08/12/2014 – 07h00 Nantes (Breizh-info.com) – L’affaire – qui fait polémique – a été révélée courant novembre par l’agence de presse Novopress : des brochures traduites en langue arabe et turque sont mises à disposition du public dans plusieurs mairies annexes de la ville. Leur objet ? Promouvoir »Nantes entour’âge» – un service fondé par la municipalité sous Jean-Marc Ayrault et qui s’adresse aux personnes âgées et à leur famille, mais aussi aux professionnels. Créé en 1995, le service a obtenu le label Centre local d’information et de coordination (CLIC) en octobre 2001. Globalement, il a pour objectif de mieux répondre aux besoins des personnes en perte d’autonomie. C’est un service gratuit.
Il ne s’agît pas «d’un service public exclusivement promu dans les langues citées» comme le souligne Novopress, mais tout de même d’une adaptation communautaire de la brochure en langue française.
Dès lors se pose la question de la «République une et indivisible» – si chère à Jean-Marc Ayrault – et du communautarisme. Si les communautés parlant turc et arabe sont suffisamment nombreuses à Nantes pour disposer de leurs propres campagne de communication émanant d’un service public financé par tous les contribuables, certains s’interrogent alors : «pourquoi la mairie de Nantes a tenté pendant des années d’effacer la moindre trace de langue bretonne en son sein ?» s’étonne Stéphane, sur les réseaux sociaux. « Les Bretons sont pourtant la communauté originelle et majoritaire dans cette ville non ?» poursuit-il.
Sur la langue bretonne – la municipalité de Nantes a signé tardivement en 2013 – sous pression d’une partie de la majorité municipale – la charte Ya d’Ar Brezhoneg . Avec l’objectif fixé par Patrick Rimbert, ancien maire de la capitale de la Bretagne historique d’atteindre le label de niveau 1 par la réalisation de cinq actions et notamment la mise en place d’une signalétique bilingue à l’entrée de la commune, l’accompagnement de l’enseignement bilingue, la création d’un fond d’ouvrages en breton, la possibilité de se marier en breton à la mairie et la programmation de spectacles en langue bretonne.
Pas de quoi déclencher la révolution dans la cité des ducs, d’autant plus que Jean-Marc Ayrault et son entourage oeuvrent parallèlement à empêcher toute réunification bretonne.
Les Bretons sont ils désormais relégués à n’être qu’une communauté comme les autres à Nantes, au même titre que les turcophones ou les arabophones ? La question est posée.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
2 réponses à “Nantes Entour’âge. Un service public aux accents communautaristes”
Pur électoralisme a destination des populations de remplacement, ceux qui trouvent une carte d’électeur, donc un droit, ans le paquet cadeau de la naturalisation sans avoir contribué a ce qu’est ce pays: la politique d’Ayraultville ne change pas. Sous-jacente, cette haine de ce qui est Français, et bien sûr, Breton. Il y aurait beaucoup a dire sur ce que cela suppose de haine de soi chez les gauchos de tout bord. Vraisemblablement des enfances mal vécues dans le confort nian nian de la nomenklatura et de la petite bourgeoisie tendance front pop….
Pourtant Ayrault est ex prof d’allemand. Rien en allemand ? Rien en anglais ?
Tout de même langues principales à la CE/EU avec le Français.
Le PS est tellement bas dans les sondages que ces minorités représentent
maintenant un fort % dans son électorat.
Depuis la dernière déroute électorale des européennes, et hier encore dans l’Aude lors
de la législative partielle, le PS est à 14.6%; j’ai noté que tout est fait pour ne pas dire un mot de travers envers les « minorités ».
ex :
– Lors du drame de Créteil, on mélange antisémitisme avec racisme et avec toute la France.
– A Calais et ailleurs, on ne parle plus que des « passeurs », ces inconnus qui font de l’argent ?