17/12/2014 – 06H00 Rennes (Breizh-info.com) – Cinq personnes appartenant à la mouvance nationaliste bretonne et proche des Bonnets rouges ont été interpellés lundi matin et se trouvaient toujours à l’heure qu’il est en garde à vue dans les locaux de la Police Judiciaire de Rennes.
Le groupe, composé de quatre hommes et d’une femme est soupçonné d’avoir participé en décembre 2013 au dépôt d’un extincteur relié à une boîte sur lequel le mot «bombe» était écrit. Les faits se sont passés à Lanmeur (29), devant le centre des finances publiques . Cet extincteur contenait du chlorure de soude et du nitrate d’amonium, un mélange potentiellement explosif d’autant qu’un détonateur complétait le dispositif. L’action avait été revendiqué par l’ARB Nevez, la nouvelle armée révolutionnaire bretonne.
Des perquisitions ont été effectuées aux domiciles des militants nationalistes Contrairement à ce qui a été affirmé lundi, ces arrestations n’ont rien à voir avec l’enquête concernant les cocktails molotovs jetés sur les gendarmerie d’Uzel (22) et d’Huelgoat (29) il y a quelques mois.
C’est la section anti-terroriste du parquet de Paris qui se charge à l’heure actuelle du dossier, pour lequel les interpellés peuvent rester jusque 96h en garde à vue.
Si une partie des Bonnets rouges – mettant en pratique les paroles virulentes de certains leaders médiatiques – se sont radicalisés depuis la fin de l’année 2013, tous les observateurs du mouvement nationaliste Breton s’accordent néanmoins à dire que le faible nombre ainsi que l’amateurisme des militants même les plus radicaux n’incite pas à penser à une quelconque reformation d’un appareil militaire séparatiste.
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