09/08/2014 – 07H00 Rennes (Breizh-info.com) – Le préfet d’Ille et Vilaine, M. Patrick Strzoda, a annoncé hier la tenue en septembre d’une table ronde entre l’Etat et les associations qui interviennent auprès des étrangers, clandestins ou demandeurs d’asile. Dans le même temps, une vingtaine de demandeurs d’asile qui dormaient avec d’autres depuis plusieurs semaines dans un campement de fortune dans le quartier de Cleunay a Rennes ont été relogés, l’Etat (le contribuable) prenant en charge leurs frais d’hébergement. Cette décision, qui fait primer la compassion sur la raison, intervient à la suite d’un véritable « coup monté » par les associations de gauche, qui ont su trouver pour l’occasion un relais efficace dans les médias subventionnés.
Tout est parti d’un conflit de voisinage entre ces « squatteurs illégaux » et des habitants « issus de la diversité » du quartier de Cleunay , indisposés par la présence de ces personnes. Dans la nuit du Ier au 2 août des tentes du campement de fortune ont été bousculées, de la nourriture renversée, des insultes prononcées. Du côté des habitants du quartier, certains parlent de représailles suite à des vols. Pour la préfecture, il s’agirait en fait d’une altercation survenue suite à un « rodéo bruyant » effectué en voiture à proximité du campement , un rodéo dont les nuisances sonores seraient à l’origine de l’incident. A ce jour, une seule plainte a été déposée, le campement bénéficiant quant à lui d’une surveillance policière accrue.
Du côté des associations de gauche et d’extrême gauche et notamment « un toit c’est un droit » , relayée par le MRAP ou encore le Collectif (anonyme) antifasciste Rennais, l’occasion était trop bonne : partant d’un banal fait-divers sans commune mesure avec la multiplication des violences, du trafic d’armes et de drogue dans la cité rennaise, ces associations l’ont tout simplement transformé en « agression raciste ».
« Des individus (trois, puis sept hommes) ont fait irruption par deux fois dans leur campement de fortune, en frappant sur leurs tentes avec des objets métalliques, en proférant des injures à caractère raciste et en jetant au sol leurs maigres provisions alimentaires. En menaçant aussi de revenir », écrivait ainsi le MRAP.
« 8 individus armés de barres de fer et de chaînes ont semé la terreur dans le campement par 2 fois. Après avoir proféré des insultes racistes envers les migrants et renversé leurs maigres réserves alimentaires, ils ont pris la fuite en promettant de revenir. Un dépôt de plainte a été déposé pour « menaces avec arme en raison de la race ». » indiquait « Un toit c’est un droit » (qui a relevé l’ensemble des articles de presse), soulignant que désormais « 60 personnes, dont une vingtaine d’enfants et 3 femmes enceintes » étaient « contraints d’occuper illégalement un terrain dans des conditions très précaires, vivent maintenant dans l’angoisse de voir revenir une bande d’individus haineux. »
Ne souhaitant pas être en reste, un « Collectif Antifasciste Rennais », délaissant momentanément la barre de fer pour la plume, publiait un long communiqué dans lequel le Parti socialiste et l’Etat sont accusés le plus sérieusement du monde « de sous-traiter la dernière étape du harcèlement des populations migrantes à des militants racistes« . Rien de moins.
Ces communiqués ont été immédiatement relayés par une certaine presse qui titrait « l’émotion après l’agression nocturne d’un camp de migrants », mais aussi « Migrants de Cleunay.Nathalie Appéré sommé par sa majorité de réagir » ou encore « un camp de migrants attaqué la nuit dernière à Rennes », avec des articles ayant tous en commun de reprendre l’hypothèse de l’agression raciste et d’insister également sur les conditions de vie des demandeurs d’asile et sur les revendications des associations s’en occupant (relogement, régularisation, aides …).
En annonçant la tenue d’une table ronde avec ces associations ainsi que le relogement d’une partie du campement, le préfet a donc semble-t-il préféré céder à la pression de ces dernièresque celles-ci excercentde ces associations pourtant minoritaires et représentant des individus n’entrant pas par définition dans le contrat social passé entre les Françaises et les Français.
La chaîne Arte mettait récemment en évidence à l’occasion d’un reportage le véritable Eldorado qu’est devenue l’Ille et Vilaine pour les populations de clandestins et de demandeurs d’asile qui viennent se bousculer en masse devant les grilles d’une préfecture très à l’écoute.
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Une réponse à “La préfecture de Rennes et les clandestins de Cleunay. Chronique d’un coup monté”
l’Etat (le contribuable) prenant en charge leurs frais d’hébergement – Le contribuable va encore payer !!!!! Nous sommes déjà écrasés d’impôts…… Est-ce que ceux qui contestent paient des impôts ? Non, c’est nous qui les payons ces associations !!!!. Mais qui soutient cette France à la dérive ? ….