Des messes solennelles sont prévues dans les trois églises, dont le territoire paroissial était jadis commun puisque c’était celui de la paroisse Saint-Similien, dont l’église est attestée depuis le IVe siècle, même si l’actuelle date du XIXe siècle (1873-1897) et est restée inachevée. La paroisse saint Félix est née le 12 février 1844 pour couvrir le territoire du faubourg de Barbin aux communes de Treillières et de la Chapelle sur Erdre, espace qui a été scindé au XXe siècle en plusieurs autres paroisses. L’église a été construite de 1844 à 1860 et agrandie dans les années 50. L’église saint Pasquier a été construite à la charnière des XIXe et XXe siècles.
Si le regroupement de ces paroisses situées dans un secteur de la capitale bretonne encore très pieux et toujours marqué par une forte présence religieuse (écoles, couvents) peut sembler être une manifestation du déclin de la Foi en pays Nantais, la volonté du diocèse est surtout de constituer des pôles missionnaires, en regroupant les paroisses selon une logique géographique et historique, et en les dotant de plusieurs prêtres.
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Une réponse à “Regroupement de trois paroisses à Nantes”
Le regroupement de paroisses peut être vu négativement mais mieux vaut une hyper-paroisse forte avec un curé et un vicaire voire plusieurs que trois paroisses qui vivotent sans curé parfois. Surtout que dans un environnement urbain comme celui d’An Naoned, cela n’implique pas de devoir faire plusieurs dizaines de kilomètres pour prendre part à la Sainte Messe.
Qu’ils veuillent donner une couleur locale et identitaire en s’attachant à la figure des saints fondateurs d’An Naoned est à saluer.