« Bretagne terre d’accueil », « Bretagne terre d’asile », répètent en boucle quelques générations de soixante-huitards attardés confortablement installés à tous les échelons des collectivités locales de la région.
Après des décennies de matraquage organisé et parfaitement relayé par une foultitude d’associations qui n’existeraient pas sans deniers publics, force est de constater que le message a fini par impacter une partie des Bretonnes et des Bretons. Une partie seulement.
L’exemple de la commune de Sérent, dans le Morbihan, semble être le symbole même de l’aboutissement de ce fanatisme en faveur de l’invasion migratoire. Le conseil municipal de cette commune de 3.000 habitants vient, en effet, de voter en faveur d’un projet d’accueil, dans l’ancienne maison de retraite de la commune, de 15 familles de « réfugiés », soit 100 personnes. Pas vraiment la même démographie que les Européens…
On est bien loin de l’image du village d’Astérix qui résiste à l’envahisseur. Là, les dirigeants du village lui ouvrent grand les portes ; et en nombre, en plus.
Un projet d’autant plus scandaleux qu’il est mené sans consultation de la population. Pourtant, depuis cette annonce, des habitants se mobilisent, les uns contre l’accueil de ces nouveaux envahisseurs, les autres pour un référendum local afin de donner sa parole au peuple. Plus de 1.500 personnes d’ici et d’ailleurs sur une page Facebook en deux jours pour s’opposer à cette décision. La majorité de ceux – jeunes et moins jeunes – que j’ai eu l’occasion de rencontrer en réalisant un reportage sur place étaient opposés et inquiets.
Seuls quelques-uns, retraités pour la plupart, m’indiquèrent se féliciter de voir leur commune changer et accueillir l’autre « au nom de la solidarité ». Profond conflit de générations à venir, en plus de tous les autres, et derrière ce conflit, la montée d’une haine, palpable, que j’ai pu ressentir ici comme dans d’autres communes de Bretagne, entre ceux qui veulent imposer à tous le mélange et l’immigration forcée et ceux qui ne veulent pas disparaître.
Yann Vallerie
Source : Boulevard Voltaire
2 réponses à “Sérent, 3.000 habitants, 100 « réfugiés » : vers la fin d’un village breton ?”
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Rassemblement à 11H devant la mairie samedi 17 octobre
Votation Dimanche 15 Novembre
Mobilisation !