06/03/2015 – 07h00 Rennes (Breizh-info.com) –3 mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d’intérêt général : c’est la peine prononcée par le tribunal de Rennes à l’encontre d’Aimé Bimonokono – ce Congolais qui avait bénéficié d’un titre de séjour de 10 ans au titre du statut de réfugié politique avant que l’administration remettre en cause ce dernier quelques temps plus tard – et qui avait attaqué la préfecture de Rennes pour se venger.
Armé d’une barre de fer et d’un bidon d’essence contenant de la javel, cassant et terrorisant le personnel et le public de la préfecture, le forcené n’avait été maitrisé qu’après l’intervention de la police qui avait dû lui tirer une balle dans la jambe pour le neutraliser.
Si le Code pénal prévoit une lourde peine de prison ferme pour de tels actes – visant notamment un bâtiment public et des fonctionnaires d’Etat – le tribunal avait en outre la faculté d’ordonner l’expulsion du territoire du prévenu. Le tribunal en a décidé autrement, suivant en cela les arguments avancés par le MRAP, qui était intervenu au soutien du clandestin.
« Une partie de la magistrature rennaise est clairement orientée idéologique très à gauche, proche du Syndicat de la Magistrature notamment. Ne cherchez pas plus loin d’explications à certains jugement très laxistes » nous confie un avocat fréquentant le parquet. « C’est un système à double tranchant : d’un côté l’agitation permanente avec le MRAP et les associations pro clandestins, de l’autre, une fois que la police a fait son travail d’arrestation et d’enquête, certains magistrats très engagés politiquement, qui finissent le travail des ligues de vertu ». Edifiant.
La veille, le tribunal du Rennes avait condamné à 4 ans et 3 ans de prison ferme deux individus – par ailleurs inculpés pour le viol d’une fillette de 12 ans – qui avaient raté un braquage sur un routier à la Bouexière (35).
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