12/11/2015 – 07H30 Rennes (Breizh-info.com) – Patrick Poivre d’Arvor était à Rennes samedi 07 novembre pour donner une conférence dans le cadre des 40 ans du Club de la presse de Rennes et de Bretagne.
Intervenant sur le thème « La région est-elle toujours une terre de presse ? », l’ancien présentateur du JT de TF1 a fait – politesse oblige à la puissance invitante – l’éloge de la qualité et du dynamisme des médias bretons, « à commencer par Ouest-France, le quotidien numéro 1 dans ce pays ». Avant d’affirmer qu’à l’époque des réseaux sociaux, « on a plus que jamais besoin de journalistes pour vérifier et filtrer les infos.» (Ouest-France, 07/11/15)
Plus circonspect, Philippe Boissonnat, directeur des rédactions départementales et locales d’Ouest-France, a déclaré de son côté que « la presse bretonne reste puissante, mais elle est fragilisée par de nouveaux modes de consommation » (id.).
Intervenaient également à ce débat Aurélie Rousseau, directrice générale déléguée de TV Rennes et Patrick Baert, directeur régional de l’AFP Rennes.
Selon Wikipedia, PPDA a été accusé de manquer de déontologie en proposant une interview truquée de Fidel Castro le 16 décembre 1991 sur TF1 et de plagiat dans son essai La vie jusqu’à l’excès (éditions Arthaud) consacré à l’écrivain Ernest Hemingway.
Le site rappelle également qu’en janvier 1996, il a été condamné en appel dans le procès Michel Noir-Pierre Botton, pour recel d’abus de biens sociaux, à 15 mois de prison avec sursis et 200 000 francs d’amende. Dans le livre Confession, Serge Raffy relève qu’un an plus tard, « sans qu’on en trouve le moindre écho dans la presse, cette peine sera effacée de son casier judiciaire par une cour lyonnaise composée de trois magistrats » dont l’un d’entre eux avait jugé PPDA.
Lors de son licenciement par TF1 en 2008, le journaliste avait touché près de 3,5 millions d’euros dont une indemnité complémentaire transactionnelle de 1 353 333,24 euros qui impliquait « une obligation de non-critique ». Poursuivi par la chaîne en 2009 pour avoir rompu cette obligation, il a été condamné à verser à son ancien employeur 400 000 euros de dommages intérêts.
Photo : Georges Seguin (Okki)/Wikimedia (cc)
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