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Rennes. Une octogénaire délogée de chez elle par des squatteurs. [MAJ : pétition ]

MAJ 30/04/2015 – 11H30 : Sur les réseaux sociaux, les articles parlant de cette affaire se relaient à grande vitesse. Une pétition, lancée par le « Collectif des Bretons pour Maryvonne » vient d’être lancée et peut être signée ici.

30/04/2015 – 08H30 Rennes (Breizh-info.com) – Maryvonne Thamin, une octogénaire bretonne de 83 ans, possède une maison à Rennes, au 94 rue de Chatillon, derrière la gare. Sauf que depuis dix huit mois, cette maison est squattée par une dizaine d’individus, qui ont tagué la façade, changé la serrure, détruits des cloisons , etc…

Alors qu’elle habitait chez son compagnon, à Saint-Domineuc, entre Rennes et Saint-Malo, ce dernier est décédé : obligée de quitter le domicile, elle a voulu revenir dans sa propriété rennaise, ancien salon de coiffure féminin comme l’indique un écriteau encore présent. Mais impossible d’y rentrer, en raison de la présence de ces marginaux à l’intérieur, qui invoquent la loi du 5 mars 2007 , dite du droit au logement opposable, qui stipule que si après investissement des lieux par des tiers, le propriétaire n’a entrepris aucune démarche dans les 48 heures, les squatteurs peuvent invoquer la loi sur le domicile et revendiquer l’habitation des lieux.
Ces individus sont ainsi presque légalement rentrés par effraction dans un logement privé, inhabité, et s’y sont installés sans jamais être inquiétés.

Cette loi sur le logement opposable, tout comme l’attitude des squatteurs, viole l’article 17 du préambule de la Constitution française, qui reconnait le droit de propriété comme droit inviolable.

Il est à noter que Maryvonne Thamin a fait une demande à la mairie de Rennes, mais aussi à la préfecture, pour avoir un logement d’urgence en attendant une décision judiciaire…demandes restées lettres mortes. Quand il s’agit de demandeurs d’asile, la réponse est différente …Par ailleurs, il est à noter qu’aucune force de police n’est jamais aller contrôler l’identité des squatteurs, ce qui empêche toute procédure pénale de la part de l’avocat, Maître Billaud, qui doit se contenter jusqu’à présent de simples procédures administratives, longues, et coûteuses pour l’octogénaire et sa famille, néanmoins déterminés à récupérer leur bien.

Selon le voisinage contacté, il s’agirait pour les occupants actuels de jeunes sans domicile fixe – néanmoins au courant de la loi qu’ils ont affiché à l’entrée de ce qui est devenu un taudis –  discrets selon les uns, agités et bruyants selon les autres.  On nous a également rapporté que des grands spots de lumière qui éclairaient la maison et le jardin jour et nuit, ce qui laisse augurer d’une facture énergétique colossale, réglée par le contribuable.

Enfin , ces derniers ont concocté une « défense d’entrée », à base de tessons de bouteilles de verre, ce qui montre la détermination des individus, au mépris de la loi – un individu se blessant avec pouvant d’ailleurs les attaquer en justice.

La propriétaire et son avocat, Me Philippe Billaud, n’ont désormais qu’un seul recours : engager une procédure judiciaire longue et couteuse, entièrement à la charge de la victime, les marginaux étant insolvables. Impossible pour l’instant de lancer une procédure pénale, les squatteurs n’ayant jamais vu leur identité contrôlée.
Seule une procédure administrative est mise en place : il faudra également compter avec les réparations qu’il faudra mettre en oeuvre, ainsi que le délai pour que la justice fasse son travail. Pour rappel, la loi du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure sanctionne pénalement, à son article 53, l’installation illicite sur un terrain de 6 mois d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende.

Dans l’attente de la procédure, une octogénaire se retrouve ainsi à la rue, à Rennes, victime à la fois du système judiciaire français qui tend à protéger les squatteurs et marginaux au détriment des propriétaires, qui peuvent se retrouver à la rue après simplement 48h d’abandon de leur propriété privée ; ni la mairie de Rennes, ni la préfecture, n’ont pour le moment proposé de solution, ces deux institutions étant plus à l’écoute des associations de soutien aux demandeurs d’asile – cette fois-ci muets sur le sujet.

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Crédit photo : GoogleStreetview
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18 réponses à “Rennes. Une octogénaire délogée de chez elle par des squatteurs. [MAJ : pétition ]”

  1. Le Chat Rouge dit :

    @itsme_leclerc Loi votée en 2007 par l’UMP PS PCF UDI MODEM.
    Loi de racailles pour des racailles.
    Voyoucratie politique.

  2. bastia1978 dit :

    @gallet81127917 c’est pas on russie qu’ils feraient ça

  3. tci255 dit :

    que fait la police?? Allez déloger çes racailles pourries????

  4. graff bernard dit :

    @wilf_bretagne mais que font les pouvoirs publiques le Maire les gendarmes quel honte en Corse 1h c est réglé

  5. Sual dit :

    Il est parfaitement aberrant que des individus qui ont choisi de vivre hors de la société, détournent à leur profit les lois de la dite société, au détriment du citoyen lambda. C’est écœurant, c’est injuste. Et ces soit-disants libertaires qui prônent le bien collectif n’hésitent pas une seule seconde à privatiser leur squat, à le fortifier même, bref, à se comporter comme des propriétaires haineux. Délire schizophrénique !!! La réalité ? Ce sont des profiteurs, des voleurs, des rapaces, sans compassion, sans honneurs, sans humanité, qui ne pensent qu’à leur bien être immédiat. En vérité, ils pourraient troquer leur 8.6 contre un costard, ils ont exactement la même mentalité que les banquiers de Goldman Sachs : « Tout pour ma gueule, rien à foutre des autres ». Ce n’est pas une pétition qu’il faudrait, c’est une peignée !

  6. glup dit :

    Elle n’a qu’a habiter avec eux, maintenant qu’elle est sdf ils sont dans la même situation et la solidarité se fera d’elle même.

    • Jean-Yves Labbé dit :

      Glup vous êtes un imbécile ! Votre réflexion mérite que vous subissiez le même sort pour voir si vous auriez toujours le même humour. Plus les gens sont âgés plus de telles contrariétés les rend malades.

  7. frankizbreizh dit :

    http://www.ouest-france.fr/demolition-surprise-de-la-mairie-de-plumeliau-3369472

    l art déco style néo breton des seiz breur détruit en catimini

  8. Zhangor dit :

    Lacrymo, deux trois jour de suite, et Hop le batiment est libre donc la proprio récupère son appart, en plus de ca tu coupe l’elec et l’eau, la proprio souhaitant aretté ses contract… et pour les travaux y ‘a M6….

  9. Mitchday dit :

    Que de neutralité journalistique dans cette article…

    • Annabel dit :

      Je trouve les propos de cet article honteux: « Quand il s’agit de demandeurs d’asile, la réponse est différente », c’est typiquement le genre d’arguments qui servent à justifier le racisme contre les immigrés; style « L’état français apporte de l’aide à tous les étrangers et aux minorités et marginaux, et laisse tomber les brave vrais français qui payent leurs impôts »… Je ne soutiens absolument pas les actes de ces squatteurs, que je trouve grave, mais utiliser une histoire en soutenant des propos généraux c’est tout sauf intelligent, ça sert juste à légitimer un racisme (de la marginalité, des immigrés, des pauvres) déjà présent.

  10. Ai lu que les squatteurs sont communistes?

  11. legal dit :

    Y’a qu’à les sortir ces crevards et leur péter la tronche ! Et si ça ne suffit pas, direction Ouessant ?

  12. CHAPICHAPO dit :

    MONSIEUR CAZENEUVE ? PAYER POUR FAIRE QUOI ?

  13. […] L’affaire Maryvonne Thamin, du nom de cette octogénaire dépossédée de sa propriété privée par des squatteurs qui occupent illégalement sa maison située 94 rue de Châtillon, à Rennes, depuis 18 mois, commence à enfler sur les réseaux. Une occupation revendiquée – textes de lois à l’appui . Pour le moment, il est impossible pour son avocat, Maître Billaud, d’engager une procédure au pénal, à Rennes, puisque les individus ne sont pas identifiés. Cela rend impossible, ou tout du moins très fastidieux, long et éprouvant, surtout pour une octogénaire, une procédure d’expulsion. Pour corser l’affaire, la ville de Rennes, bien loin d’aider Mme Thamin, semble totalement désengagée sur cette affaire : « Mme Thamin n’est pas dans une situation d’urgence. Elle a un logement, certes en dehors de Rennes (NDLR : elle loge chez son fils temporairement) , mais elle ne fait pas partie des publics que nous aidons en priorité » nous confie Mathilde Legeay, attachée de presse de Rennes Métropole, avant de rajouter, suite à nos interrogations : « la ville de Rennes épaule déjà l’Etat quand il se montre dans l’impossibilité de loger des publics prioritaires, comme les demandeurs d’asile et les migrants qui sont eux dans des situations d’urgence. ». GA_googleFillSlot('Agoravox.fr_300x250_Inside'); […]

  14. vos punkachiens squatteurs, a tous les coups ils sont au #Teknival de Cambrai a se défoncer au speed.C’est me moment de rentrer

  15. BibiCabaya dit :

    Une suggestion intéressante a été faite sur un autre site : voir HADRIEN Le 3 mai 2015 à 13 h 55 min http://quenelplus.com/revue-de-presse/affaire-des-squatteurs-a-rennes-la-police-prend-leur-defense.html/comment-page-1#comment-189619

  16. broquin dit :

    effectivement il faut tout simplement virer ces personnes et rendre la maison à Maryvonne c’est une honte et le gouvernement ne fait rien, sauf pour les étrangers.
    Le Maire et le préfet de Rennes que font -ils à part certainement faire des discours sans importance ou regarder le plafond et compter les mouches.

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