12/11/2014 ‑ 08H00 Rennes (Breizh-info.com) – A chaque année sa grève et sa mobilisation étudiante. C’est sans doute pour faire respecter cette tradition rennaise que des militants politiques de gauche et d’extrême gauche avaient prévu de «tenir une assemblée générale» ce mercredi, dans le «hall B».
Un hall qui, en fonction des années, peut ressembler tantôt à un lieu de meeting de la gauche unifiée (c’est dans ce hall que toutes les tables de presse syndicales et politiques sont dressées – droite exceptée à moins d’être candidat au dépouillement ou au lynchage) – quand ça n’est pas carrément à une Zone à Défendre (ZAD) composée cette fois-ci de jeunes des beaux quartiers jouant à la révolution, d’apprentis saltimbanques, d’étudiants entamant pour la 6ème fois une licence de sociologie le tout dirigé par des professionnels de la politique et de la grève.
C’est ce panorama, auquel il faut ajouter les tensions récurrentes à Rennes depuis la mort de Rémi Fraisse , qui a conduit la direction de l’Université de Rennes 2 à annoncer la fermeture pure et simple de la faculté ce mercredi midi «par mesure de sécurité». Les services qui travaillent dans les bâtiments P, D, DSI et CREA continueront de fonctionner. Il suffit donc qu’une petite minorité d’individus agités fassent monter la pression pour que les responsables de l’université prennent la décision de fermer l’établissement, empêchant ainsi les étudiants de suivre normalement leurs études.
Car derrière ce renoncement beaucoup s’interrogent sur la suite des évènements : les apprentis révolutionnaires n’ont en effet pas l’intention de s’arrêter à la fermeture de la faculté ce mercredi – ils ont immédiatement annoncé la tenue d’une assemblée générale le jeudi, assemblée qui se ferait sous plus haute tension encore, l’attitude de la présidence de l’Université étant jugée comme provocatrice par ces derniers.
400 membres des forces de l’ordre mobilisées samedi dernier pour 300 manifestants, un adjoint au maire qui participe à une manifestation interdite et qui n’est pas sanctionné, une université fermée pour «raisons de sécurité», la ville de Rennes étonne les observateurs ces derniers jours.
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Une réponse à “Rémi Fraisse. L’Université de Rennes 2 dans la tourmente”
Laisser ces terroristes d’extrême gauche continuer de bloquer l’université est inadmissible . On est plus dans un pays de droit dans la mesure ou des minorités de délinquants arrivent à imposer leur loi , comme par exemple toutes les cités à dominante musulmane ou ces casseurs qui s’en prennent aux biens publics , voitures , vitrines de magasins et attaquent les forces de l’ordre et en plus ce sont ces même forces de l’ordre attaquées à coup de cocktails molotov , de bouteilles d’acides etc qui sont convoquées devant les juges et qui doivent justifier le fait de ne pas s’être laissés brûler vifs . C’est l’anarchie .