On connaissait les Éditions Ring spécialistes des « livres chocs » comme pouvaient en témoigner les différentes sorties de livres de Laurent Obertone (La France Orange Mécanique, La France Big Brother, Utoya …) ; le succès de la maison d’édition la conduit à sortir sa collection de poche : « La Mécanique Générale ». « La mécanique générale éditera les œuvres les plus marquantes de Ring, devenues indisponibles en grand format et des oeuvres inédites. Sollicité par de nombreux éditeurs poches depuis sa création, Ring conserve son indépendance en créant sa propre marque poche. En janvier 2016, paraîtront simultanément La Femme qui valait trois milliards (Boris Dokmak), Utøya en édition mise à jour (Laurent Obertone), 999 ans de serial killers et Qui a tué le Dahlia Noir ? (Stéphane Bourgoin) » indique l’éditeur.
La femme qui valait trois milliards, de Boris Dokmak, fait partie de cette nouvelle collection. Et l’on peut dire que si vous avez un long trajet, en train ou en avion , cela sera le format idéal pour plonger dans les 800 pages de ce polar saisissant. L’auteur est une des grandes révélations du polar de ces dernières années.
Voici le sujet du livre :
À Bruges, le lieutenant Borluut, flic obsessionnel, se refuse à lâcher l’enquête sur la troublante » momie du canal « .
À Los Angeles, Almayer, un privé carburant à l’étherine et aux alcools blancs, se charge de remonter la piste de » P.H. « , la petite princesse blonde de Beverly Hills que les tabloïds ont oubliée.
Entre eux, c’est le carnaval des pourris : narcotrafiquants, mercenaires, jet-setters cocaïnés, flics déglingués, agents corrompus du Secret Service, archéologues déjantés…
Leurs routes, entre le désert brûlé du Mexique, la Californie crépusculaire et les neiges ternies de la Grande Russie se croiseront-elles un jour ? Car tous, sans le savoir, courent après la même ombre : la femme qui valait trois milliards.
L’histoire est décapante, déconcertante, terriblement prenante ; les points de vue, les époques, les intrigues sont alternés, croisés, recoupés, sans que l’on perdre le fil de l’histoire. A la fin du livre, on se dit qu’il faut impérativement qu’une série télévisée ou qu’un grand film vienne mettre en image , une autre image que celle de notre imagination, ce roman.
Les amoureux du polar doivent acquérir La femme qui valait trois milliards, de Boris Dokmak, les yeux fermés.
Boris Dokmak – la femme qui valait trois milliards – la mécanique générale (ring) – 9,9 €
Crédit photo : DR
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