Nantes-Doulon : 42 voitures et 3 abribus dégradés, deux jeunes interpellés

16/02/2016 – 07H30 Nantes (Breizh-info.com) – C’est ce qu’on appelle de la violence gratuite. Casser pour casser. Un garçon et une fille, deux cousins âgés de 14 et 15 ans, ont été interpellés ce dimanche matin 14 février dans le quartier de Doulon, à l’est de Nantes, après avoir dégradé une quarantaine de voitures dans la nuit du 13 au 14 février. Quatre aubettes d’abribus ont également été fracassées dans le même secteur au même moment.

Les deux jeunes, inconnus des services de police, ont reconnu la dégradation de 42 voitures, boulevard Auguste-Peneau et rue du Landreau, « par amusement ». En revanche, ils nient avoir cassé trois abribus, ceux des arrêts Basse-Chenaie, Vison et Gagnerie, situés route de Sainte-Luce, rue du Perray et boulevard Auguste Peneau respectivement.

Les deux jeunes ont donné des coups de pied dans les carrosseries, sauté sur les pare-brises, cassé des vitres latérales avec un marteau brise-vitre – découvert par les policiers dans le sac à dos de la jeune fille – ou défoncé les rétroviseurs à coups de pied. Plusieurs véhicules ont aussi été fouillés par les deux jeunes, qui avaient été surpris par une riveraine qui a appelé la police. Les policiers les ont interpellé à proximité immédiate des lieux des dégradations, et ce bien qu’ils ont tenté tous deux de s’enfuir.

Ce matin à l’aube, la police a fait la tournée du quartier et a déposé des mots sur les pare-brises des véhicules dégradés afin d’inviter leurs propriétaires à déposer plainte au commissariat central ; plusieurs plaintes ont d’ores et déjà été reçues. Les deux mineurs, interpellés dimanche matin, ont été remis dimanche après-midi à leurs tuteurs – le garçon chez un membre de sa famille et la fille à son foyer. Ils sont donc à nouveau en liberté. Ils risquent en théorie plusieurs mois de prison avec sursis pour dégradations en réunion et leurs responsables légaux devront payer plusieurs milliers d’euros pour dédommager les propriétaires des véhicules et la ville de Nantes.

Crédit photo  : DR
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