Jean-Paul Ney : « un petit groupe d’intellos-bobo-parigos a pris en otage le débat républicain » [interview]

03/09/2015 – 06h00 Paris (Breizh-info.com) – Le livre de Jean-Paul Ney « Pourquoi ils font le Djihad » (Editions du Rocher) n’est pas encore sorti (le 17 septembre) , mais déjà il fait couler de l’encre, ou plutôt, il semble susciter une censure dans la presse bien pensante, tant les propos et les informations qu’il contient ne sont pas politiquement correctes.

Nous avons livré, la semaine dernière, une chronique de l’ouvrage. Pour aller plus loin, pour avoir des réponses à nos interrogations, nous avons interrogé Jean-Paul Ney, sur sa vie sous protection, sur ce qu’il a vu durant sa carrière, sur la république dont il parle beaucoup , sur la potentielle guerre civile à venir en France …. « Entretien au calibre 12 » comme nous le soulignera, M. Ney …

Breizh-info.com : Du Moyen-Orient aux banlieues françaises en passant par les geôles africaines, seriez-vous un des derniers journalistes aventuriers des temps modernes ?

Jean-Paul Ney : Difficile de dire si je suis un des derniers ou l’un des derniers ! Comme je le dit souvent je suis journaliste de profession et mon métier est d’être reporter. Je n’arrive pas à concevoir le journalisme actuel qui se base sur les fils d’agences, sur Google, pire, beaucoup utilisent Wikipedia en source… c’est dire…

J’aime le terrain, les gens, sentir la situation, faire « la topo » des lieux, mettre les mains dans le cambouis, suer et prendre des coups, c’est mon côté boxeur. Je suis une fusion réussie de Tintin et Haddock !

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous le déclin du journalisme et le fait que quasiment tous les médias aujourd’hui , subventionnés par l’Etat, se contentent bien trop souvent de l’AFP comme source d’information ?

Jean-Paul Ney : Les journalistes sont formatés, les coupables sont certains rédacteurs en chef « aux ordres » d’un parti, d’une mouvance, d’un syndicat, ou d’une pensée unique qui pousse à l’autocensure. Les courageux comme Bernard Zekri (qui m’a formé à I>télé il y a 15 ans) on n’en a plus beaucoup. Contrairement à une majorité, je ne roule pour aucun parti, je ne dine pas en ville avec les « puissants », je fais mon job, je rentre et je reprends ma vie pépère avec ma femme, mes enfants, mes chiens et mes chats. Pourtant, je suis en veille 24/7, tous les jours, toutes les heures, je n’avais pas pris de vacances depuis 3 ans, et les RTT j’en ai rien à faire, ça ne s’applique pas à moi.
Ceux que vous nommez journalistes, ne prennent pas de risques et laissent faire le sale job par les derniers des mohicans, les mercenaires de l’info. Sans le citer je vais vous dire ce que pense le rédac chef d’une grande rédaction qui a dit un jour à un magazine « des Jean-Paul Ney il en faut dans chaque rédaction, ils vont au carton », ça veut tout dire. Mais je pense que nous allons vers une « uberisation » du journalisme, le journaliste d’aujourd’hui (et de demain) est un disrupteur, un influenceur, il fonctionnera (et fonctionne déjà) tout seul avec son concentrateur (son hub) en ligne: une page dédiée, un fil Twitter ou Facebook, des vidéos DailyMotion ou YouTube, tous les outils sont là, j’en utilise déjà certains.

Breizh-info.com : Après avoir lu votre livre, je me suis dit : il confirme ce que certains maudits de la presse ou de la politique disent depuis des années, des décennies : nous allons vers la guerre civile. Comment l’éviter selon vous ?

Jean-Paul Ney : Hélas, comment éviter ce qui est pour une majorité silencieuse une réalité, comment faites-vous quand vous êtes dans un train qui fonce droit vers un mur que vous voyez arriver ? Je vous retourne la question… Je pense qu’il ne faut pas attendre, le moindre mal est de frapper maintenant, frapper fort, déchoir de la nationalité française tout individu qui se trouve mêlé à des activités terroristes, bien entendu si ce dernier possède la double nationalité, il faut enfermer à vie dans des centres spécialisés les plus durs, et faire peur aux fichés « S », les faire pointer chaque semaine dans un commissariat, à vie ! Les suivre judiciairement, leur foutre la pression. Aussi, il faudra frapper fort les groupuscules, associations « humanitaires » islamiques, et pseudo « centres culturels » leur mettre la pression financière et policière.

Terroriser les terroristes: utiliser le bras armé de la DGSE pour liquider les plus dangereux, dès qu’ils ont quitté le territoire, François Mitterrand utilisait bien cet outil, une petite croix à droite du nom et sans un mot, c’était un aller simple pour l’au-delà ! Les composantes de la société civile devront faire partie du tout: tenter d’unifier l’Islam ne servira à rien, il faut impérativement faire confiance à des imams sélectionnés après avoir juré allégeance à la France et la République avec un grand R. Il faut totalement revoir le système éducatif et démissionner les juges liés à un syndicat politique, je pense au Syndicat de la Magistrature, ces juges du « mur des cons », ils ne sont pas magistrats, ce sont de bien piètres militants gauchistes qui ne devraient en aucun cas rendre la justice au nom du peuple français: ces gens ne me représentent en rien, ils ne représentent en aucun cas le peuple, ni vous, ni mon voisin, ni personne.

Ils font de la politique au Palais, du militantisme de bas étage, au même titre que certains professeurs porte-parole de la CGT.

Breizh-info.com : Vous vous définissez comme fils d’immigrés, et vous comparez même à ces générations d’Extra européens qui sont fraichement arrivés en Europe . Êtes-vous sûr que cela soit comparable ? Vos racines européennes sont tout de même différentes et plus compatibles avec notre civilisation que les leurs non ?

Jean-Paul Ney : Il faut arrêter avec l’Europe ! Chaque pays, chaque région à ses coutumes, ses différences, c’est important. Je suis issu de trois pays: la France, la Catalogne et l’Espagne, et croyez-moi, mon côté atlantiste me vient d’Espagne, mon côté régionaliste, de Catalogne, et mon côté républicain, de France. On m’a toujours appris à parler le français, j’ai été intégré, pas assimilé. Mes parents m’ont toujours parlé de la France, pourtant j’étais à la frontière de l’Espagne où j’ai vécu une majorité de mon enfance, à 300 mètres de l’Espagne à pied, j’y avais mon sport, mes habitudes, mes copains, mes petites copines ! J’ai appris les trois langues, mais mon pays, mon amour, c’est la France. Ma soeur est née en Espagne, elle travaille pour une très grande entreprise française, son coeur est catalan, mais elle est française avant tout. Chacun est issu d’une famille puis en fabrique une autre une fois adulte, ma nouvelle famille est très diverse, pourtant ils sont français et aiment leur pays, ça n’empêche pas de le critiquer, qui aime bien, châtie bien.

Si vous parlez d’une culture judéo-chrétienne, je vous arrête tout de suite: ce n’est pas ça qui importe le plus pour moi. Mettre ça en avant c’est une erreur: les juifs et musulmans sont beaucoup plus proches que ne le serait un catho d’un musulman. Et pourtant, les juifs se sont très bien intégrés en France, j’ai pas dit assimilés, j’ai dit intégrés. Le souci principal a été de vouloir faire de ces algériens, marocains ou africains des bons petits républicains qui oublient leurs racines, pour finalement leur faire comprendre, ainsi qu’à leurs enfants, qu’ils étaient différents. Aujourd’hui on paye 30 ans d’une politique générale d’amateurs. Je le vois, ces gamins rejettent tout, ils pissent à la face de la France, et les politiques sont complices en évitant de faire face au vrai problème, on fait comme l’allopathie: on traite le problème, les conséquences mais on ne cherche surtout pas à s’attaque aux causes… Ceux qui expliquent les causes se font vilipender: « au poteau le facho! »

Le racisme n’existe pas en France, c’est une excuse pour financer SOS Racisme. Le problème c’est la xénophobie : la peur de l’autre, la méconnaissance de l’autre. Que pensez-vous de ce jeune français que j’ai rencontré et qui m’a donné encore plus confiance en une certaine partie de cette génération: musulman de confession, algérien d’origine, mariée à une catho et qui a liquidé des islamistes en Afghanistan ? Vous avez combien se sentent mal depuis Charlie ? Ils sont français, profondément français, ils versent leur sang pour la patrie au même titre que les légionnaires (des étrangers à majorité) qu’on admire tant et qui sont plus français que le type du fin fond de la creuse.

Être français c’est dans le cœur, pas ailleurs. Quid de ces jeunes cathos qui se convertissent ? Quid de ces franco-portugais qui coupent des têtes et jouent au foot au nom d’Allah ? Rien n’est blanc ou noir, ce monde est gris avec ses différentes nuances. Je suis, depuis quelques années, en contact avec la jeunesse du Maghreb et du Machrek, ils sont issus des révolutions arabes volées par les islamistes ou usurpées par les gérontologues des régimes précédents, ils sont plus européens et occidentaux que vous et moi, ça ne les empêche pas d’être traditionalistes.

L’Islam en France est un islam politique, d’opposition systémique. L’Islam là-bas est normal, logique, ils ne se posent pas les mêmes questions que nous, ce qui est insignifiant là-bas mais logique à combattre (le voile, les radicaux) est devenu « islamophobie » en France. Je n’ai pas peur de l’Islam, je le connais très bien, beaucoup seraient surpris, je détiens un joker que je garde pour la bonne occasion.

Breizh-info.com :  On sent chez vous un amour profond et sincère de la République . Mais n’est-ce pas la République elle-même , ou plutôt l’usage à tout va du mot républicain qui en est fait aujourd’hui, qui est responsable de tous ces maux ? N’est-ce pas la République qui a fait venir ces populations sans consulter au préalable son propre peuple ? N’est-ce pas la République qui, depuis la Révolution française, tant à nier les spécificités au nom de l’homme républicain français ?

Jean-Paul Ney : La République existe, elle est dans le cœur de chaque français, elle se vit, se respire, se transmet. Si elle est détournée par des systèmes ou des partis, c’est aux Français de s’insurger. Je ne suis personne pour en donner une définition exacte.

Breizh-info.com : Vos descriptions effroyables de l’affaire Merah notamment sont amenées à marquer les esprits. Alors que la République protège de moins en moins ses citoyens (un droit à la sécurité pourtant fondamental) , ne pensez-vous pas que la terreur distillée par les radicaux, par les islamistes, mais aussi par les racailles de cité, ne finisse par triompher définitivement d’un peuple que cette République a stérilisé petit à petit ?

Jean-Paul Ney : Ce n’est pas la République qui stérilise le débat ou l’amoindrit, ce sont des responsables politiques, des enseignants, des syndicalistes, des intellos parisiens.

Sous le prétexte de voir des fachos partout, un petit groupe d’intellos-bobo-parigos a pris en otage le débat républicain. Il faut aller au carton, il faut casser des genoux, on ne pourra plus y arriver en parlant, ça ne sert plus à rien.

Breizh-info.com :  Vous parlez finalement assez peu de ces « Gaulois » encore présents (peu nombreux) dans les cités, qui subissent au quotidien les exactions de ces individus . Est-ce un choix délibéré ? Où n’y a-t-il tout simplement plus de gaulois dans ces cités ?

Jean-Paul Ney : Il n’y a pas qu’eux, des familles algériennes, par exemple, qui ont éduqué tant bien que mal leurs mômes et tentent de s’en sortir, les portugais aussi, quelques autres nationalités sont confrontés à cette islamo-voyoucratie, mais je vais vous raconter une histoire vécue: une veuve s’était installée avec son mari a Argenteuil, en banlieue parisienne. Sa petite maison n’arrive pas à se vendre, le quartier est islamisé, oui, islamisé, il existe ce quartier, je ne l’ai pas inventé ! Aucun journaliste n’en parle, rien, nada. Si j’en parle on me traite de tous les noms, on me censure, on m’ignore.

Le petit pavillon au demeurant très joli est entouré d’échoppes halal et de femmes en burka. Qui va acheter cette baraque ? tôt ou tard ce sera une association de type « centre culturel » qui l’achètera pour 60% de son prix. Il se trouve que je connais bien Argenteuil, j’y ai trainé quand j’étais jeune et ce n’était pas aussi islamisé.

Je vais toujours y acheter de la très bonne viande ! Et vous savez, c’est que ce cas n’est pas isolé, si on parlait de Vénissieux ? De Roubaix ? du Mirail à Toulouse ou des Quartiers Nord de Marseille ? De Grenoble ?

La carte est facile à trouver: celle des émeutes de 2005, ce sont les territoires abandonnés de la république, tout partira de là car tout à commencé là.

Concernant mon livre, il faisait presque 800 pages à l’origine, j’ai du couper, mais rien n’exclut  une suite, je ne puis rien dire pour l’instant. On va voir comment est reçu celui-ci.

Breizh-info.com : À court terme, l’omerta médiatique et politique peut se comprendre d’un point de vue calculateur, électoral, financier. Mais nos décideurs ne sont ils pas en train de suicider leur peuple, mais également leurs propres intérêts, à court terme ?

Jean-Paul Ney : Tout est dans la question. Ils vivent à l’africaine, au jour le jour. Demain c’est trop loin.

Breizh-info.com :  Pourquoi la droite – qui incarnait durant longtemps les valeurs d’ordre et d’autorité, a-t-elle capitulé devant la gauche sur ce sujet , alors que tous les sondages montrent que le peuple exige de la fermeté, quitte à « terroriser les terroristes et les racailles » comme vous l’écrivez ?

Jean-Paul Ney : Le mal est plus profond. Demandez à tous ces politiques qui touchent des fonds du Qatar depuis 10 ans et plus.

Breizh-info.com :  Le Qatar s’immisce massivement dans notre société française, avec l’aval des gouvernements successifs. Là encore, n’est-ce pas un suicide organisé ? Qui a des intérêts là dedans hormis le Qatar justement ?

Jean-Paul Ney : Le Qatar a acheté tout le monde: intellos, politiques, magistrats, ils ont même récupéré des jeunes espoirs de banlieue ! Nous sommes devenus l’annexe putassière des émirs du Qatar.

Breizh-info.com : Comment vit-on quand on est – comme vous – sous protection toute l’année ?

Jean-Paul Ney : Comment je vivrais si j’avais suivi le courant ? J’écrirais des articles de commande dans la presse pour 7000€ le papier (en plus de mon salaire), je toucherai des petites enveloppes en cash pour parler du bien du Qatar dans des émissions à la télé ou la radio, je donnerai des conférences à l’IRIS pour expliquer que « l’État islamique n’en veut pas à la France », j’accepterai de diner avec des politiques chez eux et leurs amis des médias, j’accepterai des voyages tous frais payés dans des jets privés aux destinations ensoleillées et j’écrirais des livres qui vont dans le sens de la pensée unique.

Tout au contraire: je ne suis pas millionnaire, je paye mes vacances, je touche un petit salaire de journaliste sans enveloppes, je suis placé sous omerta médiatique et des gens veulent me tuer.

Je n’ai pas choisi le plus facile, mais au moins, chaque matin je puis me regarder dans un miroir et être fier de moi, la gloire je m’en fiche, qu’on parle de moi je m’en contrefiche.

Qu’on écoute ce que j’ai à dire c’est tout ce que je demande. La censure ça va un peu, la preuve qu’il y a un problème: des journalistes ne veulent pas parler du livre, mais aux ordres de QUI ? Et pourtant beaucoup d’amis, de proches dans le système me soutiennent en privé, ça me rassure et ça me renforce.

Les policiers sont là pour me protéger moi et ma famille, des tactiques sont définies pour parer à une attaque de type « Charlie ». J’ai déménagé mes bureaux, je suis dans des lieux très sécurisés, et je déménage mon domicile en septembre. C’est mon choix de vie, je suis en accord avec moi-même, je vis et je respire tranquillement tous les jours. Je ne vis pas dans la peur comme j’ai lu pour certains membres de Charlie ou d’autres confrères ou intellos menacés, je sors, je rencontre des gens, je dis merde au terrorisme et à l’islamisme, si un jour ils frappent, la réponse en face sera terrifiante.

Breizh-info.com : Le phénomène des convertis à l’Islam – et nous en avons en Bretagne – et à l »islamisme, n’est il pas finalement le signe que notre civilisation n »n’a plus rien à apporter aux individus ? Les Européens n’ont-ils pas besoin de croire à nouveau en des concepts autres que ceux du vivre ensemble, des droits de l’homme et de la République, qui semblent avoir totalement échoué ?

Jean-Paul Ney :  Le vivre ensemble fonctionne quand l’un ne s’impose pas à l’autre. La France a une mission d’accueil et d’assistance, mais ça ne veut pas dire « la porte ouverte à toutes les fenêtres » comme le dit un comique. Comment expliquez-vous qu’un ami vénézuélien qui parle sept langues, qui travaille comme un buffle, qui est une valeur ajoutée à ce pays et à son entreprise se voit refuser son renouvellement de titre de séjour (et finisse par être accueilli les bras ouverts en Allemagne) ? Et à côté de ça, nous recevons avec bienveillance les SDF de la zone Afrique-Moyen-Orient ?

Comment expliquez-vous qu’un ami qui allait recevoir un financement pour son entreprise (qui allait recruter 6 personnes) ne puisse pas aller au bout de son rêve car son investisseur (alors opposant politique étranger installé en France) est obligé de quitter notre pays parce que Laurent Fabius n’aime pas ses liens avec l’ancien gouvernement français ? C’est ça notre politique ? des querelles de gourdes ? Qu’ils ne viennent pas nous faire la morale, la gauche est plus démago que ceux qu’elle traite elle-même de démagos.

Breizh-info.com : Vous dites « êtes Français, c’est dans le coeur, pas ailleurs ». Néanmoins, avec le flux d’immigration depuis les années 70, avec également les nouvelles vagues qui arrivent aujourd’hui, la démographie ne va t-elle pas faire disparaitre ce peuple ? Le Général de Gaulle disait « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » .

Cette minorité n’est elle pas en train de devenir majorité démographiquement, dans les 50 ans à venir, et donc de tuer la base de notre civilisation ?

Jean-Paul Ney : La réponse à une telle question ne peut pas se faire en quelques lignes, sans doute serais-je dans le pathos de base ou donnerais-je des éléments de langage qui nécessiteraient un développement très pointu.
Quand j’étais jeune, j’ai travaillé en tant que stagiaire sur une série documentaire « Migrations, des peuples en marche », écrite par l’ambassadeur Bernard Dorin. Le monde et les peuples sont en marche, c’est un fait, les migrations ne datent pas d’hier. Un monde fixe est un monde mort, une civilisation qui se replie sur elle-même ne peut espérer que l’anéantissement, regardez l’empire romain, Hitler et son reich de nazis dégénérés. Regardez l’URSS, et aussi bientôt la Corée du Nord et son système qui subiront une fin douloureuse sans en douter un instant.

Le croissant fertile a été le berceau de l’Humanité, avec un grand H. Tout est parti de là. Un pays, une civilisation doit se conjuguer avec les migrations, elle ne doit pas les subir ou ériger des murs.

Ce sont nos politiques qui confondent tout et se comportent comme des gorets sur un lit de soie: Qui aujourd’hui peut croire qu’on va aider des immigrés (ou migrants) à s’intégrer et trouver une vie stable et un emploi quand nous n’avons pas été fermes avec leurs enfants aujourd’hui français de papier mais pas de coeur ?

C’est la survie de tout un système qui est en jeu: en quoi c’est inhumain de choisir son immigration ? Essayez, vous classe moyenne d’aller vous installer aux Etats-Unis, vous allez voir que la première question sera: Que pouvez-vous nous apporter ? Quel est votre patrimoine financier ?

Mieux: essayez l’immigration à l’envers, tentez de vous installer en Arabie Saoudite, au Qatar…dans tous ces pays qui financent en France les donneurs de leçons de morale et la gauche tarée, on va bien rire le jour où vous réclamerez la construction d’un « centre culturel » chrétien ou une synagogue en exigeant des fonds publics.

En Europe il faudra construire des murs avec des petites portes qui s’ouvrent de temps en temps. Ah ! zut ! cela existe déjà, ce sont des frontières…

Propos recueillis par Yann Vallerie

Crédit photo : DR
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