08/04/2016 – 04H00 Sainte-Anne d’Auray (Breizh-info.com) – Le dimanche 10 avril 2016, à Sainte-Anne d’Auray, Yannig Baron entamera une grève de la faim afin de dénoncer le manque d’ambition du conseil régional en matière de langue bretonne. Yannig Baron est un ancien militant du MOB (Mouvement pour l’Organisation d’une Bretagne libre) et de l’UDB (Union Démocratique Bretonne). Il est également le fondateur de Dihun, association des parents d’élèves pour l’enseignement de la langue bretonne dans les écoles privées et de Breizh Impacte, « un laboratoire d’idées et de projets collaboratifs à construire pour une Bretagne belle, prospère, solidaire, dans une Europe et un Monde plus unis.». Il avait été nommé « Breton de l’année » en 2000 par Arvor Magazine et décoré de l’ordre de l’Hermine en 2004.
Yannig Baron n’en est pas à sa première grève de la faim ; celle-ci sera en effet sa cinquième en trente ans, à chaque fois en faveur du breton et de sa place dans la vie publique bretonne. Il entamera sa démarche militante dimanche, devant le mémorial de Sainte-Anne d’Auray, édifié entre 1922 et 1932 par les diocèses de Bretagne en mémoire des 240 000 Bretons tombés durant la Première Guerre mondiale.
Sa décision fait suite à la venue d’une délégation de Breizh Impact, le 14 mars dernier, au Conseil régional de Bretagne. Les militants bretons y ont évoqué « le besoin d’une nouvelle politique culturelle et linguistique en Bretagne.» mais affirment n’avoir par rencontré d’écho suffisant à leurs demandes. « Breizh Impacte a remarqué l’absence de vision de la Région, son manque criant de perspective et de projet à long terme dans ces domaines. La vice-présidente chargée des langues semble satisfaite de mesurettes à la marge, négociées sans concertation préalable avec le rectorat. Ces mesurettes sont loin de constituer un projet politique digne de ce nom.» indique l’association dans un communiqué.
« Il est normal qu’un pays défende sa culture. C’est un droit imprescriptible des peuples. C’est aussi un droit imprescriptible des peuples. C’est aussi un droit imprescriptible pour la Bretagne qui a une culture vivante. Or, un grand nombre de représentants de la société civile demandent depuis des mois à la Région la mise en place d’une nouvelle politique linguistique et culturelle, sans recevoir de réponse. Breizh Impacte attend donc impatiemment que la Région fasse des propositions pour avancer sur les dossiers présentés avec une ambition à la mesure des enjeux.»
Pour le moment, le Conseil régional de Bretagne n’a pas réagi à cette annonce, et la grève de la faim de Yannig Baron devrait donc débuter dimanche 10 avril 2016.
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Une réponse à “Sainte-Anne d’Auray. Yannig Baron en grève de la faim pour la langue bretonne”
@BEGARRAZ on parle le breton ou le gallo à saint Anne D’Auray!