03/05/2016 – 11h00 Nantes (Breizh-info.com) –Les policiers de la cellule de lutte contre les incendies de véhicule (Cliva) de Nantes viennent d’identifier les incendiaires présumés de la Citroën Saxo. Cette voiture avait été incendiée sous les yeux des caméras, le 31 mars 2016 à l’occasion des manifestations contre la loi Travail. Cinq individus, âgés de 15 à 17 ans, tous d’origine extra-européenne, ont été convoqués puis placés en garde à vue ces derniers jours. Ils ont avoué les faits. Relâchés, ils feront l’objet de poursuites pénales, ultérieurement. Ils pourraient s’en tirer avec une simple réparation pénale.
La scène s’était déroulée le 31 mars dernier, chaussée de la Madeleine, à Nantes. Sur une des vidéos qui avait fait le buzz sur les réseaux sociaux, l’un de ces « jeunes de cité » avait été vu en train de briser la vitre de la Citroën Saxo puis desserrer le frein à main. Le véhicule avait été retourné avant d’être poussé dans un brasier et entièrement détruit. La scène avait été vue de l’hôpital par le propriétaire du véhicule, un interne en médecine. Qui a dû prendre à sa charge une partie des frais d’enlèvement…
Lors des manifestations contre la Loi Travail, des bandes ethniques provenant de cités nantaises se sont souvent mêlées aux manifestants afin d’en découdre avec la police et même de s’en prendre à plusieurs manifestants comme l’ont montré des vidéos circulant sur les réseaux sociaux.
Une voiture de la marque Porsche avait également été incendiée par des manifestants d’extrême-gauche, voyant sans doute dans cette marque le symbole du capitalisme ; sauf que cette voiture appartenait en réalité à un électricien de 30 ans, endetté pour pouvoir s’offrir cette luxueuse voiture. Interrogé par un quotidien local, son père avait maladroitement pris sa défense, arguant du fait que son fils n’était « ni facho, ni capitaliste », indiquant indirectement que ces deux qualificatifs donnent plus de légitimité pour qu’on incendie leur voiture.
https://www.youtube.com/watch?v=at9frluz2FQ
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Nantes. 5 « jeunes des cités » poursuivis après l’incendie de la Saxo”
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