Nantes. L’impuissance attristée de la bobocratie socialiste face à la violence

04/11/2015 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) – Viols, meurtres, rixes, coups de feu, rodéos. Pas un jour ne passe sans qu’un événement de ce genre ne vienne faire la Une de l’actualité de l’agglomération nantaise. Sans que cela semble déranger outre mesure les édiles socialistes, impuissants face à des événements qui les dépassent.

Symbolique, l’affaire du « run » sanglant survenu à Saint-Herblain vendredi dernier, où un homme ivre et sans permis a fauché avec son véhicule 6 personnes, tuant une jeune fille de 17 ans, et en blessant grièvement une autre. Cette « concentre » auto-moto clandestine, qui se tient régulièrement en fin de semaine au même endroit, rue du Coutelier, avait déjà coûté la vie à un piéton en 2006 et à un motard.

Interrogé par Ouest-France (02/11/2015) sur cette affaire,  Bertrand Affilé, le maire (PS) de Saint-Herblain, évoque d’abord  la « tristesse » qu’il a ressentie,  affirmant avoir eu « une pensée pour ces victimes et leurs familles ». Quant aux mesures à prendre pour prévenir ce type d’événements, il évoque bien la pose de « ralentisseurs » ou de « portails » dans toute la zone industrielle concernée, mais sans donner plus de précision.

A la question sur une intervention de la police municipale pour disperser ce genre de manifestation, Bertrand Affilé renvoie la balle à la police nationale. Mais, observe-t-il, « il faudrait mobiliser de nombreux équipages, qui mathématiquement, ne seraient plus disponibles pour intervenir ailleurs. C’est compliqué. ». Effectivement.

Quant à la police municipale, l’élu herblinois rappelle que, ayant fait le choix d’une police municipale non armée, comme à Nantes« celle-ci n’intervient plus après 21 heures ». Selon lui, les « policiers [municipaux] sont mobilisés pour mettre en œuvre une police de proximité, qui intervient pour les problèmes quotidiens, de voisinage par exemple. Elle n’a pas les moyens de gérer ces phénomènes, qui exigent des forces de police conséquentes et équipées. » Les « runs » ont donc encore de beaux jours devant eux. Quant aux proches des éventuelles futures victimes, elles pourront toujours compter sur la compassion attristée des autorités et l’organisation de belles marches blanches. Belle consolation.

Photo :DR
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2 réponses à “Nantes. L’impuissance attristée de la bobocratie socialiste face à la violence”

  1. Dub dit :

    Article merde écrit par un connard… cqfd

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