Disons plutôt, le lieu de rencontre de ceux qui n’ont pas ouvert un livre depuis qu’ils ont quitté l’école et qui fantasment devant une pucelle en se prenant pour des Français.
Car voir un lien entre la Bretagne, un pays indépendant au 15ème siècle et qui plus est neutre dans le conflit de la guerre de cent ans et ayant contribué à des accords de paix entre les belligérants (notamment au Château de Basse Goulaine à coté de Nantes), il faut avoir une bonne dose d’inculture.
Et la participation de Gilles de Retz au coté de Jeanne-d’arc, comme mercenaire, ce qui se faisait souvent à l’époque, n’y change rien.
Ils en font de sacrés Monarchistes nos Nantais incultes, à l’évidence incapables de citer le nom des souverains (rois et ducs) de la Bretagne.
Au niveau de la culture, ils ne valent pas mieux que des gamins déracinés des quartiers de Nantes!
Ils agitent le Tricolore comme d’autres agitent les pavés… sans conscience ni raisonnement! (Les 2 faces d’une même pièce)