Le 11 janvier Breizh-info a publié une dépêche qui évoque le comportement de certains élèves du collège Pierre Norange de Saint-Nazaire lors de la journée de deuil national. Celle-ci a suscité de nombreuses réactions, qui appellent de notre part la mise au point suivante.
Le 9 janvier, un de nos correspondants a rencontré un membre du personnel de ce collège. Celui-ci lui a fait part des réflexions entendues et des impressions qu’il avait lui-même ressenties à cette occasion.
Au vu des très nombreux commentaires qui ont suivi la publication de cette dépêche, il apparait que d’autres membres du collège ont vécu une expérience très différente de celle relatée. Plusieurs se disent blessés par la présentation donnée par notre source – certains sont allés jusqu’à parler d’article « blasphématoire » – affirmant que toute cette journée s’est déroulée sans incident.
L’expérience démontre que tous les témoignages sont par définition fragiles. Si rien ne permet de remettre en cause la bonne foi de ceux qui contestent la réalité de l’information donnée, rien ne permet non plus de nier la véracité du témoignage que nous avons recueilli.
Fondamentalement attachés à une totale liberté d’opinion et d’information, nous avons d’ailleurs publié les uns et les autres. C’était le seul but de cette dépêche, qui ne comporte aucun jugement de valeur.
Nous n’avons voulu « stigmatiser » – pour reprendre un terme à la mode – ni les collégiens concernés, ni a fortiori les équipes du collège qui exercent leur mission d’enseignement avec les difficultés que l’on connait, ni bien entendu le collège en question dont nous ignorions jusqu’à l’existence.
On notera simplement que, depuis une semaine, TOUS les médias parlent des innombrables incidents qui ont émaillé cette journée dans l’ensemble du pays. La municipalité de Saint-Nazaire a d’ailleurs dû admettre que 3 établissements scolaires de la ville sont concernés. Ce n’est pas un hasard si la ministre de l’Education nationale a dû intervenir dans l’urgence à ce propos.
On s’étonnera enfin que dans cette affaire certains tentent de politiser une question qui est avant tout sociétale.
On ne s’étonnera pas, par contre, que les mêmes, qui ont manifestement une conception assez particulière de la liberté de pensée et de la liberté de la presse, tentent de nuire à un média indépendant de tous partis, Eglises ou groupes financiers. Ce qui à l’évidence les dérange.
Nous maintiendrons.
La rédaction