Nous avions déjà souligné dans un précédent article que la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique était soumise à des critiques de plus en plus nombreuses. Une pétition mondiale (Oregon Petition) contestant les conclusions du GIEC et signée par plus de 32 000 universitaires de haut vol, scientifiques et titulaires du Prix Nobel circule depuis quelques années dans le plus grand silence médiatique.
D’anciens partisans des thèses du GIEC s’élèvent contre ses conclusions ; ainsi, Patrick Moore, un des fondateurs du mouvement Green Peace, estime que «l’état actuel de la science ne permet pas à l’homme de prévoir les changements de température à l’échelle mondiale » et François Gervais, professeur de thermodynamique à l’Université de Tours qui appartint au comité de lecture des rapports du GIEC, conteste l’origine anthropique du réchauffement climatique constaté entre 1975 et 1998. Le Professeur Istvan Marko de l’Université de Louvain en Belgique affirme que l’influence de l’augmentation du CO2 sur la température mondiale est mal interprétée ; « sa thèse défend l’idée que le climat évolue indépendamment de la concentration en CO2, les cycles solaires seraient davantage à l’origine des changements que nous observons ». « Le météorologiste Chris Landsea, spécialiste des ouragans, affirme que le réchauffement du climat présente peu d’influence sur l’activité cyclonique et sur son intensité. Il démissionna du GIEC en 2005, en dénonçant des « objectifs préconçus » de l’organisation dont il estime qu’elle est compromise. Dix ans après, les statistiques donnent aujourd’hui raison à ce scientifique toujours en activité, le nombre de phénomènes cycloniques n’a aucunement augmenté sur notre planète. Chris Landsea souligne qu’ils sont aussi puissants qu’au début des années 2000 ».
À l’approche de la conférence qui aura lieu au début de décembre à Paris (conférence dite COP21), le directeur du service « météo » de France Télévision, Philippe Verdier, a publié Climat investigation, un livre dans lequel il dénonce les pratiques du GIEC mais aussi celles de notre gouvernement (lequel a donné aux journalistes des consignes concernant la teneur de leurs propos, lesquels, bien sûr, doivent être conformes à la thèse onusienne).
La publication de ce livre, qui a été suivie d’une lettre ouverte au Président concernant la COP21, a valu à l’auteur d’être relevé de ses fonctions ! Le régime prend des allures de régime totalitaire. Ne voulant pas être en reste, l’inénarrable Nathalie Kosciusko-Morizet a accusé Philippe Verdier et tous les « climatosceptiques » d’être des « connards » ! Il semble que NKM, qui a pourtant une solide formation scientifique, ait oublié ce que sont les principes de toute science authentique (la remise en cause permanente est la vertu cardinale de tous les scientifiques dignes de ce nom) ; la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique est une théorie qui n’est pas vérifiée et qui peut, et doit, être discutée et ce, d’autant plus, que les observations indiquent que le rythme du réchauffement de l’atmosphère a considérablement ralenti au cours des dix sept dernières années (certains scientifiques, dont Phil Jones qui était considéré, par les écologistes, comme le plus important des « réchauffistes » avant 2009, disent même qu’il n’y a plus de réchauffement du tout depuis 1998) alors que les émissions de gaz à effet de serre n’ont jamais été aussi importantes qu’au cours de cette période.
Le GIEC a été contraint de revoir ses chiffres à la baisse (rythme d’augmentation de la température moyenne de 1°C par siècle au cours de la période 1998-2015) et parle désormais d’un palier qui précéderait un nouvel épisode d’augmentation de la température atmosphérique. Sur quelle connaissance avérée repose cette théorie du palier? Quelle est la cause de ce «palier» ? Nul ne le sait. Le chiffre de 1°C de réchauffement par siècle entre 1998 et 2014 est apparu soudainement en juin 2015 sans que l’on sache vraiment s’il est réaliste ou surestimé. En juin dernier, avant sa « révision » par le GIEC, l’augmentation estimée de la température moyenne de l’atmosphère terrestre était de 0,06°C pour la période allant de 1998 à 2014 soit un rythme de 0,375°C par siècle ; la décision a alors été prise d’ajouter 0,12°C à ce minuscule 0,06°C. Nous sommes dans l’attente d’une justification claire et crédible de ce triplement inopiné.
Dans son livre, Philippe Verdier, qui a pris beaucoup de précautions pour ne pas être accusé de « climatoscepticisme », reproche au GIEC d’être extrêmement politisé et de ne pas être exempt de tentations manipulatrices. En 2009, déjà, des fuites indiquaient que certains membres du GIEC parmi les plus en vue, dont Phil Jones lui-même, ne tenaient pas compte des chiffres qui contredisaient la théorie officielle de l’officine onusienne. Ainsi, il écrit : « Le GIEC semble se concentrer uniquement sur la recherche de preuves sur sa théorie, sans avoir la rigueur de rechercher et vérifier les études qui pourraient le contrarier ». Il ajoute que le GIEC ne reconnaît jamais ses erreurs d’appréciation ou de prévision et que « ce groupe ne délivre plus aucune information fondamentale sur le climat depuis des années. Sa mission pourrait raisonnablement s’achever aujourd’hui. Cet organe ultra-politisé ne reprend que les travaux d’un grand nombre de scientifiques à travers le monde pour les compiler avant d’éditer des rapports illisibles ».
Ce qu’on peut dire, en guise de conclusion provisoire, c’est que l’affaire n’est pas claire contrairement à ce qu’affirment les thuriféraires de ce qui n’est qu’une thèse très contestée. Le réchauffement climatique, avéré entre 1975 et 1998, ne l’est plus depuis dix sept ans ou de manière beaucoup moins nette. De plus, l’origine anthropique de ce réchauffement n’est pas prouvée comme l’a souligné François Gervais qui a repris les calculs d’Arrhenius et a conclu à leur inexactitude. Ce sujet est d’ordre scientifique mais il a été instrumentalisé par des idéologues et des politiciens, ce qui est tout à fait regrettable. Laissons donc les scientifiques travailler et échanger entre eux ; c’est la seule méthode susceptible de nous permettre de déterminer la ou les causes réelles du réchauffement observé au cours de la fin du siècle dernier et de prendre les décisions qui s’imposeront.
Le gouvernement fait des pieds et des mains pour que la COP21 débouche sur un accord substantiel qui pourrait permettre à François Hollande de redorer un peu son blason et les médias pratiquent une propagande inouïe qui ne laisse aucune place aux contradicteurs de la doxa onusienne. Dans l’indifférence populaire la plus massive !
B. Guillard
Philippe Verdier – Climat investigation – Editions Ring (les citations sont extraites de cet ouvrage)
Photo : DR
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2 réponses à “Climat : un palier de température ? A propos du livre de Philippe Verdier”
D’accord avec jdumon! Et la censure frappe les internautes abonnés à Ouest France et au Télégramme… sans parle de l’Express et de Rue 89…, qui censurent tout commentaire non conforme à la doxa réchauffiste.
Voici un document récent sur la COP21, sur l’usine à gaz de l’ONU (de plus en plus Grand Machin), et sur la problématique climatique.
http://dropcanvas.com/nzj9b
Bonne lecture
Merci pour cet article, rare sur le net ces temps-ci avec cette mascarade de la COP21 ! ouf des gens censés il y en a encore ;-)
Quelques liens pour apprendre et comprendre par soit même les tenant et aboutissant de cette alarmisme sans fondement scientifique.
Je le cri haut est fort, le CO2 est innocent ! ;-)
Site d’un ancien chercheur, physicien : Jacques Duran
http://www.pensee-unique.fr/
La conférence de François GERVAIS, :
http://www.solidariteetprogres.org/conference-rechauffement
Adichatz ;-)
du fin fond des Landes ou il fait froid l’hiver et chaud l’été ;-)