Via Metamag , par Jean Ansar.
Tous les journalistes s’indignent, mais ils ont attendu le coup de pied américain dans la fourmilière du football mondial. C’est exactement comme le dopage dans le cyclisme. Tout le monde savait, mais personne ne disait rien. Confirmation de l’existence d’un système de connivence sinon de complicité passive entre le pouvoir médiatique et les pouvoirs sportifs.
Qui est surpris que l’attribution du mondial à la France corresponde, comme par hasard à la promotion de l’idéologie black-blanc-beur? Qui est étonné du soutien du mondialisme cosmopolite à la nation arc en ciel qu’il fallait absolument valoriser au nom, comme en France, du foot anti raciste? Qui ne comprend pas que le gaz russe et le pétrole qatari ont joué un rôle déterminant dans l’attribution des futurs mondiaux du foot.
Certes les américains tentent de prendre en main une organisation mondiale qui leur échappait quasi totalement, mais ils ont du grain à moudre. Bien sûr que des votes ont été achetés, que les désignations ont été manipulées et orientées par un foot au service non pas de l’éthique mais de l’idéologie mondialiste. Un pivot de cette idéologie frelatée qui échappait aux Usa, ceci explique cela.
Ouvrez les yeux supporters manipulés du monde entier
Voici quelques éléments tirés d’un article du journal l’Equipe. Un an après la première élection de Sepp Blatter en 1998, l’écrivain anglais David Yallop affirme, dans un livre intitulé «How they stole the game» (Comment ils volent le jeu), que le scrutin ayant couronné la Suisse était truqué. L’actuel président de la FIFA obtient toutefois gain de cause devant la justice.
Rival annoncé de Sepp Blatter à l’élection de l’instance mondiale, le Qatarien Mohammed Bin Hammam, ancien président de la confédération asiatique et membre du comité exécutif de la FIFA, doit se retirer. Reconnu coupable de corruption (achat de voix) à la suite d’une enquête, il est radié à vie de toute activité liée au football par la FIFA en juillet 2011. Si le Tribunal arbitral du sport (TAS) annule sa suspension, faute de «charges suffisantes», Bin Hammam est banni à vie par la FIFA, en raison de malversations au sein de la confédération asiatique. Blatter, lui, a été réélu sans problème.
Auteur du rapport sur les soupçons de corruption qui pèsent sur l’attribution des deux prochaines Coupes du monde (2018, en Russie, et 2022, au Qatar), Michael Garcia démissionne de son poste de président de la chambre d’instruction du comité d’éthique le 17 décembre 2014. Entré en fonction en juillet 2012, l’ancien procureur du district sud de l’État de New York justifie sa décision par un sentiment d’impuissance. «Aucun comité de gouvernance, enquêteur ou panel d’arbitrages indépendants ne peuvent changer la culture d’une organisation», regrette-t-il.
La chaîne publique allemande ARD a diffusé il y a deux semaines un documentaire dans lequel Phaedra Almajid, ancienne employée de la candidature qatarie pour le Mondial 2022, répète les accusations qu’elle avait formulées dans l’entretien exclusif accordé àFrance Football en décembre 2014, nommant, cette fois, les trois dirigeants africains auxquels, selon elle, la délégation qatarie avait offert des «encouragements» de 1,5 million de dollars. Il s’agirait du Nigérian Amos Adamu (depuis suspendu pour corruption), de l’Ivoirien Jacques Anouma et du Camerounais Issa Hayatou, alors tous trois membres du comité exécutif de la FIFA.
L’attribution de la Coupe du Monde 2010 à l’Afrique du Sud était « corrompue », vitupérait mercredi la ministre américaine de la Justice, Loretta Lynch. Et celles de 2018 à la Russie et de 2022 au Qatar pourraient l’être tout autant, voire plus.
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