Officiellement, il s’agira d’une « occupation artistique » de la ville le 3 et le 4 janvier, d’actions dans d’autres villes le jour du procès (le 7 janvier) et d’une caravane à vélo depuis la ZAD du barrage du Testet, dans le Tarn, où est mort le jeune Rémi Fraisse.
Le but : faire du procès une tribune « contre les violences policières et d’Etat ». Officieusement, le ban et l’arrière-ban de l’extrême-gauche bretonne (et d’ailleurs) qui milite à coups de poings et de barres de fer est invité à Rennes début 2015 pour participer à la dénonciation des violences policières, et pourquoi pas à passer aux travaux pratiques en ville.
Rappelons que le procès concerne deux zadistes qui, avec d’autres, s’opposaient entièrement nus à l’opération policière, afin de démontrer l’absurdité de la violence de la répression qui s’abattait à l’automne 2012 sur la ZAD. Ce sont les Camille à Poil qui ont d’ailleurs un site web à leur gloire. Inculpés pour outrage (et non plus pour exhibitionnisme sexuel comme le voulaient les gendarmes au début) ils ont été condamnés en février 2013 à quinze jours de prison. Ayant fait appel, l’affaire passera devant la cour de Rennes le 7 janvier. A moins que le préfet ne le fasse reporter pour cause de manifestation, comme jadis le meeting du FN.
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2 réponses à “Extrême-gauche : ça pourrait bien encore chauffer à Rennes début janvier”
L’extrême-gauche mondialiste ne connaît que la violence comme moyen d’expression, cela permet aussi de détourner l’attention de la populace afin de lui faire oublier les nombreuses tensions internes et les faiblesses idéologiques des pseudos-antifascistes.
Moi j’aime bien l’extrême-gauche. Je les trouvent gentils, pacifistes et intelligents.