09/11/2015 – 12H00 Nantes (Breizh-info.com) – «Agression inqualifiable contre les migrants cette nuit. Les auteurs doivent être retrouvés et condamnés » . Johanna Rollland a tenu a réagir rapidement après le jet de deux cocktails molotovs sur un squat d’immigrés clandestins, dans la nuit de samedi à dimanche, à Nantes. « Attaque criminelle sur un squat de migrants à #Nantes. L’urgence est aux interpellations. Aucune intimidation ne nous fera reculer. #Welcome » écrit Aymerci Sassau (PCF), adjoint de Mme Rolland.
Agression inqualifiable contre les migrants cette nuit à Chantenay. Les auteurs doivent être retrouvés et condamnés.
— Johanna Rolland (@Johanna_Rolland) 8 Novembre 2015
La rapidité des réactions politiques de la majorité socialiste nantaise face à cet incident – qui n’a pas fait de blessés ni de dégâts matériels dans un squat particulièrement insalubre – contraste avec l’absence de réaction et d’indignation ou d’action de ces derniers, lors des évènements récents. Lors du double-viol du Bouffay , ni M. Sasseau, Ni Mme Rolland et ses adjoints n’ont en effet réclamé la peau des auteurs de ces actes ou ne se sont indignés. Quant aux fusillades à répétition – sur lesquelles seule Mme Rolland a réagi – elles ne se sont pas soldées pour le moment par des arrestations.
De son côté, Christian Bouchet, un des patrons du Front national nantais, suggère une autre piste que celle de l’extrême-droite vers laquelle se tournent tous les regards ravis de pouvoir mener une croisade antifasciste médiatique masquant bien souvent une popularité en baisse et une inaction : « lls importent leur violence. Vengeance inter-ethnique ou de trafiquants ? Cocktails molotovs contre un squat nantais » indique M. Bouchet. Un autre militant nantais, des Républicains cette fois-ci, réagit : « la gauche pousse des hurlements. Pourtant c’est bien de leur faute si ce genre de faits malheureux arrive. A quel moment a-t-on consulté la population pour savoir si ils voulaient de ces immigrés ? A quel moment l’Etat a-t-il expulsé ces individus qui n’ont rien à faire ici et qui squattent illégalement ? Il ne faut pas s’étonner ensuite de certains dérapages quand on sème les graines d’une société de haine ».
Pour l’heure, aucun des immigrés n’a porté plainte, ces derniers étant pour la plupart en situation irrégulière sur le territoire français et censés être expulsés, ce que l’Etat ne fait pas. M. Comet, Préfet des Pays de la Loire, a de son côté ordonné une enquête pour retrouver le ou les auteurs des faits et a saisi le procureur de la République.
Johanna Rolland donne par ailleurs rendez-vous à tous ceux qui voudraient l’interpeller ou lui poser des questions le 16 novembre prochain, à 19h, sur Internet.
Photos : DR
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Une réponse à “Nantes. Les indignations sélectives de Johanna Rolland et son équipe”
Bobo-gaucho et collabo !