03/11/2014 – 14H00 Nantes (Breizh-info.com) – Alors que les « quartiers » nantais, décidément de plus en plus « sensibles », sont en proie à une guerre des bandes qui prend chaque jour un peu plus d’ampleur, Johanna Rolland a rendu publiques les mesures qui vont être prises pour tenter de rétablir la situation. Face à l’inquiétude manifestée par les Nantais, une opération de communication qui peut s’avérer, en cas d’échec, risquée pour l’élue socialiste.
Interviewée ce matin sur France Bleu Loire Océan, la maire de Nantes a mis en avant trois « avancées » résultant de la rencontre qui s’est tenue lundi à la préfecture entre les services de l’Etat – police, justice – et de la Ville : un magistrat unique suivra les nombreuses enquêtes en cours, les expertises scientifiques et techniques effectuées par la PJ vont être accélérées et les éventuels témoins pourront témoigner sous X. La loi de l’omerta règne en effet en maître dans les fameux « quartiers ». Elle n’a pas insisté sur la création de la fameuse « Maison de la tranquillité publique » (sic) qui devrait ouvrir à l’automne en 2016 à la Manufacture des tabacs.
« Je souhaite que les Nantais puissent voir très vite, dans les jours à venir, des arrestations qui permettent de mettre un terme à ces actes insupportables », a affirmé Mme Rolland. « Je préfère prendre toutes mes responsabilités et ne pas attendre un drame ».
Ces mesures seront-elles suffisantes ? Certains en doutent. « Un cautère sur une jambe de bois », nous dit ce spécialiste des questions de sécurité qui souligne le manque d’effectifs de la police et la politique pénale menée par le gouvernement. Ce n’est bien sûr pas l’avis de Johanna Rolland qui affirme que «les autorités prennent toutes les mesures pour prendre cette situation au sérieux». « Sur les armes à feu, sur la délinquance, nous devons être intraitables », a-t-elle martelé. On attend les résultats
Photo : Jpjp 12/Wikimedia (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
Une réponse à “Nantes. Face à la guerre des « quartiers », Johanna Rolland fait de la com’”
il est temps qu’elle s’occupe de sa moustache, ça lui évitera de parler pour ne rien dire.