02/02/2015 – 14H00 Rennes (Breizh-info.com) – Nouvelle règle du jeu pour les élections départementales des 22 et 29 mars prochain : les partis présenteront des binômes (un homme, une femme) qui s’affronteront dans le cadre des nouveaux cantons. On en compte 27 dans les Côtes d’Armor, 27 dans le Finistère, 27 en Ille-et-Vilaine, 31 en Loire-Atlantique et 21 dans le Morbihan . En gros, le nombre des conseillers départementaux sera le même que celui des conseillers généraux.
En certain lieux, ce nouveau découpage provoque des carambolages dans le même camp. C est le cas dans le canton de Montauban-de-Bretagne constitué avec les anciens cantons de Montauban-de-Bretagne et de Bécherel. Les deux conseillères générales sortantes, Marie Daugan (UMP) et Marie-Hélène Daucé (UDI), ont bien l’intention de repartir. Mais il y en a une de trop puisque les deux formations ont décidé de pratiquer l’union.
« C’est notre intérêt à tous. Ca nous a réussi aux municipales et aux sénatoriales, et c’est aussi ce que nous demandent nos électeurs. Nous faisons tout pour avoir des candidatures uniques dans chaque canton » explique Isabelle Le Callennec, député de Vitré et présidente du groupe de la droite et du centre au conseil général d’Ille et Vilaine.
La même situation de se retrouve dans le nouveau canton de Dol-de-Bretagne formé par les anciens cantons de Châteauneuf et de Dol. Les deux conseillers généraux sortants, Jean-François Richeux (UDI) et Jean-Luc Bourgeaux (UMP) veulent repartir …
Il faudra trouver des arrangements si l’on veut pratiquer l’union des droites et éviter les luttes fratricides. Avec les élections régionales de décembre, des lots de consolation sont envisageables : troquer le mandat de conseiller général contre celui de conseiller régional n a rien de ridicule. Bien au contraire, puisque, avec le loi NOTRE (Nouvelle organisation territoriale de la République), actuellement en discussion au Parlement, les régions disposeront de compétences supplémentaires, au détriment des départements.
Actuellement, les deux partis, UMP et UDI, possèdent dix-huit élus au conseil général actuel, sur 53 sièges. Il leur faudrait enlever au moins quatorze cantons sur 27 pour obtenir la majorité au CG35. C’est possible car dix-huit cantons peuvent être qualifiés de ruraux ou de semi-ruraux. Tandis que la gauche peut espérer s’emparer de neuf cantons vraiment urbains. En particulier les six cantons rennais – si les électeurs le veulent bien, ce qui n’est pas gagné d’avance.
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2 réponses à “Départementales en Ille-et-Vilaine. Rififi à l’UMP et à l’UDI”
Il y a du rififi aussi du côté de la majorité sortante, dans le canton de Guichen…
y en a au moins un à Rennes qui est inaccessible pour la gauche…