19/03/2016 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) – L’ AFER – Association Française d’Epargne et de Retraite – réunissait ses adhérents à la cité des congrès de Nantes mardi 15 mars à l’occasion de ses 40 ans d’existence et de combat. Celle-ci a en effet joué un rôle essentiel dans l’évolution des contrats d’assurance-vie en créant des formules souples et transparentes. Elle a ainsi contraint les autres intervenants à modifier profondément leur pratique et à réduire les niveaux de frais payés par les assurés. Depuis elle a toujours figuré dans le peloton de tête des rendements.
Au cours de ce rassemblement, l’actuel président, Gérard Bekerman, a retracé le parcours de l’association. Il a rappelé les nombreux combats conduits contre les appétits des divers gouvernements et ministres des finances pour modifier le statut fiscal des contrats d’assurance-vie et taxer les épargnants. Le dernier en date est celui qui a permis d’obtenir le changement de la doctrine Proriol – Bacquet en matière de succession lors du décès d’un des conjoints souscripteurs d’un contrat. En effet les héritiers pouvaient payer des droits sur sa valeur de rachat. Celle-ci était rapportée à la succession alors que les héritiers ne recevaient pas les capitaux. Gérard Bekerman a insisté sur le message de l’association aux politiques : » L’épargne est une chance, respectez la « . C’est pour cette raison qu’ « il faut interdire toute rétroactivité fiscale. « . En ce qui concerne l’offre aux adhérents, « on aime les choses simples » contrairement aux concurrents. Tout cela est synthétisé dans « le pacte de l’épargne et de l’assurance-vie » remis aux participants.
La réunion a également permis d’exposer les modalités de fonctionnement de l’association, les divers contrats et supports proposés, le rôle de la société AVIVA qui gère les fonds.
Didier Campa, son représentant, est alors intervenu. Il a exposé son point de vue sur la situation économique. En particulier, il a récapitulé les facteurs de risque. Les premiers qu’il a retenus sont des éléments objectifs : ralentissement de la croissance chinoise, récession de plusieurs pays émergents dont le Brésil, incidence des variations du cours du pétrole, volatilité des devises, risque de déflation.
En est-il de même quand il ajoute le « populisme » et le « Brexit »? Ne s’agit-il pas plutôt d’opinions idéologiques et politiques et non le seul fruit d’une analyse rationnelle? Réaction d’un adhérent à la sortie : »Il est regrettable qu’il reprenne ainsi les poncifs de la pensée dominante et ignore les analyses des nombreux économistes et analystes alternatifs qui ne partagent pas cette vision comme Jacques Sapir, Paul Jorion ou Hervé Juvin.«
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