11/03/2015 – 06H00 Lannion (Breizh-info.com) Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, rêve de l’Elysée. Les patrons du CAC 40 l’y verraient volontiers, si bien qu’ils commencent à mettre la main au portefeuille pour financer la mise sur orbite de la fusée Macron. Une fusée « totalement libérale », cela va de soi.
Le premier, l’hebdomadaire « Valeurs actuelles » ( 4 février 2016), a annoncé le démarrage de l’opération, en insistant sur la rivalité Macron/Valls ; il parait que ce duel fera un mort car « ils sont sur le même morceau de viande ».
Tout naturellement, l’hebdo de la gauche libérale, « l’Obs », un mois plus tard, a exposé le « plan secret pour 2017 » de « la fusée Macron ». Avec l’aide de ses amis industriels, Macron envisage de lancer un laboratoire d’idées qui sera « une force de proposition permanente pour permettre l’émergence d’une alternative progressiste. Elle y contribue par la réflexion, l’étude et l’action ponctuelle, en ne s’interdisant pas de soutenir des initiatives proprement politiques ou de participer à des campagnes électorales ». Deux livres seront publiés prochainement. « Un ouvrage qui explique la place que la France doit avoir dans le nouveau monde, et un autre, plus petit, en forme de manifeste », détaille un collaborateur.
Quelques parlementaires sont déjà montés dans le train Macron. Des Bretons sont du voyage. Richard Ferrand (PS, Carhaix), qui fût le rapporteur de la loi Macron à l’Assemblée nationale. Mais aussi Corinne Erhel (PS), député de Lannion, transformée en groupie du banquier-ministre : « il porte un projet de société. C’est quelqu’un qui vit avec son temps, qui a une vision non pas sécuritaire, mais internationale des mutations numériques, écologiques, sociétales, et le souci constant de l’égalité des chances, de ne laisser personne sur le bord de la route ».
En résumé, en cas d’empêchement de François Hollande en mai 2017, le match se jouera entre Valls et Macron, « les frères ennemis de la gauche réformiste ». Toutes les conditions sont réunies pour que le lancement de la fusée s’effectue dans de bonnes conditions : les grands patrons envoient de l’argent, des parlementaires se sont transformés en vassaux, une équipe de sept communicants travaille à plein temps pour l’hôte de Bercy… il ne reste plus qu’à songer à la manière de mener une campagne numérique, puisque « les syndicats et les partis sont morts ».
Le mardi soir, Jean-Yves Le Drian invite à dîner à l’hôtel de Brienne les ministres catalogués « Hollandais ». Macron n’y est pas invité …
Photo : DR
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4 réponses à “Ces députés bretons qui soutiennent Emmanuel Macron”
mais 2, c’est peu…
le nouveau candidat des médias.
il est dommage que le debat politique puisse se limiter a tel ou tel personnage, sans qu’aucunes vraies idees soient abordées!! en plus c’est un futur choix a faire entre un « eternellement lié à……. » et un ancien « employé et utilisé maintenant de la banque roth…. »
Le poulain Rothschild, comme Hollande……..tout un programme.