27/11/2015 – 07H00 Quimper (Breizh-info.com) – Les caméras de surveillance publiques continuent de gagner de nouvelles municipalités bretonnes. Selon le recueil d’arrêtés du 30 octobre de la préfecture du Finistère, cinq d’entre elles vont être équipées, dont deux installations importantes à Crozon et Plougonvelin. Un phénomène lié à l’augmentation de la délinquance et à la moindre présence des forces de l’ordre sur le terrain.
A Bénodet, c’est une déchetterie qui est équipée par la communauté de communes du Pays fouesnantais – trois caméras extérieures qui empêcheront, espérons-le, intrusions et vols de métaux. Les images seront conservées 30 jours maximum. A Rosporden, deux caméras seront posées sur la mairie, pour scruter là encore la voie publique. Les images seront en revanche conservées 10 jours seulement. A Crozon, une double autorisation est obtenue par la mairie – quatre caméras extérieures pour le complexe sportif, allée du Stade, et 6 au port de Morgat ; les images seront conservées 7 jours maximum. Un autre port, au Conquet, sera lui aussi protégé par 4 caméras cette fois, et les images seront conservées 15 jours.
A Plougonvelin, le conseil municipal avait prévu 12 caméras pour un investissement de 30.000 € HT. Finalement, l’installation a été nettement étoffée et ce sont 20 caméras que la préfecture autorise à la commune, ainsi réparties : 5 au complexe sportif rue Saint-Mathieu dont 2 auprès des vestiaires, 3 près de l’espace aquatique de la Tréziroise boulevard de la Mer, 3 aussi à l’espace culturel Keraudy rue du Stade, 3 à la maison de l’enfance rue Mezou, 3 encore devant l’office du tourisme situé boulevard de la Mer toujours, 1 place de l’église, et deux place du Général de Gaulle. Les images seront conservées quinze jours durant.
Dans le Finistère, au moins une quinzaine de communes sont équipées de caméras de vidéo-surveillance et deux autres y réfléchissent – Plabennec, qui a demandé un audit, et Gouesnou qui prévoit d’installer 10 caméras d’ici à 2018. Sur l’ensemble de la Bretagne historique, près d’une centaine de communes en sont équipées et 16 autres – majoritairement situées en Loire-Atlantique – réfléchissent à en installer.
La récente augmentation du nombre de communes équipées ou qui cherchent à l’être s’explique à la fois par l’augmentation de la délinquance rurale et du sentiment d’insécurité qui en découle, la diminution de la présence visible des forces de l’ordre – il y a moins d’effectifs, donc moins de patrouilles – et aussi par la démocratisation du prix desdites caméras de vidéo-surveillance, qui sont maintenant accessibles y compris pour les communes rurales.
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