06/04/2016 – 08H00 Paris (Breizh-info.com) – Lundi 4 avril étaient diffusés, sur Canal +, les deux premiers épisodes de Section zéro, la nouvelle série réalisée par Olivier Marchal (Braquo, 36 quai des orfèvres) . L’intégralité des épisodes est disponible sur Canal + à la demande (et donc prochainement en téléchargement). Verdict : fuyez !
Tant de publicité, d’argent investi pour aboutir à un tel navet ! Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer dans la tête d’Olivier Marchal ? Le besoin d’argent ? On se souvient qu’il avait arrêté de travailler avec une société proche de Canal + (Capa productions) après la première saison de Braquo.
Pour vous situer l’histoire : En Europe, dans un futur proche, les Etats endettés ont renoncé à leur souveraineté au profit de multinationales, immenses agrégats économiques ultra-puissants. Parmi ces nouvelles « sociétés titans », Prométhée, l’une des plus puissantes et dangereuses, ne cesse d’étendre son emprise sur la Fédération. Son but : remplacer la police par une milice privée, le Black Squad, dirigée par le dangereux Munro, et créer une armée d’hommes robotisés, les Mékas. Sirius, flic idéaliste, veut se battre pour empêcher la disparition du monde dans lequel il a vécu. Il va entrer en résistance et diriger un groupe d’élite, la Section Zéro, qui utilise tous les moyens, y compris l’illégalité et la violence. Derrière ce combat politique se joue également pour lui le combat d’un père et d’un mari pour retrouver les siens.
Le sujet pouvait être intéressant (un futur proche, le règne des multinationales et des entreprises de sécurité privées, la guerre civile, les séparations en fonction de l’argent …) sur le papier. Réalisé par Marchal – à qui l’on doit tout de même les magistraux 36 Quai des Orfèvres, Braquo saison 1 et à un niveau moindre Les Lyonnais – on pouvait s’attendre à une série coup de poing, en huit épisodes .
Et bien le résultat est tout autre : des acteurs tous aussi insipides les uns que les autres, surtout les acteurs principaux (mais qu’est ce que le grand Tcheky Karyo est venu lui aussi faire dans cette galère ? ) , une histoire bateau, formatée, vue et déjà vue. L’histoire va vite, très vite. Impossible de comprendre les personnages, ni de retrouver la noirceur qui caractérise certains bijoux d’Olivier Marchal. Après trois épisodes sur 8, et une envie de tout arrêter dès le premier, le jugement semble objectif : Section Zéro, c’est comme si le commissaire Moulin à la retraite avait rencontré Robocop 11 et la version Népalaise de Mad Max. C’est un navet, il n y a pas d’autres mots.
On regrettera également qu’Olivier Marchal verse dans le politiquement correct version Francis Lalanne et dans les clichés : les méchants sont presque tous des hommes de l’Est et/ou des « mâles blancs hétérosexuels », la flic lesbienne, le monde des méchants bercé par le rock and roll et les looks gothiques …autant il est facile d’imaginer un monde dirigé par les multinationales dans dix ans, autant les gothiques et les nazis ne sont pas pressentis pour être les gros « méchants » de demain .
Autant Canal + avait frappé fort il y a quelques mois avec Baron Noir, autant Section Zéro fait retomber le niveau, lourdement. Alors que la saison 4 de Braquo se profile enfin à l’horizon, on commence sérieusement à s’inquiéter …
Section zéro : passez votre chemin !
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Une réponse à “Section zéro (Canal +). Olivier Marchal réalise une série navet”
quel est le con qui a écrit cet article? si t’aime tu la ferme et tu passe ton chemin ensuite et attend toi bien a vire réellement ce qui ce passe dedans grasse a nos connards de de traitres de gouverneurs et cette putain d’union européenne il n’y en a plu pour très longtemps !!!!!