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Calais-Rennes : le deux poids, deux mesures du gouvernement Valls et de ses préfets

On le savait déjà : François Hollande étant président de la République, il vaut mieux être un casseur d’extrême gauche qu’un citoyen pacifique exerçant son droit de manifester. La preuve en est rapportée une fois de plus après les manifestations qui ont eu lieu ce samedi 6 février 2016 à Calais et à Rennes.

A Rennes, une manifestation contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et l’état d’urgence avait été autorisée par le préfet. « Il était prévu qu’elle soit conviviale et festive », a indiqué ce dernier, qui a cru sur parole les organisateurs.

Pas de chance : en fait de « convivialité festive », des militants d’extrême-gauche ont pu, tout au long de l’après midi, mettre une fois de plus à sac le centre-ville de Rennes. Vitrines brisées, tags sur les murs et les boutiques, projectiles divers jetés sur les passants. Comme d’hab. quand l’extrême gauche manifeste, diront les mauvaises langues. Dimanche matin, les Rennais pouvaient contempler à loisir le résultat de cette manif particulièrement festive.

Mais que faisaient donc les forces de l’ordre ? Bonne question. Le préfet, prudent, avait quand même pris ses précautions : CRS et gendarmes étaient sur le pont. Mais seulement pour protéger les lieux de pouvoir : la préfecture, la mairie et le Parlement de Bretagne. Point barre. Et si un hélicoptère brassait de l’air au dessus de la ville, pas question d’aller déranger les casseurs dans leurs oeuvres. L’arme au pied qu’elles étaient, les forces de l’ordre. Ah si, soyons honnêtes : cinq individus ont quand même fini par être interpellés. Cinq, pas un de plus. Passeront-ils en justice ? Pas sûr. Ils sont du bon côté…A Rennes, pour les gauchistes, en général ça casse et ça passe.

Pendant ce temps là à Calais – où des milliers de clandestins se sont  installés avec l’aide des mafias de passeurs, des « No borders »  et de quelques naïves bonnes âmes – la manifestation organisée par Pegida pour protester contre l’invasion migratoire de l’Europe était interdite. Normal, diront les bien-pensants : une manif  qui veut protester contre l’implantation illégale de clandestins est manifestement «raciste» et«islamophobe». Donc interdite.

Pas de quoi décourager toutefois quelques irréductibles Gaulois*. Oh, pas beaucoup. 150, tout au plus. Mais bien décidés à marquer par leur présence leur volonté de résistance. Avec, à leur tête, Christian Piquemal, un général  qui en son temps commanda la Légion étrangère.

Pas question bien entendu pour ces derniers de casser quoi que ce soit. Non. Juste montrer qu’on est là, tranquillement, pacifiquement. Histoire de rappeler que l’État de droit doit s’appliquer partout. Même à Calais.

Mais la manif était interdite. Et ça, question respect de l’État de droit, pour le gouvernement, ça compte plus que l’installation d’une « jungle » qui pourrit depuis trop longtemps la vie des habitants du coin.

Alors les forces de l’ordre (?) ont fait leur boulot. Ils ont interpellé sans ménagement le général – quatre étoiles tout de même. Poursuivi pour « participation à un attroupement qui ne s’est pas dissout après sommation », Christian Piquemal comparaîtra donc aujourd’hui en citation directe devant le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer. Il encourt une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et 15.000 euros d’amende.

« On sait bien que la manifestation a été interdite et que l’autorité de l’État a été défiée. Le général, il n’est pas venu à Calais pour faire de la figuration », a cru bon de préciser le procureur pour tenter de justifier cette action d’éclat. Sûr qu’à Calais, l’autorité de l’État l’est, défiée. Malmenée, même. En permanence et pas qu’un peu. Mais, pour le procureur, la vraie priorité c’est que Christian Piquemal soit traîné devant la justice. Sans commentaire.

Yves Le May

  • Ils étaient aussi 35 courageux à Saint-Brieuc, venus braver l’interdiction préfectorale. Ils ont été aussitôt dispersés par la police. A la différence de la contre-manif des « antifas », également interdite, qui a pu se dérouler tranquillement. Le préfet Lambert est d’ailleurs allé dialoguer avec eux…

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 réponses à “Calais-Rennes : le deux poids, deux mesures du gouvernement Valls et de ses préfets”

  1. Ardwenn dit :

    Casseurs #Anglophones… « All Cops Are Bastards » ou « No Border ». Vous avez dit « Bizarre » ?

  2. gokemper dit :

    Dans le vécu entre général Piquemal et le ministre de la justice J.J Urvoas il n’ y a pas photo Mais le gouvernement écrit encore par cette décision son impuissance .Si le gouvernement ne comprend pas que ça va produire un effet inverse que celui recherché , c est qu’ il ne sait plus ou il en est. De surcroît le silence total de cette affaire dans les médias notamment aux actualités télévisées du 20 h dimanche soir en dit long sur ces officines subventionnés….Heureusement que l information se fait à côté , mais en sont ils conscients ?? C’est par ce genre de posture que le système se délite ! il y a urgence !!

  3. clasim dit :

    L’autorité de l’état est respectée par qui? Pas les antifas ça se saurait! Pourquoi eux ont-ils le droit de manifester alors qu’ils s’opposent à toute autorité. Est-ce que la justice mérite encore ce nom en France? On a le droit de se poser la question.

  4. YB dit :

    Vous regardez encore les informations (désinformations) à la télé ?
    On vit une époque formidable !!!
    Mais attention aux lendemains qui déchantent…..

  5. Gisèle dit :

    . @LisePierr le Préfet Lambert et ce gvt sont entrés dans l’histoire, mais ils se sont trompés de porte.

  6. Cadoudal dit :

    Les antifas, les no-borders……ne sont que des petites mains du système socialo-mondialiste contre les indigènes et les nations.

  7. Bruno Le Coz dit :

    La vieillesse, ce long naufrage…

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