15/01/2016 – 08h30 Nantes (Breizh-info.com) – L’église Saint-Jean-Baptiste du Pin Sec est fermée depuis début décembre. Si tout va bien, cette église située au nord du quartier « sensible » de la Bottière, à l’est de Nantes, devrait rouvrir fin juin. Des travaux de remise aux normes et de restauration y sont réalisés pour un montant total de 275.000 €.
Daniel Orieux, curé titulaire de la paroisse Sainte-Marie de Doulon – qui comprend depuis 2003 les quatre églises du Saint-Médard du Vieux Doulon, Notre-Dame de Toutes Aides, Saint-Jean-Baptiste du Pin Sec et Saint-Marc de Malakoff – explique à Breizh Info les raisons de ces travaux. « Saint-Jean-Baptiste est une église qui a été construite en même temps que le quartier il y a 60 ans [en 1957] et se voulait provisoire. Nous la faisons définitive ». L’église est en effet un simple cube de béton flanqué d’un « clocher » sans cloches constitué de trois pylônes de béton disposés en triangle et surmontés d’une croix.
La rénovation de l’église passe par une remise aux normes des lieux, « l’ouverture d’une porte sur l’ancien parking [au nord], le remplacement des chaises, de l’autel, de l’ambon et du reste du mobilier ; on gardera cependant d’origine la croix qui est sur le tabernacle et celle qui est devant l’autel », précise le curé. Le montant important des travaux est « financé par le groupement des paroisses associées, en fait ce sont des paroisses urbaines qui mettent leurs comptes en commun pour permettre aux moins favorisées d’entre elles de faire les travaux devenus nécessaires », explique le curé, qui note que « ça a été lancé il y a soixante ans aussi ».
A l’époque, plusieurs églises avaient été construites en périphérie de Nantes pour répondre à l’accroissement de la population et à l’étalement de la ville. Citons notamment Saint-Luc de Carcouët (1963-68) qui se voulait « polyvalente », Saint-Laurent des Dervallières (1962-65), Saint-Michel de la Croix Bonneau (1966), elle aussi « polyvalente » à l’origine, tout comme Saint-Etienne de Bellevue (1972). Ou encore Saint-François d’Assise et saint-Dominique au nord, ou Saint-Marc de Malakoff. Toutes ces églises, et plusieurs autres, construites dans les années 1930, l’immédiat après-guerre – si elles ne remplacent pas, comme la Madeleine sur l’île Beaulieu, des églises rasées par les bombardements – voire les années 1990 et 2000, n’appartiennent pas à la mairie mais au diocèse, qui a la charge de leur entretien.
« Si tout se passe bien les travaux seront finis fin juin et nous rouvrirons l’église en présence de l’évêque de Nantes », annonce le curé. La messe dominicale anticipée du samedi est transférée à 18 heures en l’église Saint-Médard de Doulon. La messe de semaine – jeudi matin 9 h – reste en revanche célébrée dans la salle derrière l’église.
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