05/03/2015 – 09H00 Rennes (Breizh-info.com) – L’université de Rennes 2 est réputée depuis des décennies pour ses grèves paralysantes et récurrentes émanant d’une petite minorité d’extrême gauche et pour son projet de fusion avec l’Université de Rennes 1, qui bat actuellement de l’aile.
Mais la lutte des classes et la révolution permanente dont est imprégnée une minorité de cette faculté – d’où provient une partie non négligeable des centaines de fauteurs de trouble qui écument les nombreuses manifestations rennaises «anti-tout» – feraient presque oublier une révélation du mensuel Capital : le site a en effet compilé les chiffres d’insertion professionnelle et de salaires du ministère de l’Enseignement supérieur pour en déduire des classements des meilleures universités dans les quatre principales filières universitaires.
Il résulte de cette étude que les étudiants qui sortent de l’Université de Rennes 2 avec un diplôme de master en poche ont une meilleure chance que d’autres en terme d’emploi et de réussite économique.
Dans la filière, Lettres, langues, arts, l’Université de Rennes 2 se classe ainsi 19ème Université de France, avec un taux d’insertion professionnelle de 86% 3 ans après le diplôme, dont 67% en emplois cadres ou professions intermédiaires pour un salaire brut médian annuel estimé de 21800 €.
Dans la filière, Droit, Economie, Gestion, l’Université de Rennes 2 se classe 8ème Université de France, avec un taux d’insertion professionnelle de 95% 3 ans après le diplôme, dont 67% en emplois cadres ou professions intermédiaires pour un salaire brut médian annuel estimé de 22700 €.
Le département Sciences Humaines et Sociales ne rentre quant à lui pas dans les 20 premières places du classement mais possède tout de même un taux d’insertion professionnelle de 87% dans les 3 ans dont 87% d’emplois cadres ou professions intermédiaires et un salaire brut annuel médian estimé de 25 600 €.
L’Université de Rennes 2 s’affiche dès lors comme étant l’ouverture vers un bon plan de carrière pour ceux qui s’accrocheront jusqu’au master. De quoi contredire les théories aussi fumeuses que ringardes des sectateurs d’extrême-gauche qui fréquentent cette université.
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