Ceux qui interviennent à leurs côtés se sont donc rabattus sur l’ancien presbytère de Vieux-Doulon, au 12 rue Pontereau, propriété de la ville de Nantes et inoccupé depuis 2007. Loin de s’y opposer, la paroisse Sainte-Marie de Doulon et l’évêché ont aidé les squatteurs, qui ont aussi trouvé secours auprès d’organisations comme la ZAD, le MRAP et Culture en Marche qui aident le squatt financièrement, ou encore comme la Banque Alimentaire, l’AMAP de Doulon ou encore Coupe-Circuit.
Les organisateurs se félicitent d’avoir mis en place « un approvisionnement alimentaire régulier, la dotation en matériel de cuisine et de vêtements, de draps, de couverture, de matelas, des cours de français, un atelier théâtre animé par les intermittentEs du spectacle militantEs de « Culture en Marche » qui est organisé avec le soutien de la CGT-Spectacle ».
Les squatteurs ont par ailleurs obtenu de la municipalité – via les élus PCF, EELV et UDB – « la prise en charge par la municipalité de la réparation et l’entretien de la chaudière, la réfection des toilettes et le curage des canalisations d’évacuation« . Tous travaux qui légalement ne peuvent être faits au bénéfice de squatteurs, même si le squat du presbytère arrange tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent rien faire pour régler le problème, mais se félicitent que le squat se trouve loin des yeux en banlieue et non dans une friche du centre-ville comme l’ex « Radisson Noir » de la rue de Crucy.
En attendant, le problème tend à s’étendre. En effet, si le presbytère suffisait au coeur de l’été, il s’avère désormais insuffisant : « le presbytère est beaucoup trop petit pour le nombre de personnes à loger, certains sont obligés de vivre dans les cabanes du jardin », affirment les militants du « droit au logement » nantais, apparemment oublieux du fait que l’existence du presbytère a contribué à faire venir des migrants illégaux à Nantes depuis d’autres endroits.
Résultat des courses: depuis fin novembre, un nouveau squat a été ouvert à Chantenay, rue Fontaine des Baronnies. Bien entendu les squatteurs exigent des rallonges électriques et des tuyaux souples pour l’eau, de la peinture, des chaises et des tables…
Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
2 réponses à “Nantes. Un nouveau squat de clandestins”
Qui est le plus à blâmer ,les squatteurs où les Français qui acceptent ,que NOS Gouvernants de Gauche comme de Droite agressent les Pays LAÏCS pour faire venir ces personnes ,j’ai eu affaire un Turc ,uniquement pour lui avoir dit ‘ qu’il apprenne à ses enfants de ne pas rentrer dans un parc de jeux d’une crèche en cassant le grillage ,il m’a agressé verbalement ,à chaque rencontre ,c’était un voisin ,sa femme ne me saluait plus après ,Mes voisins français avaient peur ,ALORS pourquoi leurs en vouloir puisque nous les laissons faire par PEUR? Une pèriode ils avaient squatté l’église ,je leur dit que c’était scandaleux ,personne ne bouge
Les coupables ne sont pas ces personnes étrangères, qui trouvent chez nous, logements, soins et nourriture à volonté et gratuitement, mais bien toutes ces associations « humanitaires », qui n’ont en fait, d’autres buts que de faire disparaitre notre identité bretonne et française. Il faut se réveiller ! Et, tout de suite ! Car, ce sera bientôt trop tard !