31/01/2015 – 14H00 Nantes (Breizh-info.com) – Un manifestant mis en cause le 1er novembre lors des débordements liés à la manifestation d’extrême-gauche « contre la violence policière » a été condamné fin janvier à 200 euros d’amende… pour des doigts d’honneur adressés aux policiers.
Une incrimination pour outrage presque anecdotique, alors que la plupart des mis en cause de cette manifestation et de celle du 22 l’ont été pour port d’arme (des couteaux, voire des hachettes), jets de projectiles divers (pavés, bouteilles…) ou encore des violences volontaires. Des peines de prison – avec sursis ou non – et les TIG ont d’ailleurs été distribuées avec plus d’entrain et de sévérité que lors des manifestations précédentes.
Un habitué du palais de justice se demande « pourquoi la loi peut être appliquée dans toute sa rigueur lorsqu’il s’agit de Bretons d’extrême-gauche manifestant de temps à autre dans Nantes, alors qu’elle peine à l’être dans les quartiers ‘sensibles’ de la capitale bretonne ». Comme dans la plupart des cités françaises, « l’outrage envers les policiers n’est pas une infraction, c’est hélas un fait culturel« , soupire de son côté un policier nantais.
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