27/08/2015 – 08H00 Edinbourg (Breizh-info.com) – Réuni en congrès à Stirling le 15 août dernier, le Parti travailliste écossais a porté à sa tête une femme, Kezia Dugdale (photo), en remplacement de Jim Murphy, démissionnaire. Le nouveau leader aura la difficile mission de redresser son parti, écrasé par les nationalistes du SNP lors des élections législatives de mai, où le Labour a perdu 40 de ses 41 députés.
Agée de 34 ans, Kezia Dugdale, qui siège au parlement écossais depuis 2011, l’a emporté largement devant son concurrent Ken Macintosh. « Je sais que les derniers mois ont été incroyablement difficiles pour les membres du Labour à travers le pays. Mais j’ai un message pour eux: nous sommes touchés mais nous sommes toujours là », a-t-elle déclaré après son élection.
Selon le politologue Gerry Hassan, « en établissant une alliance avec les conservateurs pour le maintien de l’Ecosse au sein du Royaume-Uni, les travaillistes ont perdu une partie de leurs soutiens. » Ce spécialiste du Labour écossais estime que ce parti est devenu « une institution bureaucratique, une figure de l’establishment », et qu’ « on ne sait plus très bien qui il représente » (Le Monde, 06/05/15).É
Ce sont donc désormais trois femmes qui se trouvent à la tête des trois principaux partis écossais : outre Nicola Sturgeon leader du SNP et Premier ministre d’Écosse, les conservateurs écossais sont en effet dirigés par Ruth Davidson, une fervente partisane du mariage gay.
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