07/11/2015 -15H00 Nantes (Breizh-info.com) – Depuis 2014, le Secours populaire français, à Nantes, avait constaté une diminution anormale des stocks de nourriture : la quantité prévue sur un an avait même été distribuée sur cinq mois. Certes, la crise conduit à l’augmentation du nombre de pauvres, mais tout de même. Il s’avère qu’un des bénévoles détournait lui aussi des denrées.
Le Secours populaire avait du recourir à de nouvelles campagnes de dons auprès des clients des grandes surfaces de Loire-Atlantique. En interne, une enquête était diligentée, puisqu’il y avait des raisons de croire que la nourriture était détournée par l’un des bénévoles. Le 5 novembre, l’un d’eux, un habitant d’Orvault âgé de 44 ans, gestionnaire des stocks du local au n°163 rue Paul Bellamy, avait été placé en garde à vue et interrogé sur ces disparitions de denrées. Il niait les faits qui lui ont été reprochés, mais son domicile a été tout de même perquisitionné. Les policiers ont fait une pêche miraculeuse : 22 kilos de viande, 50 boîtes de conserves de thon, 17 de sardines, une trentaine de conserves de légumes et d’autres produits, tous venus du Secours Populaire, ont été découverts par les policiers.
Le mis en cause a affirmé qu’il avait droit à un sac par mois et qu’il était lui aussi bénéficiaire. Il a en outre refusé de rendre ces denrées au Secours populaire. Inconnu de la justice, il a été condamné à une peine extrêmement sévère : un rappel à la loi. Bien que les quantités de denrées disparues permettent de nourrir bien plus qu’un homme.
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