01/05/2015 – 07H00 Rennes (Breizh-info.com) – Fabrice N. a longtemps été abonné à un quotidien de la presse locale. Pendant 11 ans, cet entrepreneur a ainsi versé plus de 200€ chaque année à ce journal. « Au départ, j’aimais beaucoup lire l’actualité locale, puis petit à petit, je me suis rendu compte qu’on ne nous disait pas tout et que certains sujets étaient orientés dans un sens qui ne me convenait pas . » explique-t-il. « A un journaliste qui était venu parler de la création de ma société, j’ai demandé pourquoi certains sujets n’étaient pas abordés alors qu’ils le sont ailleurs. Réponse : on ne peut pas tout dire ».
Désabonné depuis 1 an et demi maintenant, il continue à l’acheter « entre 15 et 20 fois par an, lorsque qu’il y a un évènement bien précis ou lorsque je suis en déplacement » nous confie-t-il, mais le lit « sans grande conviction, pour passer le temps et pour voir l’actualité micro-locale, près de chez moi».
Car Fabrice – qui consacrait jusqu’ic très peu de temps aux nouvelles technologies, a plongé dedans en même temps qu’il a rencontré sa compagne : « je me suis rapidement rendu compte qu’Internet fourmille de sites d’actualités divers et variés, où l’on peut trouver des informations qu’on ne trouve pas ailleurs, des enquêtes, des débats sur tous les sujets, loin du conformisme des médias traditionnels » .
Même s’il reconnait « être toujours méfiant, car il y a énormément de sites Internet anonymes, qui racontent souvent n’importe quoi », Fabrice consulte désormais quotidiennement la presse sur Internet, quand il a un moment de libre. « Dans mon cercle d’amis, la plupart abandonnent les médias traditionnels et se mettent à la presse ou à la télévision par Internet, avec le sentiment d’être mieux informé, d’avoir plus de choix et plus de liberté » . Il nous confie néanmoins son inquiétude, concernant « les lois de censure et de surveillance mise en place par le gouvernement, qui sent bien que le contrôle de l’actualité lui échappe. Il faut que tous les citoyens aient conscience que la bataille pour la liberté se joue aussi par Internet. »
Depuis 7 mois maintenant, Fabrice, petit entrepreneur breton qui ne réalise pas pour le moment de gros bénéfices, a découvert Breizh-info.com : « au départ, j’ai lu quelques enquêtes qui m’ont accroché, comme celle sur Tilly Sabco, ou celle sur les entrepreneurs, comme moi, que l’Etat taxe en permanence, puis je suis devenu un lecteur régulier , quotidien , même si je ne lis pas tous les articles ».
Il a ensuite souscrit à un don mensuel, d’un montant de 15€ par mois. « Cela me semble normal. Vous ne faites pas payer la consultation du site Internet, et pourtant, on y apprend autant voir plus que dans la presse traditionnelle. Si je pouvais je vous donnerai plus, et j’essaie en tout cas de vous faire un maximum de publicité autour de moi. Je sais très bien que sans l’aide de vos lecteurs, vous ne pourrez pas aller bien loin » explique le Costarmoricain avant de donner une autre raison à son don : « Je fais en plus d’une pierre deux coups : je finance un média indépendant, et je déduis 66% de mon don de mes impôts donnés à l’Etat, ce qui me permet de récupérer une partie de ce que je paye par ailleurs en charges diverses ».
Si comme Fabrice, vous estimez vous aussi que la presse indépendante que Breizh-info.com représente en Bretagne, mérite d’être soutenue financièrement, au nom du droit d’enquêter, au nom du devoir de dire la vérité, au nom de la volonté de briser certains tabous, alors faites un don sécurisé en cliquant sur le lien ci-dessous.
Vous avez également la possibilité de faire un don
– Par carte bleue via paypal ou weezevent (100% sécurisé)
– Par chèque, à l’ordre de Breizh Information – 52 Grande Rue – 35600 Redon
– Par Virement bancaire, à l’ordre de Breizh Information .
IBAN : FR76 1558 9228 1401 8351 4024 011
BIC : CMBFR2BARK
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
4 réponses à “Rennes. Fabrice N. : «Les médias subventionnés ne peuvent pas tout dire»”
les médias en général sont muselés . inutile de chercher plus loin . et breizh-info ne déroge pas à la règle . fdesouche qui n’est qu’un blog est bien plus fiable
fdesouche est un journal francais qui ne produit rien .
Votre haine de la France vous égare, car fdesouche est le complément indispensable à l’info locale libérée dont Bzh Info est la tête de pont en Bretagne, et ces sites alternatifs partagent un même souci de réinformation et de valorisation identitaire.
La situation ne date pas d’hier, il y a longtemps que la PQR n’est plus une presse d’investigation. Subventions ou pas, elle n’a plus les moyens d’enquêter et doit se contenter de relayer les informations qui lui sont fournies par les fonctionnaires locaux et les élus, les policiers et les juges. Et si elle veut continuer à recevoir des informations, elle ne peut mordre la main qui la nourrit : rien de désagréable sur la police ou la justice, en particulier.