14/07/2014 – 07H00 La Baule (Breizh-info.com) – A deux pas de l’avenue Lajarrige, à La Baule-les-Pins, la crêperie Le Saint Georges ne paye pas de mine. Voilà un établissement au décor passe partout, situé dans un cadre banal, mais qui n’est manifestement pas pour toutes les bourses. Il est vrai qu’on est dans une station réputée « chic ». Cela a sans doute son prix.
Remarquée par Gault et Millau, la qualité des crêpes et des galettes est incontestablement au rendez-vous. Facturée 9€90 la complète était de qualité – même si la question de la cuisson de l’œuf n’avait pas été posée. A 12€90, la « Bretonne » – Jambon grillé, pruneaux macérés au Chouchen, sauce Bizet – était parfaite. Pour 14€90, on peut envisager de découvrir quelques spécialités, dont la « St Georges » – Noix de St Jacques flambées au whisky, sauce Bizet, fondue de poireaux à la crème ou la Turbalaise – anchois marinés, tomate, oignons, citron, oeuf, fromage.
Les crêpes de froment sont à l’avenant. Il faudra compter 10€90 pour apprécier l’ « Angevine » – chocolat noir maison, flambée au Cointreau, amandes grillées ou la « Suzette » – Beurre d’agrumes maison caramélisé, flambée au Grand Marnier. C’est bon mais, comme le reste, pas vraiment donné.
Plus original, la maison propose également sur réservation, d’octobre à mai, une spécialité léonarde, le kig ha farz, sorte de pot au feu à base de farz gwinizh, farine de blé noir. (minimum de 2 personnes, 18.90€/personne).
La carte indique un cidre fermier et un de marque. Le demi-litre d’Evian que nous avions commandé était conditionné en bouteille plastique (0,38 euros en grande surface). Il nous a été royalement compté à 3 euros 30. On vous l’a dit : La Baule a son prix…
Crêperie Le St Georges 20 ter rue Georges Bizet, Espace Lajarrige, 44500 La Baule. Tel. 02 40 42 08 42
Crédit photo : DR
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3 réponses à “A La Baule, la crêpe peut atteindre des prix stratosphériques”
A La Baule, la crêpe peut atteindre des prix stratosphériques
Ça, ce n’est pas un article, pas du journalisme mais du publi-reportage… de la publicité.
Et il semble que vous en faites de plus en plus souvent.
C’est désagréable. Car on s’attend à lire un article -infos, analyses, questionnement, conclusion- et en fait on lit une annonce publicitaire.
Pourquoi ne pas mettre ce type d’articles en encart publicitaire ?
Cher lecteur,
Je vous rassure tout de suite, l’auteur a payé son repas, a trouvé que ce n’était pas mauvais, mais beaucoup trop cher ! C’est ce qu’il exprime d’ailleurs dans le titre de cette chronique.En matière de publi-reportage, on fait mieux !
Je pense plutôt que c’est de la contre pub. Après avoir lu l’article, on a pas très envie d’aller régaler les tenanciers de cette crêperie.