24/10/2015 – 07H00 Genève (Breizh-info.com) – Notre collègue Uli Windisch, rédacteur en chef du journal « les observateurs », nous a adressé son analyse des élections fédérales en Suisse, qui ont eu lieu le week-end dernier. Sur son site Internet, il fait également le point, vocalement, sur ce grand moment de démocratie directe qui a eu lieu. Pour retrouver cet entretien cliquez ici.
Depuis des années la gauche et les bien-pensants n’ont pas manqué d’imagination pour alimenter leur véritable haine quotidienne de l’UDC. Mais cette haine de l’UDC en dit plus sur ceux qui la crient, comme des possédés, que les Suisses qui votent UDC.
Cette haine en dit aussi beaucoup sur l’état d’esprit politique réel de la très grande majorité de la population.
Ces patriotes qui votent UDC seraient, selon l’antienne bien connue : populistes, égoïstes, repliés sur leur réduit national comme des hérissons, fermés sur l’étranger, etc.
En réalité, jamais le fossé n’a été aussi profond entre les autorités, les élites et les médias bien-pensants d’un côté et la très grande majorité de la population de l’autre. En Suisse, ce fossé est en plus prouvé empiriquement et statistiquement lors de nombreuses votations populaires.
Au lieu de condamner, de vilipender, de mépriser et maintenant de vouloir museler ce peuple en cherchant à limiter les droits populaires, cette minorité hors sol qui n’aime pas la Suisse telle qu’elle est (persistance du fameux antisuissisme primaire, de l’autoflagellation et autre autoculpabilisation) devrait plutôt écouter ce peuple honni quand « il vote mal », soit autrement, par exemple, que ceux qui sont prêts à se soumettre, même par anticipation, à l’UE.
Ces élections sont en réalité un puissant révélateur, général et profond, d’un grand nombre de réalités sociales, culturelles, anthropologiques et politiques enfouies, sous-jacentes, et qui apparaissent à l’occasion de ce grand catalyseur que constituent des élections générales. Nous analyserons cela de manière ininterrompue.
Aperçu : la Suisse, avec 25% d’étrangers, n’est nullement xénophobe, raciste, demeurée, refermée sur elle-même. On peut être à la fois patriote, attachée à la souveraineté et aux frontières, être contre l’UE, ce « machin » de plus en plus autoritaire et coupé des peuples, tout ce que la Suisse n’est pas, et être très ouvert à l’international. Trop compliqué pour des esprits à la fois prétentieux et étroits d’esprit ?
Quant écoutera-t-on véritablement ce peuple qui gronde et bouillonnne comme jamais et à juste titre ? Les Suisses, UDC compris, sont des gens pacifiques, profondément démocrates, attachés viscéralement à la démocratie directe et surtout ils veulent « Rester libres » : le slogan de l’UDC qui a fait mouche.
Les médias battent le record de la haine de l’UDC. Que feraient-ils sans elle, puisqu’ils en parlent tous les jours. Sans essayer de comprendre, simplement la condamnation et la morgue.
Mais l’effet boomerang est enfin là : il se révèle aussi dans les médias avec cette extraordinaire victoire de la Réinformation, totalement imprévue par les médias dominants, soit le triomphe du rédacteur en chef d’un nouvel hebdomadaire ( Die Weltwoche) de droite, libéral mais aussi très ouvert avec un fort accent culturel, dans le canton phare de la Suisse : Zurich. Entré en politique il n’y a que quelques mois, ce journaliste arrive en tête devant tous les autres candidats et obtient un score suisse historique et siègera donc au Parlement en tant que mieux élus ! Alors que ce journaliste et son journal sont vilipendés et diabolisés depuis des années par les médias bien-pensants chez qui le vernis idéologique tient lieu de culture. Les élus UDC, 65 conseillers nationaux, soit près du tiers du Parlement, représentent le pendant politique de cette victoire de la Réinformation.
La lutte pour la Réinformation emporte un formidable succès ! Un encouragement aussi pour cette lutte dans les autres pays.
Continuons le combat !
PS. La bien-pensance médiatique ne s’avoue évidemment jamais vaincue. Au contraire, elle persiste et insiste avec plus de force encore, comme si de rien n’était. Caricatural. Voici la couverture de l’unique Hebdomadaire politique francophone de Suisse romande, L’Hebdo, plus PC (politiquement correct, tu meurs) de ce jour, 22 octobre 2015 : « Ensemble résistons à l’UDC », et ils en font une Edition spéciale ! Pourquoi pas le fameux cordon sanitaire, ou une mise en quarantaine de l’UDC, ou encore des camps avec barbelés ? Rien n’y fait : fièrement ils persistent et signent. Pour eux, la Suisse est bien sûr en danger. Et si c’était eux ?
Sans jamais s’interroger bien sûr sur l’image des journalistes, du jourrnalisme, et la fuite des lecteurs vers d’autres sources d’information.
Continuez svp ! C’est tellement bon pour les sites de la Réinformation.
Uli Windisch
Photo : DR
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3 réponses à “Elections fédérales suisses : la faillite de l’état d’esprit socialiste et bien-pensant”
Il y a une grosse erreur dans le titre, la bonne formulation étant ‘faillite de l’état d’esprit fausocialiste’ car comme en France et dans les autres pays européens, ces socialistes sont de vrais libéraux-sociétaux immigrationnistes en guerre contre le peuple et quasiment à l’opposé du vrai socialisme.
Pour le reste bonne nouvelle que cette victoire des libéraux-populistes anti-immigration pour la défense de notre civilisation européenne.
On prendra soin néanmoins de constater que la nature libéral-populiste de l’udc est tout à fait conforme à la culture bourgeoise suisse. En effet la Suisse est un nain militaire et un géant financier (qui ne manque de piller les autres pays européens via la désertion fiscale).
Ce schéma libéral-populiste n’a donc que peu de chance d’aboutir dans un pays comme la France à la longue histoire et tradition militaire.
Je ne suis pas persuadé de ce que le « vrai socialisme » soit l’horizon indépassable du bonheur collectif.
Suisse pour les Romands et autres francophones.
Schweiz pour les Alémaniques (les plus nombreux) et autres germanophones.
Svizzera pour les Tessinois et autres italianophones.
Et aussi ne pas oublier Svizra pour les Romanches (qui parlent Rumantsch) !
La Confédération a d’ailleurs accordé un statut semi-officiel à sa 4ème langue :
«L’art. 4 da la constituziun federala renconuscha il tudestg, il franzos, il talian ed il rumantsch sco linguas naziunalas. Il Grischun declera il tudestg, il rumantsch ed il talian sco sias linugas chantunalas.»
Difficile de faire mieux … Félicitations à nos voisins suisses, à l’UDC et à la Lega Dei Ticinesi : http://www.lega-dei-ticinesi.ch/