09/02/2016 – 08h00 Rennes (Breizh-info.com) – Le 3 février, une vingtaine de jeunes délinquants aux visages masqués par des capuches et armés de bâtons, barres de fer et battes de baseball sont entrés dans le lycée professionnel Coëtlogon à Rennes. Ils cherchaient un élève dans le cadre d’un règlement de comptes lié aux trafics de stupéfiants dans les quartiers sensibles alentour. Un des 3 CPE (conseiller principal d’éducation) de l’établissement s’est interposé pour leur demander de partir. Pas de chance, il a été tabassé par les intrus, qui ont fini par prendre la fuite.
Le CPE a pris plusieurs coups de poings dans le dos et a été gazé avec le contenu d’un spray de gaz lacrymogène. La direction du lycée et l’Académie ont fait part de leur soutien au CPE agressé, qui est en arrêt de travail depuis. Plusieurs élèves et surveillants ont réussi à éloigner, puis à faire prendre la fuite aux assaillants. Selon François-Philippe Lecoulant, secrétaire régional (B4) de la CGT Education, que nous avons joint, « cette agression est la conséquence du fait que le lycée est ouvert à tous les vents. Il y a une station de métro qui arrive quasiment dans le lycée – à dix mètres devant – et plusieurs entrées. Il y a beaucoup trop de flux. Il y a un vrai problème de responsabilité de la part de la région administrative Bretagne, qui ne veut pas prendre en charge les travaux de sécurisation nécessaires. »
La configuration du lycée Coëtlogon est propice à ce que ce genre d’intrusion recommence. « En Ile de France, les lycées n’ont plus qu’une seule entrée, avec le bureau du CPE installé à côté. Leurs élèves sont nettement mieux protégés », remarque à Breizh-Info François-Philippe Lecoulant, qui note cependant que « les intrusions restent un phénomène très rare en Bretagne. Enfin dans la mesure où elles sont détectées : dans un lycée comme Coëtlogon, des intrus peuvent entrer librement et repartir, vu que les lieux ne sont pas du tout sécurisés ».
A Nantes, lors d’un épisode de la guerre entre bandes des quartiers « sensibles » à l’est (Malakoff, Bottière) et au nord de la ville, une bande de 8 ou 9 jeunes, aux visages masqués par des foulards selon les témoins, avaient fait irruption le 1er décembre 2014 dans le lycée Monge-la Chauvinière (quartiers nord) et roué de coups deux jeunes de la Bottière âgés de 15 et 17 ans. Deux des agresseurs étaient armés de tournevis.
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3 réponses à “Rennes. Une bande de jeunes délinquants entre dans un lycée et tabasse un CPE”
Que de joyeux bambins !
C’est vrai , quoi , ils venaient juste chercher un de leurs amis à la sortie de l’école.
Pourquoi barricader le lycée ?
Ce doit être un endroit ouvert sur la vie et sur le quartier , non ?
Ce n’est pas en enfermant ces « jeunes » que vous allez leur apprendre la vrai vie , celle ou on règle ses différents à la kalach.
le jour viendra ou on fera le ménage dans ce pays tous ces chiens de jeunes fachos islamistes payerons de leur vies les outrages qu’ils fonts a notre pays et ces habitants
Toujours les comiques de la CGT qui refusent la réalité. Tout ces lycées ont été ouverts, peut-être plus d’un siècle pour certains, et sans aucun problème.