21/11/2015 – 08H00 Lorient (Breizh-info.com) – « C’était là wqu’il fallait arriver avec une sulfateuse! Merde, encore loupé! ». C’est en ces termes qu’un journaliste du Télégramme a semblé regretter sur Facebook que les personnes qui manifestaient à Pontivy le 14 novembre dernier contre l’invasion migratoire n’aient pas été « sulfatés ». Un témoignage intéressant de l’état d’esprit de certains employés de la presse subventionnée.
Formé à l’IUT journalisme de Tours, Paskal Mazé a travaillé à Ouest-France avant de rejoindre Le Télégramme en 1995. Alors qu’une internaute publiait une photo des militants d’Adsav réunis à Pontivy, samedi 14 novembre, contre l’invasion migratoire, ce journaliste écrit sur facebook le même jour dans la soirée : « C’était là qu’il fallait arriver avec une sulfateuse! Merde, encore loupé! ».
Aucune ambigüité, dans les propos de ce grand humaniste : quand il parle de « sulfateuse », il n’évoque pas bien sûr l’appareil asperseur porté sur le dos et servant au sulfatage dans les vignes – il n’y en a pas à Pontivy…- mais bien l’expression populaire utilisée pour désigner une arme automatique.
Il est vrai que Pascal Mazé ne fait pas mystère de ses opinions : sur son profil facebook, une image de profil est en réalité une illustration sur laquelle on peut voir un partisan espagnol muni d’un fusil, et en dessous le slogan « no pasaran », cri de guerre des républicains espagnols durant la guerre civile, il y a presque cent ans.
« A défaut de savoir tenir une sulfateuse,, Mazé rêve de meurtres par procuration. C’est moins dangereux…», dira charitablement un de ses confrères.
La manifestation de Pontivy a suscité une large campagne médiatique retraçant des faits assez éloignés de la réalité, au besoin même en inventant – la plupart des médias ayant rendu compte de la manifestation n’étant pas présents sur place.
Le président d’Adsav, Ronan Le Gall, envisage de déposer plainte face à ces menaces. « Depuis samedi, à côté des nombreux messages de soutiens que nous recevons, un flot de messages haineux nous est adressé, dont certains émanant directement de journalistes ou de militants associatifs ».
Si Paskal Mazé est le seul journaliste à avoir évoqué son désir de voir « sulfatés » les manifestants de Pontivy, d’autres comme Edwy Plenel (Mediapart) ou Naëlle Le Moal, journaliste à La Nouvelle République (Berry) se sont fendus de commentaires peu amènes : « Vous êtes une honte pour la Bretagne » tweete la journaliste. Une modérée par rapport à son confrère du Télégramme.
Photo : DR
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2 réponses à “Un journaliste du Télégramme regrette que les manifestants de Pontivy n’aient pas été « sulfatés »”
Malheureusement pour eux, les momos préfèrent s’attaquer au bobo même pas peur. Plutôt qu’aux nationaliste cherchez pourquoi?
Difficile de faire l’unité avec les dhimmis, les traîtres et les complices.