18/02/2016 – 06h30 Lorient (Breizh-info.com) – Au mois de janvier 2016, une association « humanitaire » a vu le jour en Morbihan ; il s’agit d’Utopia 56, qui regroupe des bénévoles ayant entrepris un travail de collaboration avec les « migrants » de Calais. Depuis, plusieurs dizaines de Bretons se rendent à Calais chaque semaine afin d’y aider ces populations illégales sur le sol français.
« Un afflux important de réfugiés arrive depuis cet été dans le bidonville de Calais, (que certains appellent la Jungle). Choqués par l’état sanitaire du camp, conscient que l’Etat ne pourra pas tout faire, l’association Utopia56 s’est créé pour aider des bénévoles à venir sur place et à permettre que le camp soit un peu plus humain. Construire des abris pour que les migrants ne passent pas l’hiver sous tente. Aider à vider les tonnes de détritus accumulés pendant les mois où personne n’a aidé les réfugiés sur cette question sanitaire. Trier des vêtements, aider en cuisine, distribuer des repas, nettoyer les toilettes, aider au passage des douches. Utopia56 dispose d’un appartement à Calais et de contacts pour héberger des bénévoles à moindre coût et les encadrer sur le terrain, selon les besoins des associations «L’Auberge des migrants», «Salam », «La Vie Active».» peut-on lire sur le site Internet de l’association, qui a su trouver un écho très favorable dans la presse subventionnée locale (on trouve pas moins de 10 articles sur Internet, issus des deux principaux quotidiens en Bretagne, faisant la publicité pour l’association ).
Il est vrai que l’un des responsables de l’association, Yann Manzi, n’est pas un inconnu dans le milieu culturel breton ; il est très impliqué dans les grands festivals, des Vieilles Charrues à Faites du Bruit (Landerneau), en tant que chef de la régie du camping lors de ces festivals. Cela lui permet d’avoir un réseau solidement constitué (y compris économiquement) pour mener ces démarches. En Bretagne, il a embarqué avec lui des membres d’Askoria Formations, un institut de formation financé en grande partie par le conseil régional de Bretagne et qui appelle ouvertement et publiquement à aider les clandestins de Calais.
Depuis sa création, ce sont ainsi 560 journées de bénévolat qui ont été consacrées à Calais par les membres d’Utopia 56. Nous avons tenté de les joindre, afin de connaitre leurs motivations, leurs orientations politiques, mais aussi afin de savoir si ils n’avaient pas l’impression de se rendre complice, en aidant les « migrants » des réseaux d’immigration clandestine – sans succès.
Calais : humanitaires et militants d’extrême gauche financés par le milliardaire capitaliste Georges Soros
A Calais, dans la « jungle », on retrouve depuis des mois (années) un grand nombre d’associations humanitaires et/ou militantes, souvent très proches de la gauche et de l’extrême-gauche internationaliste. Les « No Borders » forment une des composantes active de cette politique de collaboration mise en place en faveur de l’immigration, de la disparition des frontières, de la libre circulation des personnes. Ils n’hésitent pas à enfreindre la loi pour aider ces immigrés clandestins, comme lorsque le 23 janvier dernier, ils ont aidé les migrants à s’introduire illégalement dans le port de Calais, et à prendre possession d’un ferry, en toute impunité. Les forces de police ont en effet probablement des consignes de ne pas réprimer ces activistes ni les migrants délinquants – comme le montre cette vidéo – et de se concentrer sur la répression des opposants à l’immigration et à la Jungle de Calais.
Si autant d’associations se retrouvent dans la Jungle de Calais pour aider les immigrés, c’est au delà du bénévolat, parce que des puissants de ce monde financent leur cause. Ainsi, la nébuleuse UNITED, « united against nationalism racism, fascism, and in support of refugees and migrants » dont fait partie le collectif No Borders « Calais Migrants Solidarity » , est chouchoutée par de riches fondations ou organisations nationales et internationales : « Et là, grande surprise, on est très loin d’organisations d’extrême gauche. Pour en citer quelques unes, on retrouve, entre autre, le Conseil de l’Europe, la Commission européenne, plusieurs groupes parlementaires du Parlement européen, le Home Office (ministère de l’intérieur britannique), le département fédéral des Affaires étrangères suisse, le conglomérat d’entreprises suisses Migros, etc…» indique Jordi Vives, journaliste pour lesObservateurs.ch.
Il est question également de soutien du milliardaire Georges Soros, qui déclarait en septembre 2015 : « Tout d’abord, l’UE doit accepter au moins un million de demandeurs d’asile par an… L’UE devrait donner 15 000 euros par demandeur d’asile pendant les deux premières années afin de leur assurer un logement, des soins, une éducation ».
Lesobervateurs.ch précise en effet : « Cerise sur le gâteau, on retrouve également parmi ces soutiens, la très puissante et ultra-libérale Open Society Foundation, la fondation fondée par le milliardaire George Soros. Une fondation qui est tristement connue pour avoir, entre autre, créé l’organisation OTPOR qui a renversé le gouvernement Serbe de Slobodan Milosevic avec le concours de la CIA. En France, l’Open Society a également financé le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF), une organisation dont le président Marwan Muhamad, avait déclaré en 2011 : « Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. »
Tout ce petit monde – des humanitaires « idiots utiles » aux militants politiques chevronnés et déterminés à faire « table rase » de la civilisation européenne – se retrouve donc, avec l’appui de milliardaires incarnant le capitalisme le plus sauvage, dans la Jungle de Calais. Véritable zone de non droit, où les maisons de passe côtoient les commerces clandestins, celle-ci est une décharge à ciel ouvert et les nouveaux négriers font de l’argent sur le dos de ces milliers d’immigrés. En majorité des hommes – comme en témoignent les demandes humanitaires de vêtements exclusivement masculins – ceux-ci ont abandonné leurs familles derrière eux, fuyant parfois la guerre pendant que des femmes se battent sur le front, ou ayant cru aux mensonges répandus sur l’illusoire Eldorado européen.
Faute de volonté politique forte et radicale (prenant le problème à la racine comme la définition du mot l’indique), faute d’intervention militaire comme le réclamait Mme Bouchard, maire de Calais, en octobre, la situation devrait rester explosive, précaire et dangereuse dans les prochaines semaines. Jusqu’à ce qu’un dérapage vienne entacher tout cela ?
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
2 réponses à “Lorient. Utopia 56 avec les migrants de Calais aux côtés des No Borders et de Georges Soros”
La convergence de plus en plus évidente entre l’oligarchie capitaliste libérale et les mouvements libertaires confirme, s’il en est besoin, la thèse de Jean-Claude Michéa selon laquelle le libéralisme philosophique/politique et le libéralisme économique sont les deux faces d’un ruban de Möbius qui sont dans une continuité parfaite en dépit des apparences. Confrontée à une telle évidence, la droite libérale qui pense pouvoir concilier l’inconciliable, à savoir l’économie libérale et le conservatisme culturel, est totalement déroutée. Les libéraux conséquents sont libertaires (voir un auteur comme Gaspard Koenig par exemple) et une fois de plus, la droite fait preuve d’une grande misère intellectuelle en se montrant incapable de surmonter ses contradictions.
Ce sont les libéraux libertaires qui ont fait la Révolution de 1789 afin de faire tomber les freins à la circulation des marchandises, qu’étaient les coutumes de l’Ancien Régime, le Roi et l’Église. Le profit avant toute chose, la fin justifie les moyens, tels sont les commandements des suppôts de Mammon.
On remarquera que Soros, Rothschild, Rockfeller……le lobby « breton » est tout puissant et bénéficie de nombreuses complicités.
Les anarchistes « ni Dieu ni maître » sont avant tout des menteurs et des manipulés subventionnés, ils ont un dieu et un maître implacable est exigeant pour leur plus grand malheur.