25/11/2015 – 08H00 Paris (Breizh-info.com) – Samedi 21, quai de Grenelle, la foule se pressait pour assister au premier Forum de la dissidence organisé par la fondation Polémia au point que la salle s’est révélée trop petite et que la réunion a dû commencer en retard.
Dans son introduction, Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation, a placé la journée sous le patronage de trois dissidents emblématiques : Alexandre Soljenitsyne pour son rôle capital dans la dénonciation de l’Union soviétique mais aussi de l’Occident, Jean Raspail pour son livre prophétique Le camp des saints et Edward Snowden pour ses révélations sur le fonctionnement du système. Après avoir montré que notre époque est à la croisée des chemins avec la fin de quatre cycles, nés en 1968, 1945, 1914 et 1789, il a donné les règles de l’engagement «dissident», résumées dans sa conclusion : « Il y a ceux qui pleurnichent et ceux qui se mobilisent, nous sommes, vous êtes l’avant-garde. »
Trois tables rondes, animées par Gabrielle Cluzel de Boulevard Voltaire et Philippe Cristéle de Polémia, déclinèrent cet engagement. Après la projection du film « Etre Française », la première réunit Béatrice Bourges du Printemps Français, Charlotte d’Ornellas, proche d’une association de soutien des Chrétiens d’Orient, et Thibaut D. de l’Institut Illiade. Ils proposèrent leurs valeurs fondatrices et des modalités d’action. La jeune Claire Chardon du blog Métapo info présenta 6 livres pour nourrir la dissidence en librairie.
Pour la deuxième consacrée à l’art et à la pratique de la dissidence, nul n’était mieux placé que Robert Ménard. A travers les exemples de ses actions comme maire de Béziers – crèche de Noël, armement de la police municipale, maintien du magasin des Galeries Lafayette, refus de l’installation de force de migrants, journal municipal etc., avec humour et distance, il démontra que «celui qui veut peut changer le cours des événements ». Confirmant une remarque de Charlotte d’Ornellas, il montra que « notre meilleur allié est le réel ». Enfin, élargissant son propos à la vie politique, il affirma « qu’il n’y avait plus de temps à perdre, il faut arrêter de se chamailler car il faut gagner les élections dans 15 mois. » Saluant sous les applaudissements le travail réalisé par la chaîne de réinformation TV Libertés – « remarquable » -, il plaida pour l’unité des nationaux : « Quelles différences y a t-il sur l’essentiel entre Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen, Charles Million, Beigbeder… ? » Il révéla avoir dit à son ami Philippe de Villiers « ne fais rien contre Marine Le Pen. On a besoin de toi. Mets tes talents à son service. »
Renaud Camus, entouré de Julien Rochedy, ex directeur national du FNJ, et de Damien Rieu de Génération Identitaire anima la troisième table ronde. Le premier, inventeur du concept de « Grand Remplacement », insista sur l’importance du vocabulaire et sur son travestissement par nos adversaires. Damien Rieu illustra l’impact public et médiatique de ses actions symboliques : occupation du chantier de construction de la moquée de Poitiers, du siège du PS ou de l’UMP, etc. Julien Rochedy préconisa la création de centres communautaires car il ne croit ni à la possibilité de remigration, ni à celle de l’assimilation des populations étrangères à notre culture.
Pour finir, Michel Geoffroy, co-auteur du Dictionnaire de la novlangue, démonta les deux manipulations de l’oligarchie, celle de « je suis charlie » après les attentats de janvier et celle de la photo d’Aylan à propos de l’invasion migratoire. Il conclut en soulignant que « la grande querelle est désormais mondiale, cela signifie que les dissidents européens ne sont pas seuls, car ils comptent aussi dans leurs rangs désormais la Chine, l’Inde, la Russie et les autres puissances émergentes qui ne veulent pas non plus d’une « mac-donaldisation » du monde. C’est ainsi plus de la moitié de la population mondiale qui est de fait entrée en dissidence avec nous et non pas contre nous ! Mauvaise nouvelle pour les oligarques ! (…) La dissidence ne fait que s’étendre. Car l’avenir européen ne sera pas conformiste : il sera, comme toujours, dissident. »
Photo : Breizh-info.com)
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Rochedy tape dans les boîtes ? sa position est typique de ceux qui renoncent avant d’avoir combattu. Rien n’est figé, en ce moment l’histoire s’écrit.