21/12/2015 – 08H00 Nantes (Breizh-info.com) – Jeudi 17, la cité des Ducs de Bretagne a vu se dérouler un effroyable fait divers. Vers 16 h 15 au niveau du rond-point de la Gloriette, une femme qui était dans une voiture avec trois hommes, a été poussée hors de l’habitacle à coups de poings. Retenue par sa ceinture de sécurité, elle a été traînée sur 1900 m par les occupants du véhicule qui ont redémarré pour se diriger à 40 km/h vers la Cité des Congrès, sous les yeux de témoins effarés. La ceinture a fini par lâcher dans un virage et la femme s’est écroulée sur la chaussée, inanimée, tandis que le véhicule a pris la fuite. Alors qu’elle lutte toujours contre la mort, les trois individus ont été arrêtés. Ils sont passés aux aveux.
Peu après le drame, un avis de recherche a été diffusé pour tenter de retrouver les protagonistes de l’affaire. Finalement, c’est samedi matin que trois suspects, âgés de 41, 37 et 23 ans sont arrêtés. Ils résident tous dans l’agglomération nantaise. Le véhicule, une Ford Break, qui avait été caché, a été retrouvé aussi. La victime, qui a pu être identifiée, est âgée de 43 ans. Au moment de l’accident, elle était fortement mutilée, avec de multiples fractures aux jambes, aux bras, au bassin et à la boîte crânienne, et en état de mort clinique.
Selon les premières données de l’enquête, les trois hommes, qui se connaissent, seraient des marginaux sans emploi. Ils sont passés aux aveux. Une dispute aurait éclaté entre le conducteur et la victime, dont il était l’ancien petit ami. Selon plusieurs témoins qui ont filmé la scène, au moment où la voiture traînait la jeune femme sur 2 km, il n’y avait qu’un passager, un noir, qui n’a rien fait pour empêcher le drame ; un blanc conduisait. Les trois prévenus aussi sont déjà connus de la justice, pour violences. Ils doivent être présentés lundi matin à un juge afin d’être inculpé, le conducteur pour tentative de meurtre – la victime, dont le pronostic vital est engagé, est toujours en vie – et les passagers pour complicité de tentative de meurtre. Ils risquent – en théorie – plusieurs années de réclusion.
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