Le gouvernement est-il en train d’acheter les syndicats opposés à la Loi Travail ?

18/04/2016 – 06H30 Nantes (Breizh-info.com) – La CGT et FO mènent la fronde contre la Loi Travail et le gouvernement. Vont-elles continuer alors que ce dernier se montre si prévenant avec leurs retraités, recasés à de très rémunératrices fonctions aux frais du contribuable. Au temps de l’UIMM, on appelait cela mettre de l’huile dans les rouages. Aujourd’hui, dans le pays de la COP21, serait-ce du recyclage ?
Lorsque François  Hollande était arrivé au pouvoir, il avait intronisé François Chéréque, ancien secrétaire général de la CFDT, et infirmier de métier, comme inspecteur général des affaires sociales (IGAS). Et Ayrault avait parachevé le travail en le nommant en janvier 2013 superviseur national du plan de lutte contre la pauvreté. Il devait évaluer la pertinence des aides allouées aux 4.7 millions de français vivant avec moins de 800 € par mois. Faute de résoudre la pauvreté en général, cette décision améliorait sensiblement sa situation  financière, puisqu’il devait toucher 7257,55 € netpar mois, contre 4500 du temps de la CFDT.
Un autre responsable syndical, François Lardy, spécialiste du chômage à FO, devrait être recasé sous peu à l’IGAS. Ce qui lui permettra de ne plus être au chomage et de toucher jusqu’à 115.000 € de salaire annuel.
Autre retraité qui va être recasé avec les meilleurs soins du gouvernement, Thierry Lepaon. Ejecté de la CGT, il sera parachuté à la tête de l’agence nationale de la lutte contre l’illettrisme. Petit souci, cette agence – dont la gestion impeccable était saluée – et qui n’emploie « que » 12 personnes pour un budget de 1.2 millions d’€ dont 600.000 apportés par l’Etat, ne rémunère pas son président. Qu’à cela ne tienne ! Le gouvernement va faire à Thierry Lepaon une agence sur mesure pour qu’il puisse faire la roue. La nouvelle agence de la langue française, selon le Canard Enchaîné, rémunérera son président. Ce dernier coûte encore très cher à la CGT qui lui verse 4200 € de salaire par mois et 2000 € pour le loyer de son appartement de fonction, ainsi que des frais divers. Soit plus de 150.000 € depuis son départ en février 2015, selon Le Parisien.
Crédit photos : DR
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Une réponse à “Le gouvernement est-il en train d’acheter les syndicats opposés à la Loi Travail ?”

  1. Thierry dit :

    c’est vraiment une question? ???

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