23/03/2016 – 03h45 Vannes (Breizh-info.com) – Samedi 19 mars, de 5 h 30 à 8h, quatre rennais ont vandalisé sept magasins et une voiture alors qu’ils rejoignaient la gare depuis le port. La bande a aussi mis le désordre à la gare, en essayant de monter sans billets dans le train pour Rennes. Deux des quatre vandales viennent d’être condamnés à huit mois de prison dont 2 ferme. Ils ont aussi l’interdiction de retourner à Vannes. L’audience pour les intérêts civils a été renvoyée au 15 octobre 2016.
Samedi, vers 5 heures du matin, ce sont quatre rennais âgés de 17 à 21 ans qui se font refuser à l’entrée d’une boîte de nuit installée sur le port ; les quatre jeunes avaient déjà fait la fête toute la nuit dans le chef-lieu du Morbihan. Ils décident alors de se venger, et sur leur trajet vers la gare, fracassent plusieurs vitrines de magasins. Ce sont ainsi les boutiques Antonelle (rue Billault), Cybelle (place Lucien Laroche), les bijoux de Nico (rue de la Monnaie), le Minor (place Saint-Pierre), Monoprix (rue du Méné), les pompes funèbres Eco plus (rue Victor Hugo) et Breizh Informatique (rue Saint-Symphorien) qui sont attaquées. Les quatre jeunes – parmi lesquels deux sont de type nord-africain et deux de type européen – cassent les vitrines, essaient de forcer l’entrée du Monoprix et raflent ce qu’ils peuvent trouver. En chemin, ils auraient aussi vandalisé une voiture.
Un livreur de légumes les a vu oeuvrer et appelle la police. Un peu plus tard, vers 8 heures, c’est la SNCF qui appelle les forces de l’ordre car quatre jeunes mettent la zone après s’être faits refuser la montée dans le train de Rennes, car ils n’avaient pas de billets. La police fait le lien, fonce à la gare et interpelle un jeune majeur qui avait sur lui 6 grammes d’un produit qui ressemblait beaucoup à de l’héroïne. Les trois autres ne sont pas loin : après l’arrestation de leur camarade, ils reviennent à la gare, où ils finissent par être arrêtés aussi. La police retrouve sur l’un d’entre eux 60 bijoux piqués plus tôt en centre-ville. Tous quatre sont placés en garde à vue.
Deux d’entre eux – un mineur de 17 ans et un majeur – sont libérés. Le dernier avait un rôle mineur dans les événements, tandis que le mineur – connu des forces de l’ordre – devrait être convoqué par un juge pour enfants. Deux majeurs de 19 et 20 ans, eux aussi défavorablement connus de la justice, ont été reliés aux vandalismes du centre-ville et ont été jugés en comparution immédiate.
« Il arrive parfois que des jeunes qui reviennent de discothèque cassent des rétroviseurs de voiture, ou même très rarement une vitrine de magasin. On arrive rarement à retrouver les auteurs, mais vu l’heure et l’endroit où ça se passe, on sait que ce sont des retours de discothèques. Cependant, sept magasins à la suite, c’est tout à fait exceptionnel », remarque un policier vannetais. « Ce qui est dramatique, c’est la bêtise des auteurs, et le fait que ce sont des actes quasi-gratuits. Ils n’ont raflé que quelques babioles voire rien dans la plupart des magasins, mais le préjudice de leur intrusion s’élève à plusieurs centaines voire milliers d’euros pour chaque enseigne ». Les jeunes vandales rennais n’ont pas donnée d’explication à leur équipée sauvage, sinon qu’ils étaient tout à fait bourrés.
Crédit photo : Wikipedia
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