26/04/2016 – 07H15 Nantes (Breizh-info.com) – Une fois n’est pas coutume, alors que de nombreux cambriolages ont lieu toutes les nuits en Loire-Atlantique, trois cambrioleurs ont été arrêtés quasiment sur les lieux de leur forfait le 15 avril dernier. L’équipe, qui circulait dans une Mercedes Vito blanche immatriculée à l’étranger, était composée de trois personnes âgées de 21 à 35 ans, dont un « Roumain » et deux autres issues de la communauté des gens du voyage.
Ce sont des riverains qui avaient signalé la présence de deux individus encagoulés, dont un avait un pied de biche sur lui, le 15 avril vers 16 heures, au lieu-dit la Borne situé tout près du croisement de la RD93 et de la 2×2 voies Nantes – Vannes (RN165). Un troisième suspect faisant le guet dans une Mercedes Blanche est aussi repéré et l’immatriculation transmise aux forces de l’ordre. Huit voitures de la compagnie de gendarmerie de Nantes sont engagées et interceptent le véhicule à Couëron. Les trois suspects avaient forcé l’entrée de la maison au pied de biche, entièrement fouillé les lieux mais, ayant remarqué qu’ils avaient été repérés par des voisins, ils n’avaient eu le temps de s’emparer de quelques objets.
« Je vais la crever putain de sa mère ! ».
Ces trois cambrioleurs sont jugés le 18 avril en comparution immédiate après deux jours et demie de garde-à-vue. Il y a A. Anghelescu, de nationalité roumaine, Brandon R. et Yann P., tous deux issus de la communauté des gens du voyage. Tous trois sont très défavorablement connus de la justice pour de nombreux délits similaires. Le tribunal les reconnaît coupables d’effraction et de vol, et confisque la Mercedes, ainsi qu’une cagoule et un talkie-walkie retrouvés sur les suspects par les gendarmes. Tous trois sont condamnés à 12 mois fermes avec mandats de dépôt, et deux d’entre eux voient des condamnations avec sursis révoquées. A. Anghelescu voit une condamnation pour trois mois de sursis mise à l’épreuve prononcée le 6 février 2015 révoquée, cela lui fait donc 15 mois de prison ferme, tandis que Yann P. voit une peine de 6 mois avec sursis prononcée à Rennes le 14 janvier 2011 révoquée, il fera donc – en théorie – 18 mois de prison. Les trois condamnés partent la mine sombre, l’un d’eux crie des insultes en direction d’une avocate, « je vais la crever putain de sa mère ! ». Une partie civile se voit attribuer 250 € pour les objets volés, 500 € pour le préjudice matériel causé par les voleurs et 800 € de dommage moral. Une autre partie civile est déboutée pour ne pas avoir chiffré son préjudice.
L.B. Greffe
Crédit photo : ADEUPa Brest/Flickr (cc)
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