06/11/2015 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) – L’association « i comme identité » a pour but la recherche de la conciliation familiale. Elle permet à des parents volontaires, séparés ou en séparation,de décider ensemble et de façon respectueuse de l’intérêt du bien être de leurs enfants. C’est une solution qui diminue considérablement le temps d’une procédure aux affaires familiales et qui est nettement moins coûteuse. A savoir, que deux parents qui ne sont pas mariés, n’ont pas l’obligation d’être représentés par un avocat. Pour parler de l’association, nous avons interrogé Delphine Boulois, responsable de l’association en Pays de la Loire, une section qui vient de voir le jour.
Breizh-info.com : qu’est ce qui vous a amené à fonder cette section Pays de la Loire et à vous investir dans ce combat ?
Delphine Boulois (I comme Identité) : Depuis plus d’un an je travaillais avec I comme identité au niveau national sous la coupe de Monsieur Amédéo Piromalli. Il était temps pour moi de voler de mes propres ailes. J’ai suivi la formation à la conciliation familiale. J’ai pris mes fonctions de présidente Pays de Loire, et de responsable nationale de la communication. Mon histoire personnelle m’a amenée à présider I comme identité Pays de la Loire, pour que des parents n’aient plus à souffrir de procédures usantes et d’un système clientéliste.
Et que des enfants n’aient plus à souffrir des conflits parentaux de leurs parents et d’être amputés d’un de leurs parents. Quand la justice dit agir dans « l’intérêt supérieur de l’enfant », il y a de quoi se poser des questions…
Breizh-info.com : Qu’est ce que la conciliation familiale ? On constate que les pères sont souvent lésés par les décisions de justice . Qu’en est il aujourd’hui ?
Delphine Boulois : La conciliation familiale est un acte conventionné par un notaire, qui peut ensuite être homologué par un juge aux affaires familiales. La conciliation prend en compte tous les éléments se référant à l’enfant, (autorité parentale, mode de garde, pension alimentaire, etc.). Généralement, la conciliation familiale est rédigée sous 3 mois.
Il est vrai que jusqu’à, il y a une dizaine d’années, les pères étaient plus lésés que les mères. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, autant de mères que de pères souffrent de la séparation de leurs enfants. Simplement parce que, la résidence alternée a fait son entrée en législation le 4 mars 2002 et qu’à ce jour elle reste encore trop peu pratiquée.
Breizh-info.com : Quelles actions menez vous ? Bénéficiez vous de subventions publiques ?
Delphine Boulois : I comme identité Pays de Loire a fait des demandes de mise à disposition de salle dans 4 communes du département. Il nous paraît important d’aller à la rencontre de parents indignés pas la justice familiale, en créant un lieu d’échanges et discussions Ainsi qu’une permanence téléphonique. D’autres projets restent encore à développer.
Nous avons déjà été reçus à diverses reprises par le ministère de la Justice et le ministère de la Famille, afin de faire reconnaître les intérêts de la conciliation familiale. Actuellement, nous ne bénéfiçions d’aucune subventions. Des demandes sont en cours. Plus d’informations sur notre page Facebook.
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