29/01/2016- 07H00 Rennes (Breizh-info.com) – Lors de l’émission « Génération Bretagne » du mercredi 27 janvier, Robin Durand, son présentateur, a annoncé le chiffre de 250 000 à 300 000 musulmans en Bretagne, sans être contredit par Mohamed Loueslati, imam et responsable de l’aumônerie musulmane des prisons de l’ouest . Ou bien il y a erreur sur les chiffres ou intégration de la Loire-Atlantique dans les comptages, ou bien cela signifie – si l’on prend les chiffres de la Bretagne administrative – que les musulmans représenteraient entre 7 et 8% de la population bretonne ( 3 258 000 habitants). En 2013, Le Télégramme parlait pourtant de 80 000 à 120 000 musulmans en Bretagne administrative.
Nous ne nous étions pas trompés en annonçant cette émission comme orientée et inintéressante. Présentée par Robin Durand, rédacteur en chef adjoint à France 3 Bretagne – qui avait manifesté son mécontentement après la publication de notre article annonçant cette émission – celle-ci aura eu le mérite de réunir, en 52 minutes, toutes les banalités habituelles sur l-islam et le sacro-saint « vivre ensemble ».
Mahomet et le Coran ou Woodstock ?
Dans l’annonce initiale qui était faite de l’émission, deux invités étaient prévus : Mohamed Loueslati, imam et responsable de l’aumônerie musulmane des prisons de l’ouest et comme « contradictrice », Sylvie Maillard, vice-présidente de l’association des riverains de Kergonan (Brest). Cette dernière est simplement apparue quelques minutes au moment de traiter la question de la mosquée Sunna de Brest , alors que M. Loueslati était présent durant l’intégralité de l’émission, invité d’honneur donc.
L’émission débute par la présentation à M. Loueslati d’une caricature représentant une femme en burka au volant percutant un calvaire breton. Le présentateur lui demande alors – comme si cette caricature était particulièrement subversive – ce qu’il en pense. M. Loueslati répond alors que le prophète Mahomet a été « lui aussi caricaturé de son vivant », avant de rappeler que « les frères Kouachi ne connaissaient pas le prophète » ou encore que « le Prophète n’avait jamais répondu aux attaques dont il avait été victime ». Pas sûr que Malik Oukacha , auteur du livre « il était une foi l’Islam » ou encore qu’Ali Sina, auteur de « la psychologie de Mahomet » partagent ce point de vue d’un Prophète version Woodstock.
Un peu plus loin dans l’émission, c »est d’ailleurs M. Loueslati lui même qui confiera que « lorsque le Prophète revînt de bataille, c’est-à-dire le petit Djihad , il demandera à ses fidèles de mener le grand Djihad, c’est-à-dire un travail personnel contre nos envies et nos passions ». Mahomet a donc bel et bien fait la guerre. Le débat autour du mot Djihad prêtait d’ailleurs à sourire, quand M. Loueslati affirma vouloir que Le Petit Robert ou le Larousse suppriment la référence à la guerre sainte dans la définition du dictionnaire. Il y a pourtant bien dans le Coran 4 Djihads autorisés, par le coeur, par la langue, par la main et par l’épée…
Le reportage qui suit, au coeur de la communauté musulmane de Bretagne et au sein de mosquées « modérées », évoque les journées portes ouvertes du CFCM Breton et le triste anniversaire des attentats islamistes contre Charlie Hebdo. Arrive alors la question de la laïcité. M. Loueslati reconnait qu’« il faut des musulmans modérés, des intellectuels éclairés. Dans les pays d’origine des fidèles, la liberté d’expression n’existe pas, on n’a pas acquis cette liberté. » Puis le présentateur reprend la traditionnelle affirmation que la presse subventionnée pose à tout interlocuteur musulman : « Mais il y a eu un Islam des lumières ! » Et voilà les deux interlocuteurs repartis sur Avéroes traducteurs d’Aristote… avant que la laïcité ne s’introduise dans le débat. « Certains musulmans ont un problème avec la laïcité. Pour eux, cela signifie le mot séparation. Ça n’est pas rentré dans les habitudes », avoue M. Loueslati qui, tel un Dalil Boubakeur, semble en décalage assez marqué avec les plus influents imams ou prédicateurs en France.
Le non-débat sur la mosquée Sunna
Puis le présentateur s’excuse presque en prenant un air grave : « on est obligé de parler de la radicalisation ; 136 signalements en Bretagne, 70 assignés à résidence » avant de faire place à un reportage où le cas de l‘islamiste convertit David Drugeon est notamment évoqué. Les journalistes et les interviewés évoquent alors la radicalisation des jeunes , en plaçant ces démarches systématiquement sous l’angle de la victimisation. Un des interlocuteurs évoque « des quartiers à l’écart, des territoires oubliés de la République », et même « l’indignité sociale portée par une jeunesse laissée pour compte ». Un sociologue se laisse aller : le salafisme comblerait le manque de travail, le vide politique laissé par la gauche dans les quartiers. Avant que M. Loueslati ne rappelle que ces jeunes radicalisés – qui se revendiquent tout de même d’un État grand comme la moitié de l’Irak et de la Syrie – ont une lecture radicale, erronée du Coran. Pourtant, dans de nombreux pays du monde, plusieurs milliards de musulmans vivent sous la loi islamique, la Charia – avec des interprétations diverses, mais tout aussi rigoristes les unes que les autres – ce que semble oublier M. Loueslati.
Vient ensuite le « débat » sur la mosquée Sunna de Brest, et son projet d’extension ainsi que les propos de son imam Rachid Abou Houdeyfa. Un débat qui se résume à sa plus simple expression. Le présentateur, Robin Durand, explique d’entrée à Madame Maillard que, pour des raisons d’équité, il a également tenu à donner la parole à M. Cuillandre, maire de Brest (PS) Celui-cii explique qu’ « on ne combat par l’intégrisme par le droit de l’urbanisme », avant d’affirmer « il n’y a pas de montée du communautarisme à Pontanézen comme le disent l’extrême droite ou la droite extrême. C’est un quartier ouvert ». Les Brestois, et en particulier les habitants du quartier de Pontanezen jugeront.
« Madame Maillard, n’avez-vous pas l’impression de jeter de l’huile sur le feu ? » interroge M. Robin Durand. Réponse de l’intéressée qui – comme nous l’avions rappelé – est une « contradictrice » très modérée, ancienne électrice de M. Cuillandre et plutôt de gauche : « il y a des crispations dans le quartier, des gens interpellés pour leur tenue vestimentaire. » Avant de se déclarer « pas contre » la création d’une « fondation républicaine finançant les mosquées et financée pourquoi pas par des pays arabes, en toute transparence » dixit M. Loueslati.
Après un rapide échange sur les propos de l’imam Houdeyfa, imam qu’à aucun moment dans l’émission M. Loueslati ne révoque ou ne condamne, Mme Maillard évoque l’idée de la création d’un « Coran Républicain ». Elle rappelle qu’après avoir reçu un « Coran de Turquie », elle y a lu que les musulmans avaient été avant-gardistes sur le divorce. Cela permet à M. Loueslati de rappeler le plus sérieusement du monde que « l’islam est venu pour valoriser la place de la femme, il y a eu des écrits là-dessus, des savants. Mais aujourd’hui tout a disparu, il n’y a plus la transmission ». Les femmes d’Arabie saoudite et d’ailleurs apprécieront. Sur ce se termine le « débat », qui n’aura finalement rien appris ni sur la mosquée Sunna de Brest, ni sur l’influence salafiste sur les réseaux sociaux, ni sur les éventuelles discussions autour de versets du Coran particulièrement controversés en Europe.
Pour finir, deux reportages vont conclure la soirée. Le premier, sur l’association « Coexister » née après les attentats de Charlie. On y suit des jeunes de Rennes et du Morbihan discuter de religion, de vivre ensemble, de mélange, mais surtout finalement de la lutte contre les préjugés vis-à-vis de l’islam, les autres religions étant moins négativement évoquées par les uns ou les autres ; « De la différence naît une richesse. Il faut oeuvrer pour une société harmonieuse » déclare béatement l’un des jeunes interrogés.
Entre les deux reportages, M. Robin Durand montre un tableau statistique, dans lequel l’on constate que les actes anti-chrétiens sont les plus nombreux en France. Mais pas un mot dessus, on préfère évoquer les actes islamophobes qui exploseraient en France.
Intitulé « Que sont-ils devenus », le dernier reportage revient sur les frères Martin, très médiatisés depuis l’affaire des « Celtes noirs » qui avait valu à l’auteur de la polémique une condamnation à de la prison ferme. Introduit par la phrase « on ne naît pas Breton, on le devient », elle achève l’émission en véritable plaidoyer multiculturel : « je comprends les réactions des gens parfois. Des sonneurs noirs, on n’en a pas toujours vu » dira l’un des frères Martin « soutenus par la communauté bretonne » souligne la voix off. Les deux frères interrogés continuent et évoquent la force qu’ils ont su puiser les attaques dont ils ont été victimes : « il faut aller vers le métissage aujourd’hui. Quand je vois le Gwen ha Du, je pense à métissage, à mélange » expliquent ces admirateurs de Nelson Mandela et de Martin Luther King.
Conclusion de l’émission : « Pour rester vivante, la Bretagne ne doit pas cesser d’évoluer. La Bretagne, c’est une région de vivre ensemble, d’aventures, de grands voyageurs ». Alors, demain une Bretagne majoritairement musulmane ? A en croire l’émission de M. Robin Durand, cela ne pose aucun problème.
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10 réponses à “Génération Bretagne. Entre 250 000 et 300 000 musulmans en Bretagne selon France 3 .”
par arrêter de semer des graines de haine, et combien de catholiques, combien de protestants, combien de juifs, combien de hatés….et alors, ce sont des convictions personnelles, pas des maladies!!!…
On dit athées et non hatés, de plus on parle là d’une religion allogène, d’un culte étranger à nos mœurs, sa propagation est le signe d’une augmentation d’une influence étrangère et d’un refus d’assimilation caractérisé.
Les athées sont des natifs et non des immigrés, ne mélangez pas tout, de plus on ne parle pas là de conviction personnelles mais d’identité nationale, la démographie jouant un rôle majeur dans la composition et l’avenir d’une nation il s’agit donc d’une question majeur.
Quant à la soit disante haine elle n’existe nulle part sauf peut être dans votre tête, dans ce texte nulle trace d’une quelconque détestation d’autrui, simplement de l’inquiétude. A l’avenir avant de répéter bêtement une expression entendue à la télé, vous vérifierez sa définition dans un dictionnaire comme ça la prochaine fois vous ne passerez pas pour une inculte.
Un commentaire bien hâté.
c’est l’invasion ! avec l’appui de tous ces miteux d’extrême gauche.
» ce sont des convictions personnelles » Erreur totale, l’islam n’est pas une conviction personnelle mais une fausse religion antichrétienne, irrationnelle basée sur la haine et la luxure, étudiez un peu l’histoire, lisez le Coran, ouvrez les yeux et voyez la condition d’esclavage de ces pauvres musulmans, lisez : Le prix à payer » de Joseph Fadelle.
Il y a un seul vrai Dieu, qui a fondé une seule vraie religion, en dehors de laquelle il n’y a que ruine et perdition.
« Il y a un seul vrai Dieu,
qui a fondé une seule vraie religion, en dehors de laquelle il n’y a que ruine
et perdition. »
Propos complètement débile.
Par ailleurs, les musulmans
pensent exactement de la même façon à l’égard des autres « Dieu(x) »
et religions…
Le remplacement de population va de bon train…
M. Loueslati est imam. Il est dans son rôle de
propagateur du totalitarisme musulman (« l’islam ») comme tout imam. À
ce titre, il se doit de pratiquer la taqîya (1) en dar al-harb (« les terres de guerre », c’est-à-dire la terre des
infidèles, des mécréants) pour
endormir notre vigilance face au danger que représente pour nous cette
idéologie suprémaciste et liberticide, qui doit selon sa doctrine, dominer le
monde. (* D’où le terme « d’imamenteurs » employé par Nedaa-Amal Zohra).
« (…) M.
Loueslati répond alors que le prophète Mahomet a été « lui aussi caricaturé de son vivant », avant de rappeler que « les frères Kouachi ne connaissaient pas le
prophète » ou encore que « LE
PROHÈTE N’AVAIT JAMAIS RÉPONDU AUX ATTAQUES DONT DONT IL AVAIT ÈTÉ VICTIME ».
(…) »
Pour cette contre-vérité se reporter à :
_ Arlandson James M.,
« Muhammad’s Dead Poets
Society. The assassinations of satirical poets in early Islam
». http://www.answering-islam.org/Authors/Arlandson/dead_poets.htm
_ « List of
Killings Ordered or Supported by Muhammad ». https://wikiislam.net/wiki/List_of_Killings_Ordered_or_Supported_by_Muhammad
Remarquez
le terme de « victime » pour désigner les
« attaques » à l’égard de Mahomet. Celles-ci n’étaient que
satiriques. En l’utilisant, cela permet de dénaturer le terme et de
mettre sur le même plan les moqueries par le verbe dont il faisait l’objet et
sa vengeance par l’épée. Tactique bien connue des musulmans qui consiste à
faire passer l’agresseur pour la victime…
Sur
le prétendu « islam des Lumières », ou de l’islam compatible avec le
« vivrensemblisme » qu’on nous serine à la télé et radio pravda, on
lira avec profit l’article suivant :
_
Nedaa-Amal Zohra, « Mosquées de France : le thé pour cacher
les assassinats coraniques », http://www.ripostelaique.com , Mercredi 27 janvier 2016. http://ripostelaique.com/mosquees-de-france-le-the-pour-cacher-les-assassinats-coraniques.html
« (…) Un peu plus loin
dans l’émission, c’est d’ailleurs M. Loueslati lui même qui confiera que «
lorsque le Prophète revînt de bataille, c’est-à-dire le petit Djihad , il
demandera à ses fidèles de mener le grand Djihad, c’est-à-dire un travail
personnel contre nos envies et nos passions ». (…) »
M. Loueslati ignore t-il ce propos ? :
« Dans la communauté
musulmane, le djihad (2)
est un devoir religieux en raison de l’universalisme de la mission musulmane et
l’obligation de convertir tout le monde par la persuasion ou par la force. Les
autres groupes religieux n’avaient pas une mission universelle et le djihad
n’était pas un devoir religieux pour eux, excepté pour des raisons défensives.
Mais l’islam est obligé de conquérir le monde contre les autres nations. »
Ibn Khaldoun (1332-1406, historien, philosophe et homme politique musulman)
autorité intellectuelle incontestée de l’islam sunnite.
« (…) « Certains musulmans ont un problème avec
la laïcité. Pour eux, cela signifie le mot séparation. Ça n’est pas rentré
dans les habitudes », avoue M. Loueslati (…) »
M. Loueslati feint de ne pas savoir que dans la
doctrine islamique le religieux, le juridique et le politique sont insécables,
ce qui de fait, établie sont incompatibilité avec nos valeurs occidentales qui
conçoit la séparation des pouvoirs.
« (…) Avant
que M. Loueslati ne rappelle que ces jeunes radicalisés – qui se revendiquent
tout de même d’un État grand comme la moitié de l’Irak et de la Syrie – ONT UNE
LECTURE RADICALE, ERRONÉE DU CORAN. (…) »
Ils ont au contraire une lecture parfaitement conforme
aux prescriptions et injonctions coraniques.
Pour le vérifier, lire l’ouvrage récent
de Sami Awad Aldeeb Abu-Sahlieh (3)
titré simplement « LE CORAN ». Publiée en deux langues, l’arabe et le français,
cette traduction possède un avantage déterminant : son auteur a remis les
versets dans leur ordre chronologique et désigne les versets abrogeant et les
versets abrogés…
Par
ailleurs, sur le plan de la sémantique, a-t-on déjà entendu parler d’un
chrétien « modéré » ou d’un chrétien « radicalisé », d’un
bouddhiste « modéré » ou d’un bouddhiste « radicalisé », d’un
taoïste « modéré » ou d’un taoïste « radicalisé », d’un
Juif « modéré » ou d’un Juif « radicalisé », d’un hindou
« modéré » ou d’un hindou « radicalisé », d’un jaïn
« modéré » ou d’un jaïn « radicalisé », d’un bahaï
« modéré » ou d’un bahaï « radicalisé » etc. Le fait que l’on utilise les termes « modéré » et « radicalisé » pour désigner les
croyants musulmans révèlent que les textes sur lesquels repose cette idéologie
posent un énorme problème. Cependant, il ne faut absolument pas compter sur les
imans, les plus « modérés » (4) soient-ils pour y faire
face :
_ Nedaa-Amal Zohra,
« Chalghoumi : le déni total sur la violence et la haine dans le Coran »,
http://www.ripostelaique.com , Vendredi 29 janvier 2016. http://ripostelaique.com/chalghoumi-le-deni-total-sur-la-violence-et-la-haine-dans-le-coran.html
Qui
a envie de passer pour un réformateur, c’est-à-dire comme un apostat du point
de vue islamique (5) et finir comme Mahmoud M. Taha ? Pas grand
monde…
M.
Loueslati en tant que musulman et qui plus est, en tant qu’imam se doit de
défendre et d’exonérer l’islam de sa responsabilité
accablante dans toutes les horreurs qui ont accompagnées sont expansion et de toutes
les horreurs perpétrées en son nom. Il sait en tant que musulman que le temps
est son meilleur allié. Plus nous mettrons du temps à nous réveiller de notre
léthargie, pour comprendre l’objectif suprémaciste de l’islam qui a toujours
été le sien et pour comprendre la taqîya (qui est un moyen et pas une fin en soi),
plus ses coreligionnaires musulmans seront confortablement installés (par la démographie)…
Il y aurait
tellement à dire sur le sujet. Je conclus juste mon propos par ces deux
citations :
« Certes, il existe des musulmans modérés,
mais l’islam lui-même n’est pas modéré (6). Il n’y pas de différence entre islam et
intégrisme musulman, ou, au mieux, il existe une différence de degré, pas de
nature. »
Talisma Nasreen. [Source : Nasreen Taslima & Fourest
Caroline, « Libres de le dire. Conversations mécréantes autour de la
religion, l’intégrisme, les femmes et la liberté d’expression »,
Flammarion, 2010].
« L’islam c’est
l’islamisme au repos* et l’islamisme, c’est l’islam en mouvement. C’est une
seule et même affaire. »
Ferhat Mehenni, Président du gouvernement provisoire kabyle, en exil à
Paris. [*démographique excepté].
Notes :
(1) Stratégie du mensonge légal (licite), de la ruse, particulièrement
recommandé aux musulmans lorsqu’ils sont en dar
al-harb (« les terres de guerre », c’est-à-dire la terre des
infidèles, des mécréants). Également connue sous d’autres noms : tawriya, kitman
ou muruna.
(2) Pour ceux
désireux d’approfondir le sujet, lire :
_ Bourlard
Johan, « Le Jihâd. Les
textes fondateurs de l’islam face à la modernité », Préface de
Marie-Thérèse Urvoy, Éditions de Paris, Collection Studia Arabica VI, 2008.
[196 pages].
_ Morabia Alfred, « Le Ğihad dans l’Islam médiéval »,
Préface de Kepel Gilles, Éditions Albin Michel, Collection Bibliothèque de l’Évolution
de l’Humanité, 2013. [592 pages].
(3)
Aldeeb
Abu-Sahlieh Sami A. : Docteur en droit. Habilité à diriger des recherches
(HDR). Responsable du droit arabe et musulman à l’Institut suisse de droit
comparé (1980-2009). Directeur du Centre de droit arabe et musulman. Auteur de
nombreux ouvrages dont une traduction française, italienne et anglaise du
Coran. Il
est également l’auteur de : « La Fatiha et la culture
de la haine. (Interprétation du 7e verset à travers les siècles) »,
Éditions Centre de droit arabe et musulman, 2014. (122 pages. Consultable sur
internet). Pour une présentation de ce texte, lire : Sibali Malek, « Racisme et
antisémitisme dans la prière musulmane », http://www.ripostelaique.com , 9 novembre 2014. Lire aussi l’excellent
article : Aldeeb Sami, « Réponses aux questions d’un avocat sur
l’islam et l’islamophobie », http://www.ripostelaique.com , Samedi 16 janvier 2016.
(4) À propos du concept fumeux de « musulman modéré », quelques
articles :
_ Salomon Sam, « A Proposed Charter of Muslim
Understanding », http://www.islam-watch.org , 03/06/2008.
_ Non-précisé, « Qu’est-ce
qu’un musulman modéré ? Réponse de Sam Salomon », http://www.postedeveille.ca , 03/06/2010. _
Cassen Pierre, « Boubakeur : l’efficacité d’une cinquième colonne
modérée », http://www.bvoltaire.fr , Mercredi 17
juin 2015. _
Rodier Philippe, « Six mois après le 11 janvier M. Boubakeur avance ses
pions », http://www.bvoltaire.fr , Mercredi 17
juin 2015.
(5) De ce point de vue la doctrine islamique est très cohérente. Réformer
l’islam, c’est faire s’effondrer toute la doctrine, comme un château de carte.
C’est pour cela, en grande partie, qu’elle est irréformable.
_ Zanaz Hamid, « Réformer
l’Islam ? Autopsie d’une illusion caractérisée », Éditeur
Indépendant. Com, 2008.
_ Hilout Pascal (né Mohammed),
« Réformer l’islam ? Autopsie d’une illusion caractérisée ? Livre de Hamid
Zanaz », http://www.ripostelaique.com, Article du nº 021, 2 janvier 2008.
_ Cassen Pierre, « Hamid
Zanaz : un islam réformé, c’est la fin de l’islam », http://www.ripostelaique.com, Article du
nº 102, 21 septembre 2009.
_ Hilout Pascal (né Mohammed),
« Comment Malek Chebel et ses complices osent-ils islamiser les Lumières
? », http://www.ripostelaique.com, Article du nº 230, 19 décembre 2011.
_ Ammar Hamdane, « Takkya :
Lettre ouverte à M. Tareq Oubrou, qui nous parle du visage humaniste de
l’islam », http://www.ripostelaique.com, Article du nº 280, 3 décembre 2012.
_ Nedaa-Amal Zohra,
« Collabosphère : Marie Lemonnier, du Nouvel Obs, veut désislamiser
l’islam ! », http://www.ripostelaique.com, Article du nº 399, Lundi 16 mars 2015.
_ Traversy Marc, « Suffit avec
« l’Islam des Lumières ! » », http://www.ripostelaique.com, Article du nº 401, Mercredi 1er
avril 2015.
_ Vidal Maurice, « Cher Abdennour Bidar, vous rêvez d’un islam qui ne peut
exister », http://www.ripostelaique.com, Article du nº
406, Lundi 4 mai 2015.
_ Nedaa-Amal Zohra, « Mosquées de France : le thé
pour cacher les assassinats coraniques », http://www.ripostelaique.com , Mercredi 27 janvier 2016.
_ Nedaa-Amal Zohra,
« Chalghoumi : le déni total sur la violence et la haine dans le
Coran », http://www.ripostelaique.com , Vendredi 29 janvier 2016.
(6) Benammar Salem,
« Il n’y a pas plus d’islam modéré que d’islam radical… », http://www.ripostelaique.com, Lundi 8 juin
2015.
Je n’arrive plus à faire la différences en les journalistes : Robin et Durand et les élus, ils font une campagnes électorale permanente pour sauver leurs postes.
Bonjour,
Je viens de lire votre article du début jusqu’à la fin. J’ai ressenti de la tristesse en vous lisant. Vous savez je crois que vous avez peur plus de l’islam que des musulmans. Les musulmans sont comme vous, on est humain avant tout, et on a fait ce choix d’attester qu’il n’y a de dieu que Dieu et que Muhammad est son messager.
Si vous n’êtes pas d’accord avec ça, c’est votre droit, c’est même votre liberté que Dieu vous a permis d’avoir. Dans votre texte on sent beaucoup de peur et vous reprochez aux musulmans d’être musulman alors que votre peur en réalité c’est l’islam. Il serait je crois plus sincère de votre part de critiquer l’islam et d’expliquer clairement ce qui vous dérange dans cette religion. Si vous faîtes vraiment cette démarche critique sincère, sur le fond, sur les principes, sur ces questions liées à l’islam vous serez gagnant. Vous aurez appris 2 choses : ce que c’est l’islam et pourquoi vous n’y croyez pas.
Dernière chose, l’attachement à sa terre est une chose respectable mais vous savez entre humains on est encore plus proche : on vit la même vie et on mourra tous de la même mort.
En toute fraternité je vous souhaite la paix.